Dernière semaine pour visiter la vallée lunaire de Guerlédan, à cheval entre les Côtes-d’Armor et le Morbihan. Le 30 octobre, les travaux étant terminés, les vannes sont fermées afin que la retenue d’eau retrouve son volume d’avant mars. Il faudra toutefois attendre de un à six mois pour qu’elle soit totalement remplie.
Le 30 octobre 2015, la fermeture des vannes du barrage de Guerlédan a signé le début de la fin de l’assec. Pour autant, avant de voir le lac se reformer, tel qu’il était en mars dernier, il faudra attendre de un à six mois, en fonction des précipitations.
Une fois que le remplissage de la retenue d’eau sera effectif grâce au débit naturel du Blavet, la centrale hydroélectrique sera remise en service. Elle qui produit, chaque année, l’équivalent de la consommation annuelle d’une ville de 15.000 habitants.
Une maintenance simplifiée - Cette période d’assec et d’arrêt de la production a permis à EDF de réaliser des travaux afin de sécuriser, entretenir et moderniser l’aménagement hydroélectrique pour un budget de 4 M€.
La dernière vidange remontait à 1985. La prochaine ? « La réglementation impose une inspection décennale. Mais on n'attendra pas 2025 pour procéder à des auscultations. Des contrôles d'étanchéité seront effectués tous les quinze jours. Dans dix ans, l’inspection subaquatique sera exécutée avec un robot. »
« Le chantier s'est déroulé sans incident, dans le respect du budget, du planning et des critères environnementaux », se réjouit le responsable EDF de la centrale.
Avant la vidange du lac, plus de cinq tonnes de poissons ont été récupérées. La plus grande partie des captures a été relâchée dans des sites à proximité.
Le 27 septembre dernier : la foule avait envahi tout le pourtour du lac de Guerlédan, les routes d’accès étaient surchargées, les parkings bondés. D’où des cas de stationnement sauvage au bord de routes souvent étroites qui ont amené les piétons, par sécurité, à traverser directement les champs où la récolte avait été faite. Certaines parcelles s’étaient même retrouvées transformées en parkings improvisés par certains conducteurs excédés.