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28 août 2018 2 28 /08 /août /2018 11:23
Croisière sur le Danube, des Portes de Fer à Russé

Pendant la nuit du 14 au 15 août, la navigation sur le Danube nous a conduits à Roussé (Roumanie) et le 15 août 2018, quatrième jour de notre croisière, fut consacré au passage des célèbres "Portes de Fer", le défilé le plus étroit du Danube entre les Carpates et les Balkans.

 

Croisière sur le Danube, des Portes de Fer à Russé
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Croisière sur le Danube, des Portes de Fer à Russé
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Croisière sur le Danube, des Portes de Fer à Russé

Les Portes de Fer sur le Danube. Les Portes de Fer sont une gorge du Danube. À cet endroit, le fleuve sépare les Carpates au nord, en Roumanie, des Balkans au sud, en Serbie. Le défilé a une longueur de 135 km ; il débute à Baziaș et s’achève à Drobeta-Turnu Severin. Un autre port important, Orșova, se trouve sur le parcours. La largeur du fleuve y varie de 2 km à moins de 150 m par endroits.

Il faut distinguer trois parties dans cet ensemble :

Les portes supérieures (Gornja Klissura en Serbie ou Clisura en Roumanie),

Les portes inférieures (Doljna Klissura en Serbie ou Cazanele en Roumanie),

Entre les deux, le fleuve s’élargit de façon importante : c'est le lac de la centrale électrique des portes de Fer.

La population est mélangée sur ses deux rives, avec des minorités serbes en Roumanie et roumaines en Serbie (dites « valaques »).

Croisière sur le Danube, des Portes de Fer à Russé
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Durant des siècles, ce défilé, dont l’entrée est gardée par la forteresse de Golubac, a été une frontière des empires romain, grec, bulgare, serbe et turc : le premier y a laissé les langues roumaines, le deuxième la religion chrétienne orthodoxe, les suivants les langues slaves, la dernière des forteresses est une bourgade fortifiée peuplée de Turcs sur une île : Ada Kaleh (« île fortifiée » en turc), qui fut submergée en 1970 par le lac de retenue du barrage des Portes de Fer. Au nord du défilé et parfois par le fleuve lui-même passèrent maintes invasions : Celtes, Huns, Germains, Avars, Magyars, Tatars et bien d’autres, avant que des principautés vassales de la Hongrie puis des Turcs ne s’y établissent (Transylvanie et Valachie). Le défilé est la frontière internationale entre Serbie et Roumanie depuis 1878.

Croisière sur le Danube, des Portes de Fer à Russé
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Approximativement en face de la Table Trajane, près d’Orșova, dans la vallée d’un affluent côté roumain, le millionnaire protochroniste Iosif Drăgan, inspiré par les œuvres du mont Rushmore aux États-Unis, fit sculpter dans la roche une tête de 55 m de haut du dernier roi dace, Décébale, qui est pour les Roumains ce que Vercingétorix est pour les Français.

Croisière sur le Danube, des Portes de Fer à Russé

Veliko Tarnovo  est une ville du centre nord de la Bulgarie, et le centre de la province du même nom. Elle est célèbre pour avoir été la capitale historique du Second Empire Bulgare jusqu'à sa chute le 17 juillet 1393. Selon les chroniqueurs byzantins, l'empereur latin de Constantinople Baudouin Ier serait mort dans le donjon de la forteresse de Veliko Tărnovo en 1205 ou 1206.

Croisière sur le Danube, des Portes de Fer à Russé
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Bucarest est la capitale de la Roumanie. La ville est mentionnée pour la première fois en 1459 comme marché fortifié au carrefour des routes commerciales entre Târgoviște, alors capitale de la Valachie, Brașov en Transylvanie, et le port de San-Giorgio fondé par les Génois sur le Danube. Ce marché s'est rapidement développé et, au XVIIe siècle, il devient la capitale de la principauté de Valachie, puis, en 1859, de la Roumanie.

En 2011, la municipalité comptait 1 883 500 habitants, en diminution par rapport à 2002 et 1992. Bucarest reste la plus grande ville de Roumanie.

Le centre-ville est un mélange d'architecture médiévale, néo-classique et art nouveau. L'architecture communiste est essentiellement de l'ère utilitaire et domine la plupart des secteurs du Sud. Des constructions contemporaines telles que des gratte-ciels et immeubles de bureaux complètent le paysage.

