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8 juin 2013 6 08 /06 /juin /2013 09:30

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LA MARTYRE

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Le plus ancien des "grands enclos".

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L'ancêtre des grands clochers (XIV° siècle, sur des fondements plus anciens), l'aînée des portes triomphales (vers 1450), l'ancienneté inhabituelle du porche (milieu du XV° siècle), les peintures murales de la nef...

L'enclos de la Martyre nous fait remonter aux origines médiévales des "grands enclos".

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POURQUOI UNE TELLE PRECOCITE?

Parce que nous sommes peut-être dans "un lieu de mémoire", celui du martyr du roi Salomon de Bretagne (874) dont l'église conserve les reliques. Mais surtout parce que s'est développée ici une foire de rayonnement international jusqu'au XVII° siècle.

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Chaque mois de juillet, le bourg attire les marchands venus de tout l'ouest mais aussi de Flandres, d'Angleterre sinon d'ailleurs.

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La grande verrière du choeur ne s'inspire-t-elle pas d'une oeuvre d'un graveur allemand, Iost de Necker, dont le verrier a reproduit fidèlement la signature.

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A partir du XIV° siècle, les revenus de la foire, mécénat conjoint des ducs de Bretagne et des Rohan autorisent des réalisations ambitieuses: le clocher s'inspire des flèches de la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon.

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RIMG0279.JPGRIMG0280.JPGRIMG0292.JPGRIMG0294.JPG    Le porche, que l'usure du temps et les restes de polychromie rendent particulièrement émouvant est riche de détails d'une grande finesse: le sourire de la Vierge Condrée du tympan, mais aussi cet ange annonçant la naissance du Christ aux bergers dont l'un joue de la crosse...

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Et pourtant, l'intérieur du porche réserve la surprise d'un bénitier où l'Ankou, armé d'un dard - la Mort - emporte la tête d'un jeune homme.

RIMG0302.JPGRIMG0308.JPGRIMG0311.JPGRIMG0419.JPG  PLOUDIRY: SOUS L'EGIDE DE L'ANKOU.

L'ensemble de PLOUDIRY frappe d'abord par ses dimensions.

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Un vaste enclos, trois entrées monumentales, une grande église, un spacieux ossuaire: il faut dire que la paroisse était très étendue, et englobait à l'origine les territoires de la ROCHE-MAURICE, PENCRAN, la MARTYRE, PONT-CHRIST et LOC-EGUINER-PLOUDIRY.

RIMG0326.JPGRIMG0327.JPGRIMG0328.JPG   Aujourd'hui encore, son clocher sert de repère à tout le plateau environnant et se voit de bien au-delà.

RIMG0330.JPGRIMG0331.JPG    Mieux que d'autres, l'ossuaire laisse deviner la fonction qu'était la sienne lors de sa construction (1635): abriter les ossements provenant des tombes de l'église, qu'il était nécessaire de vider périodiquement.

RIMG0333.JPG RIMG0334.JPGRIMG0338.JPG Les niches, alors dépourvues de fenêtres laissaient donc voir les ossements, que les fidèles aspergeaient d'eau bénite. "Bonnes gentz qui par icy passez, priez Dieu pour les trépassez" invite l'ange du bénititer de gauche.

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A l'étage supérieur, un paysan, une femme, un juge et un noble sont à égalité devant la Mort, personnifiée sous les traits de l'Ankou, squelette armé d'un dard.

RIMG0346.JPGRIMG0349.JPGRIMG0352.JPG A PLOUDIRY comme ailleurs, la mort est très présente dans les mentalités comme dans le quotidien de la population: même en plein âge d'or de la Bretagne, les épidémies font rage, notamment dans les années 1630.

RIMG0354.JPGRIMG0359.JPGRIMG0362.JPG Si le calvaire de l'enclos est modeste, le porche de l'église (1665) varie avec ambition le modèle Renaissance inauguré à LANHOUARNEAU (1582) et SAINT-HOUARDON de LANDERNEAU (1604).

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Bien que dépourvu de couronnement, il s'inspire par la finesse de sa sculpture et l'originalité de son décor intérieur. On y remarque deux sphynx, thème popularisé au siècle précédent par la Porte égyptienne du Château de Fontainebleau.

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Quant à l'église reconstruite en 1700 (le clocher en 1854), son architecture neutre met en valeur les deux rétables des transepts, oeuvre de Jean Berthouloux qui fut dans les années 1650 le grand rétablier de la région.

RIMG0383.JPGRIMG0387.JPGRIMG0399.JPG Et face à la remarquable chaire à prêcher, un ange soutient la tête du Christ dans une très délicate Pieta.   

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Bonne journée, DIDIER  

 

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 19:01

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Qu'est-ce qu'un enclos paroissial?   IMGP4432.JPG

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L'enclos paroissial désigne l'espace cerné par un mur, renfermant l'église et diffrentes annexes:

* le cimetière, aujourd'hui souvent dépourvu de tombes,

* l'entrée monumentale donnant accès à l'enclos,

* le calvaire,

* l'ossuaire destiné à l'origine à recevoir les ossements provenant de l'église,

*le porche et la sacristie annexés à l'église.

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La notion d'enclos paroissial a été forgée dans la région du Finistère nord. Non que le Léon en ait le monopole: que l'église soit entourée d'un cimetière clos est un principe général à la fin du Moyen-Age.

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Mais ici, l'église et ses annexes ont bien une monumentalité exceptionnelle. Parce que les enclos ont bénéficié de la prospérité de lâge d'or breton (XV°-XVII°S) particulièrement là où l'on fabriquait les toiles de lin.

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Parce qu'ils ont bénéficié d'un contexte intensément religieux, un catholicisme roman unanime, cherchant à impressionner, à éduquer, à séduire; un catholicisme breton aussi, très attaché à son clocher, à ses saints et à ses morts.

