Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 août 2013 4 15 /08 /août /2013 14:54

RIMG0006.JPG

RIMG0013.JPG

RIMG0014.JPG

Ballades en vallée de l’Aulne; Le canal de Nantes à Brest.

Le projet de liaison entre Nantes et Brest par la voie d’eau intérieure naît dès l’Ancien Régime pour des raisons économiques portées par le siècle des lumières. « L’eau coulant dans le canal, portera dans tous les esprits, comme le sang dans les veines, le baume de la vie, l’aiguillon stimulant de l’industrie. Tout va changer par la navigation. » (Mémoire de M. de Brie, 1784).

RIMG0022.JPG

RIMG0026.JPG

RIMG0029.JPG

RIMG0030.JPG

Mais le véritable coup d’envoi de ce gigantesque chantier ne fut donné qu’en 1806, à Port Launay, répondant à des motivations stratégiques. Les difficultés de circulation dues au mauvais état des routes et des chemins rendaient les transports longs, difficiles et coûteux. Les besoins de ravitaillement de Brest et de  la flotte aux prises avec le blocus anglais lors des guerres napoléoniennes, décidèrent donc du lancement de l’entreprise. Il fallait bien acheminer les vivres, bois et combustibles qui permettraient de débarquer outre-Manche !

La partie finistérienne du canal se réalisa en plusieurs phases successives ou concomitantes.

RIMG0031.JPG

RIMG0038.JPG

RIMG0043.JPG

RIMG0054.JPG

RIMG0057.JPG

La pose de la première pierre de l’écluse de Port Launay, le 7 septembre 1811 permit au sous-préfet de Châteaulin de témoigner tout son enthousiasme « Cette cérémonie laissera longtemps dans les cœurs des impressions d’autant plus douces que son objet  promet au commerce et à l’industrie de cette contrée les avantages les plus précieux et qu'il et un nouveau mouvement à la gloire du grand Napoléon. ». Arrêtés en 1814, repris doucement en 1818, les travaux permettront l’ouverture de l’écluse de Port Launay en 1826.

RIMG0060.JPG

RIMG0066.JPG

RIMG0072.JPG

RIMG0081.JPG

RIMG0086.JPG

RIMG0092.JPG

RIMG0102.JPG

RIMG0104.JPG

La Chapelle Saint-Sauveur (Saint-Hernin)

Cette chapelle placée sous le vocable de Saint Sauveur, est le dernier vestige remarquable d’un couvent de Carmes déchaussés fondé en 1644 par Toussaint de Perrien, seigneur de Brefillac et de Kergoat.

Dès 1658, les religieux s’installent à Carhaix mais continuent de desservir la chapelle : chaque dimanche ils y célèbrent une messe à l’intention des fondateurs et y font le catéchisme.

RIMG0108

RIMG0115.JPG

RIMG0117.JPG

RIMG0122.JPG

RIMG0124.JPG

Contrairement aux Augustins, ordre connu pour sa richesse également présent à Carhaix, les Carmes ont fait vœu de pauvreté : en signe d’austérité, ils ne portent pas de chaussures, d’où leur nom. Bien que peu nombreux – cinq en 1687 – les moines consacrent leur temps à la prière et à l’éducation religieuse des enfants de la ville, mais aussi aux pauvres : leur chapelle leur est toujours ouverte. Refusant d’abandonner la vie monastique, les moines sont expulsés en 1790.

RIMG0129.JPG

RIMG0130.JPG

Le Calvaire de Kerbreudeur.

Le calvaire de kerbreudeur compte parmi les plus anciens de Bretagne. Il a été édifié au XVe siècle, sans doute entre 1450 et 1475.