Croisière sur le Danube, des Portes de Fer à Russé
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Comme pour de nombreuses villes européennes, l'urbanisme de Bucarest s'est surtout développé par la volonté de dirigeants politiques, une fois la ville parvenue au statut de capitale. Bucarest offre une grande variété architecturale, mêlant bâtiments traditionnels roumains, constructions influencées par l'école française, bâtiments issus de la période communiste, sans oublier les constructions les plus récentes, issues de l'architecture contemporaine. Cette influence française sur une partie de l'architecture bucarestoise fut autrefois telle que Bucarest était appelée le « Petit Paris » (Micul Paris). On doit cette influence à des architectes roumains comme Ion Mincu ou Petre Antonescu tous deux élèves de l'École nationale des Beaux-Arts de Paris et représentants du style architectural néo-brâncovenesc. Preuve de l'importance de ces architectes, l'Université d'architecture et d'urbanisme porte le nom d'Ion Mincu.

À la suite de la prise de pouvoir de Nicolae Ceaușescu ou des événements tragiques tels que le Séisme de Vrancea de 1977, la ville a connu des transformations morphologiques importantes. Des bâtiments du centre-ville jugés trop fragiles ont été détruits pour être remplacés par des blocs résidentiels. Un monument imposant, la maison du peuple fut également construit durant cette période ; il est le second plus vaste bâtiment administratif au monde après le Pentagone américain.

Croisière sur le Danube, des Portes de Fer à Russé
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Le patrimoine de Bucarest a subi de nombreuses pertes, d'une part lors de ses convulsions historiques, mais aussi avec la transformation de la société roumaine depuis le début des années 2000. La faiblesse des lois protégeant ce patrimoine, l'insuffisance des listes d'immeubles inscrits sur la liste du Patrimoine Historique, ainsi que la corruption ont créé un terreau fertile pour les promoteurs. De nombreuses constructions purement fonctionnelles et sans aucune valeur architecturale, ont remplacé les maisons, jardins, villas et palais typiquement bucarestois qui constituaient une richesse architecturale et culturelle unique6. Mais depuis quelques années, les anciens palais et les villas du centre commencent à être restaurés et plusieurs ont été classés au patrimoine mondial.

Parmi les confessions chrétiennes de Roumanie, l'orthodoxie domine (Église orthodoxe roumaine, mais aussi églises orthodoxes bulgare, grecque, russe, serbe, ukrainienne) et il existe également des groupes religieux catholiques romains, catholiques de rite grec et protestants de différentes obédiences (parmi lesquelles domine le luthéranisme). Beaucoup de catholiques romains, de luthériens et de calvinistes de Bucarest sont des transylvains, soit hongrois d'origine magyare ou sicule, soit allemands d'origine souabe ou saxonne.

Concernant l'Islam, beaucoup de musulmans de Bucarest sont soit des Dobrogéens d'origine turque ou tatare, soit des Arabes du Moyen-Orient venus faire du commerce et d'origine souvent syrienne, libanaise, palestinienne ou égyptienne.

Croisière sur le Danube, des Portes de Fer à Russé
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Roussé ou Ruse (en bulgare : Русе) est la cinquième plus importante ville de Bulgarie, avec une population de près de 166 000 habitants. La ville s'appelait, jusqu'à l'indépendance de la Bulgarie en 1878, Roustchouk.

La ville de Roussé est située dans le nord-est du pays, sur la rive droite du Danube en face de la ville roumaine de Giurgiu. C'est le chef-lieu de la municipalité de Roussé et de l'oblast (région) de Roussé.

Croisière sur le Danube, des Portes de Fer à Russé
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Au cours de la domination ottomane, les envahisseurs ont détruit la ville, en réaction à l'échec d'une tentative de libération en 1595 par une armée conjointe valaque-bulgare, dirigé par Michel le Brave. Après sa reconstruction dans les années suivantes, Ruse a été surnommé Rusçuk (turc pour «petite ruse») et de nouveau élargi en une grande forteresse durant le XVIIIe siècle. Il devient plus tard l'une des villes les plus importantes ottomane sur le Danube et le centre administratif du vilayet du Danube, qui s'étend de Varna et Tulcea à Sofia et Niš.

Croisière sur le Danube, des Portes de Fer à Russé
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Dans la petite vallée de Roussenski Lom se trouve le dernier monastère rupestre de Bulgarie,   qui est toujours en activité. Il se nomme Bassarbovski, du nom du village voisin Bassarbovo et se trouve à 10 km de la ville de Roussé.