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Le circuit des enclos: les 23 enclos paroissiaux entre Brest, Landerneau, Landivisiau et Morlaix:

 

Saint-Thégonnec, Ploudiry, Guimiliau, Plounéour-Menez,

Lampaul-Guimiliau, Commana, Plourin-les-Morlaix, Pleyben,

Saint-Servais, Sizun, Saint-Herbot, La Roche-Maurice, Dirinon,

La Martyre, Bodilis, Loc-Eguiner, Locmélar, Pleyber-Christ et Plougouven.

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PENCRAN: Quand la tradition s'ouvre à la nouveauté.

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Dans une région qui a largement succombé aux séductions de la Renaissance puis du baroque, PENCRAN offre une église gothique encore proche de kla chapelle que les habitants ont voulu reconstruire en 1553, "en l'honneur de Dieu, de la Vierge et de Sainte Appoline", comme on peut le lire sur le porche.

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Un volume simple, une nef et ses bas-côtés, sans chapelles adjacentres; un chevet plat comme on les conçoit à la fin du Moyen-Age, percé d'une grande verrière flamboyan,te; à l'intérieur, point de rétable mais un mobilier gothique dont la pièce maîtresse est la descente de la croix, magnifique groupe sculpté en 1517.

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Cette atmosphère gothique, les siècles suivants l'ont globalement respectée peut-être par scrupule d'y porter la main. La grande réussite est le porche sud entièrement en kersanton, remarquable par sa conception et son décor. Si le groupe de la Nativité du tympan est mutilé, les voussures regorgent de feuillages, d'anges et d'épisodes de l'Ancien et du Nouveau Testament.

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A l'intérieur, les restes de polychromie sont manifestes. Un sommet du gothique breton... mais au milieu du XVI° S., les habitants de PENCRAN n'ignorent pas le goût nouveau de la Renaissance, et ils le réservent au premier des apôtres: à l'intérieur par le dais surmontant Saint Pierre.

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La Renaissance est donc là, mais elle s'épanouit en dehors de l'église, dans cet ossuaire de 1594 qui dit sans ambage ce qu'il est, en caractères romains et en langue bretonne: chapelle de Saint Eutrope et charnier pour mettre les os du peuple. 

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L'enclos de PENCRAN comporte aussi deux calvaires: du côté nord, trois fûts s'élèvent au-dessus de l'entrée monumentale. C'est peut-être ici, en 1521, qu'a germé l'idée de la double traverse qui permet de multiplier les personnages: elle fera bientôt école dans toute la région.

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Le côté sud a aussi son calvaire,avec à son pied la même figure de Marie-Madeleine. 

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 La Roche-Maurice

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images des enclos de PENCRAN, de La MARTYRE, de PLOUDIRY, de La ROCHE-MAURICE et de SIZUN.

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 22:07

Le 13 mars 2013, la rando nous a fait longer  le remarquable paysage littoral entre la plage de Goulien et la plage de Lostmarc'h.

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La Pointe de Dinan. Une pointe de Bretagne, en presqu'île de Crozon. Elle est située au sud-ouest sur le territoire de la commune de Crozon. Elle offre une vue magnifque sur l'anse de Dinan et la pointe de Pen Hir et ses tas de pois.

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Une de ses extrêmités forme comme une forteresse naturelle à l'allure d'une ruine de château, avec son arc tel un pont-levis, c'est pour cela qu'on trouve souvent l'appellation château de Dinan pour cette formation rocheuse.

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Presqu'île de Crozon ;  Pointe de Dinan

La pointe de Dinan, appelée aussi le château de Dinan, du fait de son aspect massif et ruiné. Le site n'a rien à envier à celui du cap de la Chèvre. Promontoire livrant de superbes échappées sur roches et falaises déchiquetées. Petite plage de galets dans une crique au pied de l'observatoire. Chaos rocheux dans la mer.

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La pointe de Dinan, également appelée Château de Dinan (avec son pont-levis !), est un site pas très connu par les touristes, et pourtant, quelle beauté ! Avec ses falaises déchiquetées, ses petites plages de galet, sa vue magnifique sur l’anse de Dinan et la pointe de Pen-Hir et ses tas de pois, le site mérite plus que quelques instants. A titre personnel, c’est mon site préféré sur la presqu’île, voilà !

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La partie de la randonnée entre la plage de Goulien et Lostmarc'h nous fait aller de criques en falaises. On y a vu l'éperon barré de Lostmarc'h (monument historique): c'est un système de défense qui date de l'âge de fer. Les deux barres à la base de cette pointe qui s'avance dans la mer sont deux énormes levées de terre, au sommet desquelles  étaient probablement dressées de palissades. Derrière ces protections se réfigiaient des populations locales en cas d'agressions ennemies.

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LOSTMARC'H: c'est un spot très connu pour pratiquer le surf. LOSTMARC'H c'est aussi une chaîne de distribution de produits cosmétiques (eaux de toilette, crème pour les mains, ...)

De nombreux évènements de mer se sont déroulés à proximité de la plage de LOSTMARC'H: en voici quelques récits d'époque.

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Le 25/01/1873 : — On écrit le 20 janvier à "l'Electeur" : « Hier 19, vers une heure de l'après-midi, le navire anglais Wildfour, capitaine Nattras, allant d'Oran à Newcastle avec un chargement de minerai de fer et de paille de marais, a naufragé sur la pointe de Lostmarc'h, située entre le Cap de la Chèvre et la Pointe-aux-Pois, où, en moins d'une demi-heure, il a été complètement démoli. Les débris du navire et une grande quantité de paille de marais ont été, par la violence de la mer promptement jetés sur le rivage.

« Les onze hommes composant l'équipage déclarent, qu'après une lutte de quelques jours contre la tempête de S-O. et une mer effroyable, le navire fut désemparé de son mât de misaine et de son gouvernail. Ne voyant aucun moyen d'éviter le naufrage, ils s'embarquèrent dans leur chaloupe, à un mille environ de la Pointe-aux-Pois et guidés par les signaux du sieur Sévellec, maître guetteur du sémaphore, ils atterrirent sans accident à l'abri de cette pointe.

