Ploéven : la chapelle Sainte-Barbe – époque de construction : 16ème siècle, granit, vitrail du 16ème et calvaire de 1585. Cette chapelle est dédiée à sainte Barbe invoquée contre les incendies et la foudre. Bien avant le 19ème siècle las habitants de Ploéven ont respecté ce site que l’on dit fondé par les moines bretons d’Outre-Manche. Ces moines cherchaient dans nos contrées un ermitage pour se recueillir et prier. Bien souvent, ils s’installaient dans une forêt, près d’une source où, au temps des Celtes on vénérait la déesse Ana. Les moines se sont parfois approprié ces lieux de culte. Mais dans beaucoup de ces lieux, les anciennes croyances perdurent.
Pause vivifiante : « Vous avez beaucoup marché ? Vous êtes fatigué ? Un remède existe… Tournez autour du calvaire ; une pierre incurvée vous incitera à la méditation… et plein d’énergie vous repartirez...
Cast : la chasse Saint Hubert. La légende : Vendredi Saint… quelque part dans les Ardennes belges… Hubert, chasseur impénitent poursuit un grand cerf. Soudain, entre les bois de l’animal, une croix apparaît et une voix divine lui conseille d’abandonner la chasse pour penser au salut de son âme. La vision est efficace et Hubert se convertit à la foi chrétienne.
La Chasse Saint Hubert : un chef d’œuvre d’élégance. Au XVIème siècle, un artiste inconnu illustre dans la pierre la légende saint Hubert. Son talent révèle un sculpteur portraitiste et animalier, capable de mettre en scène, avec la même élégance hommes et bêtes. La finesse des traits, la finesse des détails et l’équilibre de la composition font de l’ensemble un chef d’œuvre unique en Bretagne. Dans la mythologie celte, le cerf est vénéré sous la forme de Cernunnos ou Kernon, le dieu cornu. Mi-homme, mi bête il symbolise les cycles de la nature et le renouveau physique et spirituel. Par ses ramures, il fait le lien entre le cosmos et la terre et joue ainsi un rôle de « passeur d’âmes ». Il représente Samain, la fête du nouvel an celtique et la direction de l’ouest.
La gazette du dimanche. Chaque semaine, après la messe dominicale, les fidèles se regroupent auprès du calvaire. Fanch monte sur la première marche et annonce les nouvelles de la paroisse, puis il propose les offres transmises pendant l’office : on échange, on vend, on achète, on négocie… c’est le bulletin de la communauté ! Les tractations se concluent souvent à la taverne où les évènements de la semaine sont commentés. Cette coutume familière à toute la Cornouaille prend fin à Cast aux environs de 1960.
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