Comme pour la plupart des monastères rupestres bulgares, les premières mentions le concernant datent du XVè siècle et figurent dans des registres ottomans. Ces registres faisaient état d'une propriété du féodal Ibanko Bassarb, apparenté à la famille royale d'Ivan Alexandre et pour la première fois le nom du village Bassarbovo en tant que "Monastère Bassarba". Cependant le monastère Bassarbovski a dû être fondé vers le XIIè siècle. Tout comme pour le monastère Aladja, sa première description détaillée a été réalisée par l'un des frères Škorpil - Karel, qu'y passa en 1911 en tant que chargé de mission du Musée national d'archéologie.

Croisière sur le Danube, des Portes de Fer à Russé
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La dernière reprise d'activité date de 1919 lorsque quelques moines s'y sont installés. Le monastère Bassarbovski dispose d'une cour assez agréable, au-dessus de laquelle s'élèvent les hauts rochers qui abritent les cellules des moines et un cloître. Cette première tentative des moines à se rétablir ici fut de courte durée. En 1937 une cellule fut construite dans la cour, qui s'est vue inondée entièrement en 1940 par les eaux débordantes de la rivière Roussenski Lom. Les aménagements furent détruits et le moine Hrisant vécut 2 mois dans les cavités du rocher avant qu'il parvienne à collecter des dons pour construire 2 nouvelles cellules en face de la petite église.

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De nos jours le monastère rupestre Bassarbovski affiche un aspect très bien conservé. Les visiteurs pénètrent dans une cour de verdure et de fleurs. Une petite allée mène au puits creusé par Saint Dimitri. Des marches taillées dans la roche mènent vers l'église troglodyte et son autel en bois sculpté, datant de 1941. Une icône grand format du saint patron jouxte l'autel. D'autres marches dans la roche mènent vers une crypte située dans une cavité. Y repose le moine Hrisant, qui la creusa lui-même durant 100 jours. Dans la cellule voisine est aménagée une modeste exposition sur le monastère Bassarbovski - icônes, objets, livres. Avant à cet endroit étaient déposés les ossements des moines décédés au monastère, qui aujourd'hui reposent dans le cimetière du monastère.

Croisière sur le Danube, des Portes de Fer à Russé
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14 avril 2017 5 14 /04 /avril /2017 23:12

Autour du port de Saint-Guénolé, un bord de côte finistérienne truffée de roches que la nature a posées d'une façon chaotique. Saint-Guénolé est le quartier nord-ouest — formant une agglomération distincte — de la commune de Penmarc'h, en Pays Bigouden. Important port de pêche, il est en 2012, dans le classement des ventes en criée des bateaux français, le cinquième port de pêche de France en tonnage, et le septième en valeur. Il est le quatrième port sardinier de France.

N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl

Marcel Proust a décrit la violence de la tempête à Penmarch en 1895 dans son roman Jean Santeuil :

« Et ce fut par un beau soleil attachés ensemble pour offrir quelque résistance au vent, ils montèrent la rue, puis le chemin qui monte vers les rochers, d'où lon peut voir la mer. La violence de tout devenait de plus en plus incroyable. On ne distinguait pas au passage ce qui vous croisait en volant, tant cela volait vite. Sans voir la mer, et à une lieue d'elle on recevait des paquets d'eau dans la figure. Il commençait à pleuvoir et on ne recevait pas de pluie qui au lieu de tomber était emportée par le vent. Ils arrivèrent en haut de l'éminence, quand, tout à coup, ils entrèrent dans le royaume du vent dont ces collines défendaient l'entrée, et ils durent y entrer malgré eux à genoux, car sa force n'avait pas encore été éprouvée et à laquelle ils ne s'attendaient pas, les souleva de terre et les jeta quelque spas plus loin, prosternés, accrochés des pieds et des mains au sol pour s'y retenir, n'osant pas relever la tête pour ne pas être étouffés. »

N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl

Le drame du 10 octobre 1870 - Rochers près de la Roche des victimes (drame du 10 octobre 1870) - Ce jour-là, le Préfet du Finistère, Gustave Levainville, vient pique-niquer en famille sur le plus haut rocher de Saint-Guénolé : une vague déferlante emporte sa femme, sa fille et fait trois autres victimes de sa famille. Une croix fut scellée dans la roche pour commémorer cette tragédie ; les complaintes de l'époque s'emparèrent de ce fait divers et le rocher concerné prit le nom de Roche des victimes ou Rocher du Préfet. Dans les années 1880, des travaux sont entrepris pour rallonger la vieille jetée, dont on ignore la date de construction.