La perte éprouvée approche de 500.000 fr. Le capitaine, qui est en même temps l'armateur, affirme que rien n'est assuré. »

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Le 02/10/1874. — On nous écrit le 29 septembre: — Les employés de la Douane de Morgat, en faisant tout récemment une reconnaissance de nuit sur leur pantière droite, ont arrêté, à 3 heures du matin, près du bois de la Palue, Ménesguen (Jean-Louis) et Penhoat (Jean-Marie), du village de Brégoulou en Crozon, porteurs d'une pièce de bois, venue épave sur la plage de Lost-March, et qu'ils venaient de soustraire.

Procès-verbal de cette contravention leur a été déclaré par les agents des Douanes ; et les deux inculpés se sont entendu condamner, il y a quelques jours, par le Tribunal civil de Châteaulin, à 50 francs d'amende chacun et aux frais de procédure. « Malédiction ! » disait Ménesguen à Penhoat en sortant du Tribunal, « Je t'avais bien dit que nous serions grondés. »

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Le 04/03/1897. — Hier est venu en plein à la côte, à Lost-March, commune de Crozon, le côté bâbord d'un navire de 500 à 600 tonneaux environ. L'avant et l'arrière du bâtiment manquaient absolument à ce débris, qui mesure 21 mètres de long sur 7 mètres de profondeur, de la quille aux bastingages. Tout indique que cette partie du navire était doublée en cuivre. Les clous qui retenaient ce doublage sont restés sur le bois avec quelque fragment du métal.

L'épave ne paraît pas avoir séjourné longtemps à la mer. Le bâtiment auquel elle appartenait devait être chargé de bois du Nord.

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 18:27

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L'église Saint-Louis de Brest est un monument de style moderne érigé pendant la reconstruction de Brest, après la Seconde Guerre Mondiale sur les ruines de l'ancienne église Saint-Louis. L'église est consacrée au roi Louis XI de France.

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La nouvelle église est construite entre 1953 et 1958 après concours par le groupe d'architectes Yves Michel, Jean Lacaille, Jacques Lechat, Yves Perrin et Hervé Weisbein. L'église Saint-Louis est la plus grande église française reconstruite après guerre.

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D'architecture verticale, l'église Saint-Louis s'inspire d'églises modernes de la Suisse germanophone (Bâle). 

De dimensions imposantes, l'édifice est long de 95 mètres, large de 27 mètres et haut sous la voûte de 24.5 mètres.

Bien que l'éfifice reste controversé et d'une certaine manière inachevé avec son clocher tronqué et certains habillages manquants, la nouvelle église Saint-Louis est un des rares bâtiments du Brest reconstruit, dont la conception fit peuve de volonté architecturale et de novation: l'art moderne omniprésent à l'intérieur de l'église y est particulièrement soigné. 

P1360155.JPGP1360157.JPG  Le Square Marc SANGNIER. 

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La place Marc Sangnier est bien délimitée par trois bâtiments administratifs (la caisse primaire d'assurance maladie, la trésorerie générale du Finistère, les service du commissariat des armées), située à l'emplacement de la Place de la médisance d'avant-guerre. 

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La librairie DIALOGUE fait face à la trésorerie générale. Dans le coin nord-est du square est érigé le monument aux Morts des Démineurs.

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Marc Sangnier, né le 3 avril 1873 à Paris et  mort le 28 mai 1950 à Paris, est journaliste et homme politique français. Il est pionnier du mouvement des Auberges de Jeunesse en France.

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    Militant pour un catholicisme progressiste.

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Sa devise: "L'amour est plus fort que la haine."

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bas de la rue Pasteur, le pont de RecouvranceP1360650.JPG

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 02:36

LE JARDIN DES EXPLORATEURS, Belvédère de la Rade de Brest.

Pour se rendre au jardin des explorateurs, on passe devant la Maison de la Fontaine et la fontaine de Recouvrance sur laquelle est inscrit:

"Si ta soif, Brestois,

Si ta soif est apaisée

Par cette onde

Grâce au maire LUNVEN,

Gardes-en souvenir

Dans ton coeur reconnaissant."

"Lunven, sieur de Kerbizodec, natif de Recouvrance, maire de Brest, fit construire cette fontaine en 1761, remise en eau en 1992, Pierre MAILLE étant maire."

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Dans ce musée en plein air, on peut découvrir les descriptions ou des échantillons de:

la SERRE DE VOYAGE pour traversée, à l'action de la lumière,  

le VASE, utilisation de tronçons de bambous pour le transport de plantes des colonies en France,

la CAISSE du jardinier anglais Luschnath,

la BOUDEUSE qui était la frégate commandée par Bougainville lors de son tour du monde de novembre 1766 à mars 1769

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la RECHERCHE et l'ESPERANCE: la Recherche, flûte sur laquelle d'Entrecasteaux avait mis son pavillon pour l'expédition destinée, en particulier, à retrouver les traces de La Pérouse. En septembre 1791, la Recherche, commandée par d'Auribeau et l'Espérance commandée par Huon de Kermadec, quittent Brest.

Etienne RAOUL, né à Brest le 23 juillet 1815, Etienne Raoul appartient à une famille de marins, il devient médecin et constitue un important herbier de Nouvelle-Zélande...

Jacques Julien de LA BILLARDIERE, né à Alençon le 23 octobre 1775, médecin spécialisé en botanique,a ccompagne d'Entrecasteaux lors de son expédition à la recherche de La Pérouse...

Philibert COMMERSON, naturaliste (18 novembre 1727-13 mars 1773), diplômé de médecine à Montpellier, il s'intéresse très tôt aux sciences naturelles. Recommandé comme naturaliste à Bougainville par Buffon, il embarque en 1767 à bord de l'Etoile, une expédition chargée par Louis XV de négocier avec les Espagnols la restitution de l'archipel des Malouines.

