Rotheneuf (Rochers sculptés – 29 m), le Bénétin (18 m), N.-D. des Flots, Havre du Lupin, La Guimorais, île Besnard (44 m), le Petit Chevret (31 m), le Grand Chevret (44 m), GR34-GR du Pays Malouin, Pointe du Meinga (47 m).
Rattachée à la pointe du Meinga par le tombolo des Chevrets, l’île Besnard est devenue au fil du temps et des accumulations de sable une presqu’île. Ses hautes falaises dominent l’entrée du Havre de Rothéneuf. Ses terres étaient encore exploitées il y a quelques années mais la nature y reprend progressivement ses droits : ajoncs, genêts, bruyères et chèvrefeuille ont entamé la colonisation du plateau tandis que l’armérie maritime et la criste marine s’implantent dans les failles exposées aux embruns. A son sommet, un sémaphore a malheureusement été victime il y a peu de temps de la négligence humaine. Le sentier de douanier qui fait le tour de l’île permet d’observer une faune abondante. De là, la vue s’étend sur la baie de Saint-Malo et domine le Havre de Rothéneuf.
Le Havre de Rothéneuf : Vaste enclave de plus de 15 ha, le Havre de Rothéneuf est fermé au nord par l’Ile Besnard et le tombolo de la Guimorais et à l’ouest par la côte de Rothéneuf (Saint-Malo). Communiquant avec la mer par un étroit goulet sableux, le Havre assèche entièrement à marée basse, découvrant une importante vasière en fond de baie, traversée de marigots. On peut y observer, le long du tombolo des Chevrets, sur la grève des Mites, une bande d’herbus constitués de salicornes, d’obiones, d’atriplex et autres végétations caractéristiques des pré-salés.
La slikke, c’est-à-dire la zone de vase nue recouverte à chaque marée, héberge de nombreux mollusques et invertébrés qui servent de nourriture aux échassiers (courlis, aigrettes, gravelots…) et aux oiseaux limicoles (bernaches, tadornes de Belon…) Ils sont faciles à observer à la période des migrations. Pendant les grandes marées, le fort marnage réjouit les pêcheurs à pied qui arpentent sable et rochers à la recherche de lançons, étrilles, tourteaux et homards pour les plus chanceux.
Le Havre de Rothéneuf tirerait son nom d’une illustre famille, les Rothéneuf, dont on dit qu’ils étaient mi-corsaires, mi-contrebandiers. Du coté colombanais, il porte le nom de Havre du Lupin, du nom de la malouinière du Lupin qui domine la côte sur la partie sud.
Au fond du Havre, on peut encore voir les ruines d’un ancien moulin à marée, le seul du littoral d’Ille-et-Vilaine, les autres étant tous situés le long de la Rance. Il s’agirait du plus ancien moulin de mer de Bretagne, puisqu’il est cité dans des actes datés de 1180. C’était un moulin à cage de bois, à 2 roues, appuyé sur une digue de pierre qui profitait du fort marnage de l’endroit. Exploité jusqu’en 1899, il n’en subsiste malheureusement aujourd’hui que l’amorce de la digue.
Rotheneuf (Rochers sculptés – 29 m), le Bénétin (18 m), N.-D. des Flots, Havre du Lupin, La Guimorais, île Besnard (44 m), le Petit Chevret (31 m), le Grand Chevret (44 m), GR34-GR du Pays Malouin, Pointe du Meinga (47 m). Rattachée à la pointe du Meinga par le tombolo des Chevrets, l’île Besnard est devenue au fil du temps et des accumulations de sable une presqu’île. Ses hautes falaises dominent l’entrée du Havre de Rothéneuf.