N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl

Dans la nuit du 4 au 5 septembre 2014, un fileyeur du Guilvinec de 17 m de long, l'Alcor, chargé de 5,7 tonnes de merlus, s'échoua sur des rochers à 0,4 mille nautique du port de Saint-Guénolé. L'équipage fut recueilli par le bateau de sauvetage Prince d'Eckmühl, lequel parvint à déséchouer le bateau à marée montante dans l'après-midi

N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl

La chapelle Notre Dame de la Joie se situe directement en bord de mer, entre Saint-Pierre et Saint-Guénolé. Sentinelle surveillant la mer, elle est dédiée à la Vierge. Les marins venaient la remercier de les avoir sauvés des tempêtes. Lors du pardon qui a lieu le 15 août, ceux-ci défilaient tête et pieds nus. Cet édifice date de la fin du XVe siècle.

Côté mer :

Le clocher est sur pignon aveugle, seules trois meurtrières laissent passer un peu de lumière. La courte flèche est accolée de deux tourelles dissymétriques, une octogonale et l’autre cylindrique.

N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl

Côté sud :

Deux entrées en accolade avec fleurons et crochets. Celle située à l’est est obstruée. On peut remarquer un bateau au-dessus de la baie, entre les portes. Les contreforts sont de tailles imposante car le sol est peu stable.

Intérieur :

De plan rectangulaire avec un long et étroit appenti. La couverture est en chêne, en forme de coque de bateau renversée. Le retable exécuté par Jean Le Bosser date de 1756. On peut remarquer également des ex-votos suspendus aux poutres transversales, en remerciement à la Vierge.

La toiture fut entièrement rénovée en 1998. L’édifice est classé le 7 décembre 1916. Le calvaire date de 1588 mais il a été restauré au XVIIIe et XXe siècles.

N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl

6 - Notre rando se poursuit le long des côtes dentelées du pays bigouden. Nous voilà rendus à Penmarc'h dont le phare d’Eckmühl symbolise à lui seul l'âpreté de la navigation dans les parages. Je suis subjugué et surpris par la nudité du paysage. La végétation y est rare. Les plantes poussent au ras du sol, le vent du large bride leur croissance, leur interdisant de trop grandir. Ici, le sol granitique est quasiment plat. Les maisons semblent être au même niveau que l'eau. La vieille Tour et la chapelle de Saint-Pierre sont les édifices proéminents du secteur, à l'exception du grand frère, le géant Eckmühl !

Le phare d’eckmühl a été inauguré en 1897 grâce à la famille du prince d’Eckmühl. Pour monter en haut du phare, il faut gravir 307 marches. Il mesure 65 mètres. Il est construit en granit, chêne, acajou, opaline et bronze. Il est situé sur les rochers de Penmarc'h et Saint-Guénolé. Quand on arrive en haut des 307 marches, on a une remarquable vue sur l’ile de Sein et sur l’archipel des Glénan (Les Glénans – avec un s – est réservé à l’école de voile). Au pied du phare, on retrouve une chapelle.

N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl

Le phare d'Eckmühl est un phare maritime situé sur la pointe de Saint-Pierre, à Penmarc'h, dans le Finistère en France. Il mesure plus de 60 mètres de haut. Il a été inauguré le 17 octobre 1897 et doit son nom au titre de noblesse de la donatrice qui l'a en grande partie financé. Il sécurise l'une des côtes les plus dangereuses de France en raison de ses nombreux récifs. Ses murs sont entièrement bâtis en granite de Kersanton et la paroi interne de sa cage d'escaliers est recouverte de plaques d'opaline. C'est aujourd'hui l'un des monuments les plus visités du Finistère. Le phare fait l’objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 26 septembre 20054 et d’un classement depuis le 23 mai 2011.

La construction du phare d'Eckmühl intervient à une époque où, après plus de deux siècles de marasme, l'économie de Penmarc'h se relève notamment grâce au lancement de conserveries de sardine dans le quartier de Saint-Guénolé et à la pêche à la sardine et au maquereau, entraînant également un fort accroissement démographique. Il éclaire un des points les plus dangereux de la côte bretonne.