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le SISYRINCHIUM, est un genre de plantes vivaces de la famille des Iridaceae. Il existe entre 70 et 150 espèces (selon les auteurs), toutes originaires du Nouveau Monde. 

Louis Antoine de BOUGAINVILLE, né à Paris le 11 novembre 1729, avocat au Parlement de Paris, chef d'escadre pendant la guerre d'indépendance américaine...  

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Ce petit tour d'horizon m'a permis de comprendre que l'histoire est ainsi au rendez-vous rive droite de la Penfeld, dans le mythique quartier de RECOUVRANCE, au Jardin des Explorateurs. Celui-ci, en surplomb de la Penfeld et la Rade de Brest offre une vue imprenable sur celles-ci ainsi que sur le château de Brest. Ainsi, à l'abri du mur de la Batterie du Cavalier, ce jardin témoigne de l'importante contribution de Brest aux expéditions maritimes du 18° siècle.

P1340158P1340162.JPGP1340164.JPGP1340167.JPGP1340177.JPGCe jardin abrite une collection de plantes rapportées par quatre explorateurs partis de Brest: Louis Antoine de Bougainville, Jacques Julien Houdon de la Billardière, Etienne Raoul, Philibert Commerson; Elles sont réparties en cinq zones géographiques: Asie, Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande, Australie, Amérique du Sud.

Les images de l'églises postées dans cet article représentent l'église Saint-Sauveur de Recouvrance. La Maison de la fontaine  est l'une des plus anciennes maisons brestoises. 

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le reportage a été réalisé le 8 décembre 2012, les fleurs étaient par conséquent en hibernation...

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 et la marine se préparait pour attaquer AQMI au Mali???... LOL

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 23:26

La Laïta: estuaire formé de l'Ellé et l'Isole après leur confluence. On l'appelle assi, à son embouchure, la rivière du Pouldu. C'est un fleuve côtier soumis à la marée qui prend naissance à Quimperlé au point de confluence de l'Ellé et de l'Isole.

Il serpente depuis Quimperlé en direction du sud vers l'Océan Atlantique. Il s'y jette au port du Pouldu après un parcours légèrement sinueux de 17 km.

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Son tracé sert de frontière naturelle entre les départements du Finsitère et du Morbihan. L'entrée de la ria est rendue difficile d'accès à cause d'un banc de sable sous-marin mouvant. Lorsque le vent souffle du sud ou d'ouest une barre se forme rendant la navigation dangereuse.

Toutes les photos du présent article sont prises à l'embouchure de la Laïta à Guidel-Plage.

 P1330999.JPGP1340001.JPGP1340010-002.JPG  La légende du passeur de la Laïta.

Il y a bien longtemps, le seul moyen de franchir la Laïta au Pouldu était de héler le vieux passeur nomé LIETRAM. En effet, son bac, le "RIFLOAN" permettait de passer d'une rive à l'autre de la rivière. Un soir d'été, où la brume était dense, GWERN et ERWANA, deux jeunes fiancés de CLOHARS décident de se rendre à une fête à GUIDEL.

P1340011.JPGP1340012.JPGP1340013.JPGP1340016.JPG  GWERN héla LIETRAM, qui dans la nuit profonde vint chercher les deux fiancés. ERWANA monta alors dans le bac suivie de GWERN. Mais juste avant le départ, GWERN voyant sa pipe éteinte, s'aperçut qu'il n'avait pas de feu. Son oncle habitant à deux pas, il décida donc de redescendre afin d'aller la rallumer.

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Lorsqu'il revint quelques instants plus tard, le "RIFLOAN" n'était plus là, ERWANA et LIETRAM avaient disparu dans la brume. Le jeune homme qui jusque-là riait lorsqu'il entendait parler de la légende de la mort aux veillées, s'effondra sur la rive et se mit à sangloter en pensant qu'il avait eu grand tort de ne pas croire à cette légende.

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C'est alors qu'une belle dame toute vêtue de soie, tenant une branche de buis dans sa main droite sortie de nulle part, s'approcha de lui et murmura: "Bonsoir GWERN, je suis la fée ENIBAS: prends ce morceau de buis, grâce à lui le passeur ainsi que ta fiancée te seront rendus. Quand ils seront de retour, monte dans la braque, le buis vous protégera ERWANA et toi."

P1340027.JPGP1340028.JPGP1340029.JPG Après quelques instants de silence, le jeune homme étonné et soulagé vit aparaître dans la brume ERWANA et LIETRAM. Il monta aussitôt dans la barque, mais d'un caractère impétueux, GWERN ne put, face au passeur contenir sa colère et frappa violemment celui-ci  avec la branche de buis, une lutte s'engagea alors et provoqua tellement de tangage que LIETRAM, ERWANA et GWERN tombèrent dans la Laïta. La jeune fiancée et le vieux passeur disparurent à jamais...

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Quant à GWERN, son corps fut rejeté sur la rive où il se transforma en un très vieux chêne, sans doute pour lui apprendre la sagesse...

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D'ailleurs, pour vous prouver la véracité de cette histoire, il vous suffira, un soir de grand vent de vous promener de ce côté de la Laïta et vous entendrez sûrement les plaintes d'ERWANA dans les branches du vieux chêne le long de la rive... 