RIMG0134.JPG

RIMG0138.JPG

RIMG0141.JPG

Il présente une forme assez originale, notamment l’importante niche qui supporte les trois croix, celle du Christ et celles des deux larrons. Cette niche, appelée aussi mace, est ornée de bas-reliefs évoquant plusieurs étapes de la vie du Christ. La Nativité avec la Vierge couchée, la poitrine découverte et l’enfant plus grand qu’un nouveau-né allongé en travers sur le lit, n’est pas sans rappeler le calvaire de Tronoën, à Saint-Jean de Trolimon. Cette ressemblance se retrouve également dans la représentation du baptême du Christ.

RIMG0145.JPG

RIMG0151.JPG

Beaucoup plus rare sur les calvaires, la représentation d’Adam et Eve chassés du Paradis est peut-être à mettre en relation avec la présence d’un couvent d’Augustins à Carhaix depuis la fin du XIVe siècle. Le seigneur de Coat Queveran, l’un des premiers donateurs du couvent, a en effet concédé aux moines au cours du XVe siècle l’usufruit de plusieurs fermes de Saint-Hernin.

RIMG0155.JPG

RIMG0161.JPG

RIMG0162.JPG

RIMG0215.JPG

RIMG0221.JPG

Eglise de Saint-Hernin et son enclos.

Construit au XVIIe siècle sur un édifice du XVIe siècle selon le modèle des autres églises du Poher, cet édifice est placé sous le patronage de saint Hernin, représenté en moine au-dessus du porche.

Selon sa VIe Ancienne, le saint, venu de Grande-Bretagne, se serait installé à Locarn. La légende raconte pourtant que le seigneur de Kergoat lui aurait fait don de terres, autant qu’il pourrait enclore en un jour, et le saint aurait alors élu domicile à Saint-Hernin.

RIMG0163.JPG

RIMG0167.JPG

RIMG0170.JPG

RIMG0172.JPG

RIMG0178.JPG

RIMG0188.JPG

RIMG0192.JPG

Dans l’enclos, l’ossuaire qui se trouvait à l’origine à l’ouest de l’église a été déplacé et restauré en 1965. Les ossuaires étaient destinés à recevoir les ossements des défunts quand il n’y avait plus assez de place dans le cimetière ou dans l’église. Leur construction est encouragée, aux XVIe-XVIIe siècles, par l’église qui entend faire respecter les lieux de culte en y interdisant les sépultures. Leur généralisation coïncide avec le durcissement du discours de l’église sur la mort.

RIMG0194.JPG

RIMG0198.JPG

RIMG0201.JPG

RIMG0205.JPG

RIMG0211

RIMG0225.JPG

Sur les 45 000  églises paroissiales dénombrées en France, 400 sont menacées en raison de leur vétusté. Si certaines ont été sauvées, d’autres pourraient bien disparaître du paysage. Elles appartiennent à de toutes petites communes qui estiment ne plus avoir les moyens de les entretenir.

RIMG0229.JPG

RIMG0237.JPG

RIMG0245.JPG

SAINT-HERNIN 

Saint-Hernin est situé sur le versant nord de la chaîne des Montagnes Noires à la limite des départements du Morbihan et des Côtes-d'Armor. Sa limite nord est constituée par le Canal de Nantes à Brest qui utilise à cet endroit le lit de l’Hyères. Sa limite est est constituée par l’ancienne ligne de chemin de fer Carhaix - Rosporden. Sa limite sud par la crête nord des Montagnes Noires qui culmine à 308 m au lieu-dit « Ti Coz » (maison ancienne en breton). Les communes limitrophes de Saint-Hernin sont Gourin au sud, Motreff à l’est, Carhaix-Plouguer et Cleden-Poher au nord et Spezet à l’ouest. Les hauteurs de la commune sont boisées de sapins.

RIMG0247.JPG

RIMG0253.JPG

RIMG0266.JPG

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de gebete.reidid.over-blog.com
  • : la vie à Brest est dynamique, un IKEA, un tramway, Océanopolis, un stade nautique, un technopole, et des randonnées pédestres et cyclistes dans tout le Finistère. Les Chemins de COMPOSTELLE, La Loire à Vélo, le Chemin de Stevenson...
  • Contact

Recherche

Liens