N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl

Le phare d'Eckmühl a été construit à côté des phares précédents, au village de Saint-Pierre. Avant lui ont été utilisés la « Vieille tour », puis le « Phare de Penmarc'h », mis en service en 1835 et prédécesseur direct d'Eckmühl. La France décide dans une loi du 3 avril 1882 de moderniser la signalisation maritime de ses côtes, notamment en procédant à l'électrification de ses phares les plus importants, dont celui de Penmarc'h. Le projet de son nouvel éclairage prévoit un faisceau à 60 mètres de hauteur. Le phare de l'époque mesure 40 mètres et une étude conduit à l'impossibilité technique de suffisamment le rehausser, condition nécessaire à l'établissement d'un éclairage portant en moyenne à 100 kilomètres. En 1890 il est donc décidé de la construction d'un nouveau phare d'une hauteur de 54,20 mètres. Le projet est considéré abouti le 6 octobre 1892, les plans et devis étant acceptés pour une somme totale de 110 000 francs.

N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl

Cependant le 9 décembre 1892 la nouvelle d'un financement inattendu vient modifier ce projet. En effet la marquise Adélaïde-Louise d'Eckmühl de Blocqueville lègue dans son testament la somme de 300 000 francs pour la construction d'un phare. Ce phare devra se nommer « phare d'Eckmühl » en l'honneur de son père le maréchal Louis-Nicolas Davout (1770-1823), duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl. Ce titre de noblesse vient de la bataille d’Eckmühl qu'il avait menée le 22 avril 1809 à proximité du village d'Eggmühl en Bavière. La marquise veut que ce nom de triste mémoire soit racheté par les vies sauvées grâce à un phare. Ainsi dans son testament dit-elle :

« Les larmes versées par la fatalité des guerres, que je redoute et déteste plus que jamais, seront ainsi rachetées par les vies sauvées de la tempête. »

Elle désire également que ce phare soit situé sur la côte bretonne et en un lieu sûr pour résister au temps. Après étude, une commission décide qu'il sera édifié sur la pointe de Penmarc'h. Afin de se conformer aux vœux de la donatrice, ils s'adjoignent les services d'un architecte parisien, Paul Marbeau, pour la partie décorative de la tour, une première dans l'histoire moderne des phares.

N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl

26/08/2016 : Bretagne: Le phare d’Eckmühl et ses 303 terribles marches attendent les coureurs - DEFI La dixième édition de la course verticale se déroule samedi dans le Finistère… « On peut comparer cette course à un 400 mètres haies ». Samedi sur les coups de 13h, plus d’une centaine de coureurs partiront à l’assaut du phare d’Eckmühl situé sur la pointe de Saint-Pierre à Penmarch’. Objectif : monter le plus rapidement possible les 303 marches du phare, qui culmine à plus de 60 mètres de haut. « Cela demande un effort très bref et intense. Tout le monde finit rincé une fois là-haut et beaucoup terminent en marchant. On a même eu un candidat qui a vomi à l’arrivée la première année », se remémore Corentin Péoc’h.

208 coureurs ont gravi les marches l’an dernier (2015). Membre du Club Athlétique Bigouden, c’est à lui que l’on doit cette course contre la montre verticale. « La mairie de Penmarc’h cherchait une animation originale pour les 100 ans du phare en 1997. J’ai proposé l’idée d’une course mais cela a été refusé par la direction départementale de l’équipement pour des raisons de sécurité. Et puis je suis revenu à la charge en 2007 pour les 110 ans du phare et cette fois cela a été validé », indique Corentin Péoc’h.

N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
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« L’escalier du phare est étroit. On ne peut pas se doubler ni monter et descendre en même temps. On a donc mis en place un système pour faire partir les candidats par groupe de 20 toutes les minutes », précise la cheville ouvrière de cette épreuve, qui a rassemblé 208 coureurs l’an dernier (2015).

Le record est de moins de 47 secondes - Et si certains viennent faire la montée entre potes, à l’occasion d’un enterrement de vie de garçon par exemple, d’autres coureurs sont là pour la compète. Les deux records ont d’ailleurs été battus en 2015 avec un chrono de 46''54 pour Maxime Signorino chez les hommes et de 1'12''56 pour Agathe Guillemot chez les femmes.

N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl

7 - C'est depuis ce bout de plage un peu sablonneuse, que les canots de sauvetage prenaient la mer pour aller secourir les marins en difficulté. Pour mieux se rendre compte des risques inouïs pris par les sauveteurs, j'ai visité le Papa Poydenot qui est remisé dans son hangar, à Saint-Guénolé. Ce canot centenaire a été restauré par des bénévoles. Il est classé monument historique. Sur ce document du siècle dernier, on voit le bateau qui descend sur la plage pour aller porter assistance au large de Penmarc'h.