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 17:59
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Le paysage Breton est parsemé de jolies chapelles et calvaires richement sculptés.  Les chapelles sont parfois isolées sur une colline comme celle du Manéguen, ou situées dans un village ou en ville, parfois près d'une église plus grande.  Certaines chapelles sont entourées d'un mur (l'enclos paroissial).  A l'intérieur de l'enclos se trouvent souvent un cimetière et un calvaire sculpté dans le granit.120802-Hanvec-N-D-de-Laurette--7-.JPG  120802-Hanvec-N-D-de-Laurette--9-.JPG
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Au cours de nos randonnées hebdomadaires, nous visitons nombre de ces calvaires et chapelles. Les premières images du présent article montrent Saint Convac dans la forêt domaniale du Gars (L'Hôpital-Camfrout à 5 km et Hanvec à 6 km) la fontaine St-Pol (Tréoc) Nord/forêt domaniale du Gars, Notre-Dame de Laurette (1629-1634) et sa fontaine-calvaire de Coatnant (hameau) près d'IRVILLAC.   120802-Hanvec-N-D-de-Laurette--15-.JPG    
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Par exemple, Chapelle de La Vraie Croix (XVIIIe siècle) : un chevalier breton, revenant de Croisade, rapportait un morceau de la Vraie Croix, qu'il perdu et qui fut retrouvé dans un nid de pie au sommet d’une aubépine.  Une chapelle fut donc construite à hauteur du nid.   120802-Hanvec-N-D-de-Laurette--22-.JPG 
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Aux XVIe et XVIIe siècles, la Bretagne était riche et le sentiment religieux très fort. Ces deux éléments étaient grandement à l'origine de la prolifération des enclos paroissiaux. En effet les paroisses, en plus du revenu des propriétés et fermes, bénéficiaient beaucoup de la prospérité générale. D'importants dons en nature (coupons de toile, animaux etc.) étaient faits à la sortie de la messe dominicale aux "fabriques", notables élus chaque année pour gérer les biens de la paroisse. Des ventes aux enchères avaient parfois lieu tout de suite après devant l'église et rapportaient énormément d'argent.
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Riches donc, avec l'accord et le soutien des fidèles, les paroisses se lançaient dans l'édification des enclos paroissiaux. C'étaient des signes extérieurs de richesse à la gloire de Dieu. Le phénomène de concurrence et d'émulation entre bourgs et villages intervenait aussi. Les paysans pauvres éprouvaient de la fierté à posséder la plus belle église de la région, au même titre que les nobles locaux. Ceux-ci, en revanche, en y consacrant tant d'argent, donnaient l'impression de se faire pardonner d'être riches.
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Beaucoup de calvaires furent érigés pour conjurer la peste de 1598 ou en action de grâces après sa disparition. C'est Louis XIV qui amorça la chute de l'art breton en provoquant (pas sans arrière-pensées politiques) l'affaiblissement économique de la Bretagne. Puis les guerres avec l'Angleterre (où les Bretons vendaient du lin) faisaient bien évidemment cesser tout commerce. Le coup de poignard final était un édit du roi de 1695 interdisant toute construction nouvelle sans nécessité reconnue. Ainsi la Bretagne cessa toute production de grande ampleur.   120802-Hanvec-N-D-de-Laurette--41-.JPG
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Le calvaire : Ces petits monuments de granit, foncièrement breton, groupent autour du Christ en croix des épisodes de la vie de Jésus et de la vierge Marie. Les calvaires sont une extension du menhir christianisé et de la croix de chemin (on en rencontre des milliers dans la campagne bretonne), narrant les épisodes de l'histoire sainte, véritable livre d'images en granit, "la bible des pauvres" destinée autrefois à l'instruction du peuple. Les calvaires avaient donc une fonction pédagogique prononcée: tout en prêchant, le prêtre l'utilisait pour enseigner le catéchisme ou l'histoire sainte à ses ouailles.   120808-saint-Urbain--5-.JPG  120808-saint-Urbain--9-.JPG
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Un grand calvaire met sous les yeux l'histoire de la Vierge et du Christ, les mêmes scènes qu'on retrouve au portail d'entrée ou dans les vitraux d'une cathédrale. Les sculpteurs choisissaient les scènes au gré de leur inspiration, sans les grouper de façon chronologique. Certaines se reconnaissent au premier coup d'œil, d'autres, plus au moins abîmées, sont traitées plus sommairement. Aux récits de l'évangile s'ajoute la vie des saints locaux. Pour héberger tous les personnages, qu'on s'amuse de voir vêtus à la mode bretonne de l'époque, le socle s'agrandit, les consoles se multiplient.   120808-saint-Urbain--18-.JPG  120808-saint-Urbain--21-.JPG
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Les clichés qui se succèdent ont été obtenus le 8 août 2012, l'église de Saint-Urbain, le calvaire CROAZ ar BORN, entre Kerglouaren à son ouest et Kerlavannec à son est (Coat Cesson), calvaire Ty Croaz (sud/La Martyre/2 km), une croix celte (Prat Ilis, Kerdaoulas: sud/St-Urbain/1 km) et le 22 août 2012la fontaine et calvaire de la Chapelle Neuve (W/Menez Hom/1.5 km) à Saint-Nic, entre Telgruc et Plomodiern.  120822-menez-hom--4-.JPG  120822-menez-hom--5-.JPG
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Un calvaire est, dans sa forme la plus modeste, une image représentant la colline où Jésus-Christ fut crucifié. Le lieu où il s'érige sert de pèlerinage et est inclus dans un circuit de quatorze autres lieux qui évoquent les principaux moments de la Passion (crucifixion, etc...) de Jésus-Christ.   121128-Le-Cloitre-Pleyben--5-.JPG   121128-Le-Cloitre-Pleyben--6-.JPG
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Les calvaires bretons représentent souvent d'autres personnages entourant la croix. Parfois, deux autres croix se dressent aussi sur le rocher, en arrière-plan ou de part et d'autre de celle du Christ : celle du « bon larron » et celle du « mauvais larron ». La Bretagne compte une multitude de calvaires préservés et particulièrement riches en personnages, dont le plus ancien est celui de la Chapelle Notre-Dame-de-Tronoën sur la commune de Saint-Jean-Trolimon au sud du Finistère, près de la Pointe de la Torche. Sept calvaires bretons sont dits « monumentaux », ceux de Saint-Thégonnec, Guimiliau, Pleyben, Plougastel-Daoulas, Plougonven, Guéhenno et de St Jean Trolimon.  121128-Le-Cloitre-Pleyben--11-.JPG  121128-Le-Cloitre-Pleyben--12-.JPG
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Guéhenno, classée Commune du Patrimoine Rural, possède l'unique calvaire monumental du Morbihan, bien loin des diocèses de Cornouaille et de Léon. Saint-Jean-Trolimon, dans le Pays Bigouden, est une halte privilégiée sur la Route des vents solaires. Pleyben, le nom de cette paroisse est consigné depuis le XIIème siècle dans le cartulaire de l'Abbaye de Landévennec. Suivant une toponymie répandue « ple » proviendrait de « ploe », la paroisse, dont « Iben » en serait le fondateur. Pleyben, escale touristique vivante et gourmande où se découvrent son enclos paroissial, sa fabrique de chocolat et sa base nautique bordant le Canal de Nantes à Brest.  121128-Le-Cloitre-Pleyben--17-.JPG  121128-Le-Cloitre-Pleyben--19-.JPG
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Plougastel Daoulas, la devise de Plougastel « Sur terre et sur mer » - War zouar ha war vor – affirme le positionnement géographique de cette presqu'île du bout du monde, ouverte sur la Rade de Brest et encadrée par les rivières de l'Elorn et de Daoulas.
La commune de Guimiliau se révèle être un véritable centre d'attraction pour les amateurs d'art et les touristes désireux de découvrir une certaine identité de la Bretagne. Son enclos paroissial est en effet considéré comme l'un des plus somptueux de la Vallée de l'Elorn.  121128-Le-Cloitre-Pleyben--26-.JPG  121128-Le-Cloitre-Pleyben--29-.JPG
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Saint Thégonnec , son territoire vallonné, bordé par le ruisseau de Coatoulsac'h à l'est et de la rivière de la Penzé à l'ouest, fait partie du bassin de l'Elorn ; un lieu marqué par le nombre exceptionnel de monuments religieux qui y ont été édifiés.
Plougonven fait partie des Communes du Patrimoine rural et du Parc Naturel Régional d’Armorique grâce, notamment, à un patrimoine naturel exceptionnel. Son patrimoine architectural l'est tout autant et permet de découvrir un enclos paroissial, des manoirs et d'anciennes fermes qui sont le reflet de la richesse paysanne des temps passés.
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Chapelle Saint-Voarin, patrimoine rural et religieux, commune de Cloître-Pleyben: reconstruite presque entièrment au VIIIème siècle, cet édifice figure parmi les possessions de l'abbaye de Landévennec au XIème siècle. A l'intérieur, on peut observer le blason d'une famille noble et l'on reconnaît une hermine sur un autel latéral. On retrouve aussi une sculpture de Saint-Voarin, évêque. Auprès de lui, une jambe, attribut qui lui est attaché en tant que guerrisseur. Une fontaine de dévotion, reconstruite en 1824, accueillait autrefois les personnes invalides. Des miracles ont eu lieu à Saint Voarin!
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Chapelle Saint-Jean-Baptiste, patrimoine rural et religieux, commune de Cloître-Pleyben. Les chevaliers de Malte seraient à l'origine de sa construction. Située dans le Coat-Illis-Ven, "le bois de l'église blanche", cet édifice est restauré au cours du XVIIème siècle. Le portail d'entrée, de style classique, comporte deux pilastres soutenant un fronton cintré surmonté d'une piéta. Une fontaine miraculeuse située à proximité de la chapelle était le rendez-vous des pèlerins recherchant une guérison des yeux.
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Chapelle de la Madeleine, patrimoine rural et religieux, commune de Pleyben: cette chapelle est construite sur une fontaine aujourd'hui tarie, encastrée au bas du pignon ouest près du portail. Elle est située sur le territoire de la Tréffléau, dépendant de la seigneurie de Quillien. Mentionnée dès 1500 d'après des papiers de famille de M. Kerret du château voisin de Quillien. Elle est restaurée à plusieurs reprises, en 1731, 1858, 1980 et 1994. La chapelle n'est pas vendue à la Révolution et reste prééminence des seigneurs de Quillien, la vitre du midi affiche aujourd'hui encore les armes de la famille et livre leur devise: "Tevel ha gober", se taire et agir. 
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SAINT SERVAN (19 000 hab.). Rattachée en 1967 à Saint-Malo, cette ancienne commune est devenue un quartier malouin. Saint Servan est située sur l'emplacement de l'ancienne cité d'Aleth. Durant la Révolution, la commune (de Saint Servan) porte le nom de Port Solidor.

