Le mont Caume est un des trois monts toulonnais. C'est aussi le plus haut avec une altitude comprise entre 800 et 804 mètres selon les sources. C'est une montagne calcaire entourée au sud par le Baou de Quatre Oures (560 m), au nord par le Grand Cap et le plateau du Siou Blanc (qui s'étale du mont Caume jusqu'à la vallée de Signes), à l'est par le mont Faron (584 m) et le mont Coudon (702 m) et à l'ouest par le Gros-Cerveau (430 m).
Le mont Caume s'élève à 804 mètres d'altitude, ce qui lui donne une position dominante dans la pointe sud de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. En effet, par temps très clair et dégagé, les cimes enneigées des Alpes situées aux environs de Digne-les-Bains et Allos sont visibles au nord et le panorama englobe le massif de la Sainte-Baume en passant par le Garlaban, les calanques de Marseille, La Ciotat, le littoral varois de Saint-Cyr-sur-Mer jusqu'au Lavandou et pour finir les massifs du Centre Var et du Haut Var. À une certaine époque de l'année, au coucher du soleil, il est possible de percevoir par un effet de l'atmosphère le mirage du pic du Canigou, situé dans les Pyrénées non loin de Perpignan.
Si le mont Caume n'est pas directement issu de l'ancien volcan du Beausset ayant été actif il y a 70 millions d'années, il est un de ses contreforts au sud. D'ailleurs, quelques kilomètres plus bas, le village d'Evenos est entièrement bâti en roche basaltique que le volcan a expulsée lors de ses très anciennes éruptions.
Le passé du mont Caume est marqué par la présence militaire qui fut importante dans la première moitié du XXe siècle. De nombreux abris, anciennes casernes et emplacements de tir DCA sont encore visibles. Le mont Caume a été abandonné militairement dès la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Partie intégrante du paysage du mont Caume, le relais est à usage civil pour la télévision et militaire.
Fermée l'hiver, la vigie du mont Caume ouvre au printemps et c'est un poste de surveillance stratégique des feux de forêt de l'Office national des forêts en pleine saison estivale.
A l’ouest du fort du mont Caume, on découvre deux petits ouvrages distants de 1100 m. Dans l‘intervalle, trois batteries totalisant 10 plateformes de tir (8 canons de 95 mm et 2 mortiers), des tunnels (abris des artilleurs et des fantassins), un corps de garde, une citerne et des magasins creusés dans le roc.