Charles Rigault de Genouilly (né le 12 avril 1807 à Rochefort, Charente-Inférieure — mort le 4 mai 1873 à Paris) est un amiral français qui fut ministre de la Marine sous le Second Empire. Il mena une expédition maritime de colonisation en Chine puis au Vietnam. Il fut élevé à la dignité d'amiral de France et fait grand-croix de la Légion d'honneur. Il fut l'un des fondateurs de la Société des secours aux naufragés à laquelle il légua la plus grosse partie de sa fortune.

N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl
N.-D. de la joie et le Papa Poydenot au pied du Phare d’Eckmühl

Le Papa Poydenot est un canot de sauvetage en teck, à voile et à avirons. Insubmersible, il est autoredressable et à autovidange spontanée. Il appartient à l’Association Papa Poydenot qui s’est fixée pour but principal d’être le conservatoire de la mémoire des équipages des canots de sauvetage à avirons et à voile. Il est maintenant visible à la pointe de Penmarc'h, à Saint-Pierre, près du phare d'Eckmühl. Le Papa Poydenot fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 6 novembre 1991.

Le premier canot de sauvetage portant ce nom a été construit en 1900, par les chantiers Auguste Normand du Havre. Il fut financé par un don de Madame Poydenot. Il fut présenté à l'Exposition Universelle de Paris. Il porte le nom de son mari Papa Poydenot qui fut à l'origine du financement du canot Maman Poydenot affecté en 1889 à Saint-Guénolé Penmarc'h. Il a été remis par la Société centrale de sauvetage des naufragés (SCSN) à la création de la troisième station de sauvetage de la commune de Penmarc'h en 1901, celle de Saint-Pierre, entre celle de Saint-Guénolé et celle de Kérity.

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Le Papa Poydenot, ainsi que tous les canots de la même série réalisés après 1878 aux chantiers Augustin Normand, possède les mêmes qualités de sécurité pour les équipages. La quille en chêne est renforcée par des bandes de fonte (près de 300 kg). Cela permet l'abaissement du centre de gravité en améliorant sa stabilité. Ce lest de 300 kg permet aussi le redressement spontané du canot après son chavirage. La coque est formée de deux couches de bois de teck croisées à 45°. Les couches sont séparées par une toile imprégnée de glu marine. Ce sont vingt-huit caisses à air qui le rendent insubmersible et son redressement est spontané. Il possède des puits à soupape, par lesquels l'eau embarquée retourne systématiquement à la mer. Les dix canotiers assis sur les cinq bancs disposent de quinze avirons en frêne, dont trois de rechange. La voilure de plus de 16 m2 se compose de trois voiles : un foc, une misaine, une grand voile. Son équipage est formé de douze hommes, dont les dix canotiers. L'ensemble chariot-canot peut être tiré par des chevaux. Après de nombreux sauvetages, le canot sera remplacé en juin 1913 par le Léon Dufour. À cette date, le Papa Poydenot est affecté à la station d'Étel dans le Morbihan jusqu'en 1939.

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Le nouveau Papa Poydenot - En 1990 l'association du Centre de découverte maritime du pays Bigouden, sur information du Docteur Pillet, retrouve un canot du même type à Port-Haliguen qui fut désarmé en 1956 et utilisé par le Centre nautique des Glénans dans sa flottille des Choses. L'association se porte acquéreur de ce canot, le rebaptise Papa Poydenot et entreprend la rénovation. Celle-ci est confiée aux Chantiers Pichavant à Pont-l'Abbé. La construction du chariot à l'identique fut réalisée par le Chantier Naval de Saint-Guénolé. Après deux années de travail le nouveau Papa Poydenot, entièrement restauré, est en état de naviguer. Il est lancé au port de Saint-Pierre le 30 mai 1992. En juillet, il participe au rassemblement des vieux gréements de Brest et il est primé au concours des « Bateaux des Côtes de France ».

Classé monument historique, le 6 novembre 1992, il est cependant titulaire d'un titre de navigation, ce qui lui permet de participer aux fêtes maritimes locales. Il est visible toute l'année, sous son abri au pied du phare d'Eckmühl, dans la rue des Naufragés du 23-Mai-19253, quartier Saint-Pierre (Penmarc'h), sous la surveillance des bénévoles de l'Association Papa Poydenot.