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La cité romaine d'Aleth était le centre d'une grande région agricole importante. Le petit vilage maritime devint une cité importante dotée d'une véritable enceinte fortifiée. Vers 370 ap. J.-C. les troupes romaines cantonnées à ALETH quittent la cité et les premiers Bretons débarquent.

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P1320814.JPGP1320815.JPG  Des pans de mur d'enceint de l'ancien castellum romain, épais d'un mètre cinquante d'épaisseur sont toujours visibles. 

Dans le Port Solidor, les archéologues ont découvert, en 1973, les restes d'une station de pompage de l'époque romaine qui approvisionnait les bateaux en eau douce ainsi que 7 canalisations débouchant sur des fontaines.

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Siège d'un évêché (confirmé au VIIIème siècle) la cité d'Aleth était dotée d'une cathédrale  (Saint Pierre) dont le choeur et les soubassements subsistent aujourd'hui. L'instalation des Vikings sur la Rance pendant 30 ans serait à l'origine de la cathédrale vers 1150 sur le rocher voisin de Saint Malo.

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La Tour Solidor fut édifiée entre 1379 et 1380 par le duc Jean IV sur les fondations de l'ancienne tour viking d'Oreigle pour contrôler le trafic sur la Rance, face à Saint Malo qui a intégré alors le Royaume de France.

P1320821.JPGP1320829.JPGP1320831.JPGP1320833.JPGP1320832.JPG Sous la monarchie, l'Empire et la troisième République on construit à Saint-Servan des bateaux. Cette activité économique avec la pêche à la morue connaîtra un déclin relatif vers 1850.

