Avec ses positions tranchées, le Premier ministre est le plus mal placé pour engranger le ralliement du Front de gauche et des écologistes, dont la stratégie illisible a été durement sanctionnée dans les urnes. Certains s’inquiètent à l’Élysée d’une démarche cohérente et courageuse mais qui, sous couvert de modernisation d’un parti archaïque comparé à ses voisins européens, risque de plomber durablement l’espoir de François Hollande d’être présent au second tour de la prochaine présidentielle.