A partir des années 80, BUDAPEST, tout comme l'ensemble du pays, connaît une émigration croissante couplée à une décroissance naturelle de sa population.
En 1989, à la suite de manifestations répétées, le pouvoir communiste tombe, laissant place à une démocratie parlementaire.
La Hongrie distingue la citoyenneté hongroise de la nationalité magyar nemzetiség. Cette distinction prend sens lors des enquêtes démographiques et recensements des population et dispode d'une portée juridique spécifique.
Il existe treize minorités nationales, ethniques et religieuses reconnues officiellemnt par la loi en Hongrie: les Bulgares, les Roms, les Grecs, les Croates, les Polonais, les Allemands, les Aeméniens, les Roumains, les Ruthènes, les Serbes, les Slovaques, les Slovènes et les Ukrainiens.
La communauté juive représentait en 1880 19.7 % de la population budapestoise. Mêlme si on fait le rapport à l'ancien périmètre de la capitale, le taux plafonne à 1.32 %. Ce différentiel très important est dû à la Shoah ainsi qu' à plusieurs qu'à plusieurs vagues d'émigration vers l'Europe occidentale ou l'Amérique.
Le système éducatif hongrois est profondément décentralisé. La charge et la propriété des établissements d'enseignement public est dévolue aux collectivités locales et aux collectivités des minorités.