P1320836.JPGP1320837.JPGP1320838.JPGP1320839.JPGP1320840.JPG

En 1920, la commune est nommée Saint-Servan-sur-Mer. En 1967, Saint-Servan-sur-Mer fusionne avec les communes de Paramé et de Saint-Malo, elle est désormais un quartier de Saint-Malo.

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La tour Solidor est un donjon fortifié composé de trois tours réunies par de petites courtines, monument historique depuis 1886. Dérivé des mots  bretons steir dor, son nom signifie "porte de la rivière".

P1320848.JPGP1320850.JPGP1320851.JPGP1320852.JPGP1320854.JPG De la cale Solidor, un bac à passagers et véhicules traversait régulièrement la Rance vers Dinanrd avant la mise en service du Barrage de la Rance en 1967. La Tour Solidor héberge depuis 1970 un musée des cap-horniers qui réunit les collections du musée de Saint-Malo sur la navigation au long cours et les cap-horniers.

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P1320868-001.JPG Pour contrôler l'insoumise ville de Saint Malo, ce donjon fortifié a été tour à tour bastion, prison et aujourd'hui mémoire de la navigation malouine. On peut apprécier le parfait état de cette architecture militaire médiévale.

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  La vue depuis le balcon au sommet de la tour est exceptionnelle sur l'embouchure de la Rance et sur les remparts de la cité corsaire et ville close de Saint Malo.  

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 06:31

56 ha, 2800 m. de long, de 25 à 800 m. de large, avec un point culminent à 9 m. et une altitude moyenne de 1,5 m, la longueur de ses digues atteint les 2473 m.

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Les Sénans et les Sénanes, termes utilisés par les continentaux, car les originaires de l'île se nomment eux-mêmes les "îliens" étaient 330 hab. en 1720, puis 654 hab. en 1867, 1328 hab. en 1936 et 223 hab. dont une centaine résidents permanents même en hiver en 2008. Sur les 352 logements, 62% sont secondaires.

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Rentrée scolaire 2011: à l'Ecole primaire = 6 élèves (une institutrice et une aide maternelle) et au Collège des Iles du Ponant = 5 élèves à Sein (une assistante d'éducation et des professeurs itinérants + visioconférence avec une autre île du Ponant).

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La pêche était vitale jusqu'en 1950 où la baisse importante des captures sur les lieux de pêche habituels obligea les Sénans à draguer la coquille Saint-Jacques en rade de Brest. La saison de pêche dure six mois, aussi les familles suivent et s'installent dans les ports de la rade. Certaines s'y fixeront.

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Après l'hiver si rigoureux 62-63 où le stock de coquilles Saint-Jacques fut éradiqué, les îliens vont en baie de Saint-Brieuc et les familles se logent à Saint-Quay-Portrieux et Binic.

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En 1972, les cours de la coquille briochine s'effondrent , alors la flottille sénane pousse jusqu'en baie de Seine. Les familles s'installent à Port-en-Bessin.

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Aujourd'hui, il ne reste plus que 2 pêcheurs à l'année et 3 à la saison.

Le tourisme est devenu le moteur de l'activité économique.

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Le développement de la production d'huîtres en 2009 laisse entrevoir une diversification bienfaitrice pour l'avenir de l'île.

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La production d'eau douce est réalisée uniquement par désalinisation de l'eau de mer (aucune nappe phréatique sur l'île). Une île naturellement précurseur du développement durable et des économies.

1-pres-generale--9-.JPG1-r-eglise-st-guenole--1-.JPG  L'église Saint Guénolé: celle-ci fut construite de mars 1901 à juillet 1902.

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La commune poursuit la réhabilitation des murets de "pierres sèches", patrimoine du paysage îlien.

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2-murets--2-.JPG     Autrefois, du temps où l'île devait vivre en autarcie, ces murets délimitaient les petits champs et protégeaient des vents et des embruns les maigres cultures que les îliens pratiquaient pour assurer le quotidien avec le poisson qui ne partait pas à la vente. 

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Le cimetière des Cholériques: la dernière épidémie de choléra toucha l'île de Sein le 4 décembre 1885. Sur les quelques 800 habitants de l'époque, 78 furent atteints et 24 succombèrent à la maladie.

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Le docteur Gouzien parvint à convaincre les îliens d'inhumer les victimes dans un lieu éloigné du centre du bourg où se situait le cimetière, accolé à l'ancienne église (sur l'emplacement actuel de la mairie).

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Depuis, à ce qu'on dit, les Sénanes adoptèrent définitivement l'habt de deuil, portant la célèbre coiffe noire, la "jibilinnen".

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Les Français Libres de l'île de Sein: petite île de 56 hectares située au large de la Bretagne, en face de la pointe du Raz, l'île compte un millier d'habitants à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

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Outre le nom des victimes militaires de la Grande Guerre, le monument aux morts porte les noms des soldats morts durant la Seconde Guerre mondiale et notamment les Français Libres. A noter, sur une des faces, l'indication de "trois victimes civiles d'un sous-marin boche".

4-Francais-Libres--4-.JPG  128 Sénans répondront à l'Apel du 18 juin 1940 et gagneront l'Angleterre sur leurs bateaux de pêche formant ainsi le premier contingent de la France Libre. Lorsque le 5 juillet 1940, le général de Gaulle passera en revue les volontaireset les interrogera sur leur origine, 144 d'entre eux répondront "de l'île de Sein, mon Général", ce qui lui fera dire: "Cette île de Sein, c'est donc la moitié de la France!"

4-Francais-Libres--1-.JPG  Le monument des Français Libres porte la phrase: "Le soldat qui ne se reconnaît pas vaincu a toujours raison", surmonté de la devise bretonne: "Kentoc'h Hervel" qui signifie "Plutôt mourir".

Ce mémorial de granite sculpté par M. Quivillic fut inauguré par le général de Gaulle lors de seconde visite officielle à Sein, le 7 septembre 1960.

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Près de l'hôtel-restaurant Ar Men, ultime bâtisse en quittant le bourg, est déposée l'hélice du vapeur "Hélène", échoué en décembre 1929. Une des pâles témoigne de la violence du choc.