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Mais à présent, l'histoire toujours courageuse mais trop souvent dramatique des secours en mer a laissé derrière elle avirons et voiles. Les bateaux de la SNSM (société nationale de sauvetages en mer) sont à présent équipés de puissants moteurs capables de sortir par tous les temps. Sur cette autre photo, ce groupe de pêcheurs de Saint-Guénolé illustre la dureté du métier. Leurs traits soulignent le caractère endurant de ces travailleurs de la mer.

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Le drame de 1925 - 27 victimes, 12 pêcheurs et 15 canotiers - En rentrant au port de Kérity, par mauvais temps, ce 23 mai 1925, deux bateaux de pêche, le Saint Louis et le Berceau de Saint Pierre chavirent près du port. Les canots de sauvetage de Kérity et de Saint-Pierre sont mis à l'eau pour secourir les naufragés ; mais dans la mer déchaînée, près de la roche La Jument, les deux canots de sauvetage chavirent aussi. Les canotiers sont précipités à la mer et ne peuvent remonter à bord des canots qui se retournent plusieurs fois, et dérivent rapidement vers la côte.

Deux bateaux de pêche qui ont assisté aux naufrages interviennent : L'Arche d'Alliance, patron François Larnicol, qui sauvera 5 marins dont un décédera, le Gérald Samuel, patron Eugène Le Gall, qui recueillera 7 naufragés, dont 2 inanimés qui ne pourront être rappelés à la vie.

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3 stations de sauvetage et une histoire de famille - Trois stations de sauvetage en mer furent créées à Penmarc’h : la première à Kérity en 1868, la seconde à Saint-Guénolé en 1889 et la troisième à Saint-Pierre en 1901. Le Papa Poydenot est le premier canot de sauvetage de la station de Saint-Pierre. Madame Caroline Poydenot en finança la construction en hommage à son mari Jean Bernard Paul Poydenot décédé en 1890. Lui-même finança en 1888, un canot pour la station de Saint-Guénolé nommé Maman Poydenot. Ce canot de sauvetage est à voiles et avirons. Il est insubmersible, autoredressable et à autovidange spontané. Construit en 1900, il fut présenté à l’Exposition Universelle de Paris. Il est remis à la station Saint-Pierre en 1901 lors de sa création, par la SCSN (société centrale de sauvetage des naufragés).

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Création de l’association Papa Poydenot - En 1990, l’association Papa Poydenot qui s’est fixée pour but principal « d’être le conservatoire de la mémoire des équipages des canots de sauvetage à avirons à voiles », retrouve un canot du même type à Port Haliguen (presqu’île de Quiberon). Ce canot fut utilisé par le centre nautique des Glénans. L’association achète le canot et le rebaptise Papa Poydenot. La rénovation commence au chantier Pichavant à Pont l’ Abbé. Un chariot pour le transporter fut construit au chantier naval de Saint-Guénolé. Le canot est lancé au port de Saint-Pierre le 30 mai 1992, et participe en juillet de la même année, au rassemblement des vieux gréements à Brest. Il est classé monument historique le 6 novembre 1992.

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« Société Centrale de Sauvetage des Naufragés. Le premier appel adressé aux marins sauveteurs (1865).

Paris, avril 1865

Marins Sauveteurs,

En vous rangeant autour de la bannière du sauvetage, en prenant l’engagement de quitter, au premier signal d’alarme, vos familles, vos bateaux, et d’exposer vos existences pour arracher à la mort vos semblables, vous avez fait une fois de plus de cet admirable dévouement qui fait l’honneur des matelots français.

Mais si vos courages et vos bras sont prêts, presque partout les moyens matériels vous manquent. Ces moyens, une Société se fonde en ce moment pour vous les donner. En votre nom, nous adressons au pays un appel qui ne peut manquer d’être entendu ; car chacun, riche ou pauvre, habitant du littoral, des cités ou des campagnes, voudra, en nous remettant son obole, vous seconder dans votre œuvre de salut.

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Courage donc, braves marins ! Nos ressources ne nous permettront, il est vrai, de pourvoir que successivement à vos besoins, et nous devons songer d’abord à ceux d’entre vous qui veillent près des parages les plus dangereux ; mais à peine constitués, et sans plus attendre, nous avons voulu unir nos cœurs aux vôtres, en vous adressant l’expression de notre vive sympathie et de notre cordiale confraternité.