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La salle du restaurant Ar Men est décorée de toiles du célèbre artiste Fanch Moal.

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Le Phare de l'île de SEIN: hauteur: 51 m. (53 m. au dessus de la mer), nombre d'éclats: 4, espacés de 25 secondes, portée: 27,5 milles (51 km).

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Le premier phare mis en service en 1839 a été dynamité par les Allemands le 4 août 1944.

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Jusqu'au 11 juin 1945, aucun feu n'éclaira la chaussée de Sein, à cette date fut installé un pylône métallique.

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La construction du phare actuel (Phare de Goulenez), en béton pour la tour et en granite de Huelgoat pour la façade débuta en 1950 et c'est en 1951 que son feu se ralluma.

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La chapelle Saint-Corentin: reconstruite au XVIIème siècle sur les fondations d'un ancien ermitage, elle se dégrada à nouveau. C'est en 1970 qu'elle fut rebaptie.

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Anecdote: la statue de Saint Corentin, évêque de Cornouaille avait une crosse à la main. Lorsque les marins voulaient que le vent changeât, ils tournaient le bâton pastoral vers le point cardinal souhaité.

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Il arrivait que le ciel n'entendait pas les prières et le pauvre Corentin en subissait les conséquences: il était vilainement fouetté, bouté sans ménagement hors de chez lui, bafoué, couvert de goémon.

7-st-corentin-1.JPG8-gueveur-1.JPG  Corne de brume blanche du Guéveur:  20 mètres au-dessus de la mer, dynamitée par les Allemands en 1944 et reconstruite en 1947, cette corne de brume n'est plus utilisée aujourd'hui dans sa fonction.

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Le phare de l'île de Sein rend hommage à Charles Beautemps-Beauprè, né le 6 août 1766 à La Neuville-au-Pont (Marne). Il est élève au Dépôt des cartes et plans de la Marine en 1783 où il collabore à la préparation des cartes que Lapérouse emporta dans son fameux voyage.

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En 1791, il part pour une campagne de 5 ans à bord de "La Recherche" avec l'amiral d'Entrecasteaux, il mettra au point des procédés de lever sous voile des cartes. Napoléon le charge dès 1799 à la reconnaissance hydrographique de la côte de Dunkerque puis de divers autres travaux. 

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En 1816, Beautemps Beaupré commence la réfectyion complète de l'hydrographie des côtes de France, opération de 23 ans. Prêchant l'exemple lors des travaux, formant ses ingénieurs, Beatemps Beaupré a bien mérité le titre de "Père de l'hydrographie". Il disparaît en 1854 à l'âge de 88 ans. 

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 19:24

Le samedi 14 juillet 2012, deuxième jour de la fête internationale de la mer et des marins, nous avons fait une approche du site où la fête va se dérouler afin de constater où sont les diférents pôles d'attraction et comment nous organiserons notre participation à ce temps fort de l'année 2012.   P1270022.JPG

 

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Tout commence en Finistère.

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Bateaux du monde entier, marins, musiques, animations, rencontres, spectacles...

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Les Tonnerres de Brest 2012 - 20 ans.

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A terre ou en mer, les Tonnerres de Brest invitent à découvrir tout ce qui fait la diversité du monde maritime. P1270050.JPG

 

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Villages, navires, tout ce qu'on peut visiter: le bateau-école russe Kruzensthern à bord duquel 120 cadets de l'école des pêches de Kaliningrad apprennent la voile à l'ancienne.

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P1270085.JPG La Marine Nationale ouvre ses bâtiments au public: le chasseur de mines Eridan, spécialiste de la recherche d'engins en mer, il travaille grâce à des sonars.  

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Le Cuauhtemoc, de la marine mexicaine dont c'est la première apparition brestoise, l'Etoile du Roy (ex Grand Türk), le Gotheborg, le Sedov, le navire océanique Beautemps-Beaupré du Service océanographique de la Marine.

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La Russie, l'Indonésie et le Maroc disposent de villages.   P1270127.JPG

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Immersion au coeur de ces cultures, avec des expositions thèmatiques, des chantiers de construction navale, des ateliers maritimes et artisanaux.   P1270131.JPG

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Autres cultures et autres régions mises en lumière: les cultures polaires, l'île chilienne de Chiloé, les Antilles françaises, le Banc d'Arguin, Oman...   P1270140.JPG

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Brest, c'est aussi les sciences de la mer: la capitale européenne des sciences de la mer veut "distraire avec des choses sérieuses": Ifremer, Ipev, Shom, Cedre, université sont sur le pont.   P1270150.JPG

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250 chercheurs et représentants d'entreprises vont se relayer sur les stands.   P1270153.JPG

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On y voit les questions de montée des océans, d'acidification, de ralentissement du Golf stream...   P1270165.JPG

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Quatre spots d'embarquement de passagers:

1 - à bord fes voiliers traditionneles (près de la Porte Jean Bart),

2 - à bord de vedettes (entre le 1er et le 2ème bassin du Port de Commerce),

3 - pour les repas en mer (4ème & 5ème bassins du port de commerce, espace "Terre & Mer"),

4 - pour personnes à mobilité réduite (3ème bassin, entre le village indonésien et l'espace Marine Nationale).

P1270183.JPGP1270188-001.JPG Trois plans d'eau: 1 - La Penfeld (avec ses 2ème et 3ème bassins et le pont de Recouvrance),     2 - Marina du Château,

3 - Port de Commerce et ses 5 bassins.  

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Le 13 juillet, Brest a acueilli la Première transat New York-Brest (départ de la course le 7 juillet 2012). Les concurents de la Krys Ocean Race, à bord de leurs MOD 70, trimarans de 70 pieds (23 m) monotypes: Michel Desjoyaux, Steve Ravussin, Sébastien Josse, Sydney Gavinet, Jean-Pierre Dick, Yann Guichard. 

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