L’Amiral de France, Président de la Société,

RIGAULT DE GENOUILLY. »

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Je continue la visite du port en longeant la côte vers l'Ouest. La météo est bonne, la mer me semble sereine. Des rochers aux noms évocateurs m'intriguent : le trou de l’enfer, la roche des victimes, le bénitier du diable, le rocher du préfet. Ici le danger guette et les lames de fond peuvent nous happer sournoisement. C'est ce qui est arrivé en octobre 1870, à cinq membres de la famille du Préfet, que la mer, apparemment calme, a engloutis sous les yeux du fonctionnaire. Je suis allé sur les lieux du drame. Rien ne laisse présager des dangers. Un écriteau nous met cependant en garde. A ce même endroit, d'autres personnes ont péri, noyées par les flots.

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30 mars 2017 4 30 /03 /mars /2017 14:55

Le Phare du Créac'h. Allumé en 1863, électrifié en 1888, ce phare, identifiable par ses bandes noires et blanches est le 2e phare le plus puissant du monde. Situé sur la côte Ouest de l'île, il guide les navires dans le rail d'Ouessant, et signale l'entrée dans la Manche. C’est le plus puissant d'Europe. Le phare fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 23 mai 2011. À proximité se trouve sur un éperon rocheux une corne de brume installée en 1867: actionné depuis le phare, un dispositif achemine l'air jusqu'à la corne d'où il sort en émettant un son extrêmement puissant (d'une durée de 2 secondes toutes les 10 secondes) ; elle est surnommée vache à gibois tant son son rappelle un meuglement de ruminant; son son, par temps de brume, retentit dans toute l'île. Le phare du Creac'h abrite à ses pieds un musée des phares et balises.

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Tous les phares de l'île sont télécontrôlés à partir du Créac'h.

Le phare du Stiff est construit en 1695 sous Vauban, sur la côte nord-est de l'île. Il est allumé en 1700. Il surplombe l'île dans sa partie la plus haute, avec la Tour radar.

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Le phare de Nividic. Construit entre 1912 et 1936 à la pointe de Pern, arrêté 5 ans plus tard, il fut réhabilité et automatisé en 1959. C'est le Créac'h qui l'alimenta en électricité jusqu'en 1972, par le biais de pylônes en béton (toujours présents), qui supportaient le téléphérique reliant le phare à la terre. À cette date, une plate-forme fut construite pour permettre aux hélicoptères de le ravitailler en carburant.

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Le phare de la Jument. Construit en 1904, au large de la pointe de Porz Doun, ce phare est classé dans la catégorie des enfers.

Le phare de Kéréon. Ce phare a été bâti sur le rocher de Men Tensel (pierre hargneuse), en 1907. Surnommé le Palace en raison de ses planchers en marqueterie, ses lambris de chêne de Hongrie et son mobilier de valeur, Kéréon fut le dernier phare monument érigé en mer.

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Et si l’énergie verte était en réalité bleue ? C’est en tout cas ce que préfigurent les premiers projets atour de la captation des mouvements marins afin de produire de l’électricité. L’énergie hydrolienne promet d’ores et déjà une production dense et continue, des répercussions environnementales minimes et une hausse sensible de l’emploi. Que de raisons de suivre le courant.

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Une hydrolienne est une turbine hydraulique qui capte les courants pour les transformer en électricité. L’innovation c’est aussi sortir des clous prévus pour le progrès. Cette technologie, très proche des éoliennes – qui utilisent l'énergie cinétique du vent – ouvre une nouvelle voie dans la transition énergétique, s’appuyant sur les courants marins ou fluviaux, une source régulière et inépuisable. Ici, la densité naturelle de l’eau est un immense avenage, puisque sa masse volumique est 832 fois plus élevée que celle de l'air (environ 1,23 kg·m-3 à 15 °C). En conséquence, malgré une vitesse de fluide en général plus réduite, la puissance récupérable par unité de surface d'hélice est beaucoup plus grande pour une hydrolienne que pour une éolienne.

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A cela, il faut ajouter un élément de planification très utile lorsque l’on sait que la plupart des sources d’énergie renouvelable sont peu prévisibles, puisque les marées peuvent être calculées à l’avance. Le Service hydrographique et océanographique de la marine (Shom) est capable d’en prédire les fluctuations cent ans à l’avance. Les marées sont le fruit de l’attraction de la lune dont les mouvements sont connus avec une précision sans défaut. Aussi, les courants sont continus et relativement constants. L’énergie hydrolienne ne présente de plus aucune gêne pour les animaux marins puisqu’en général les hélices tournent entre 10-15 tours par minutes, soit 10 fois moins vite que les hélices d’un bateau. Autre point positif : la quasi-totalité de la structure de l’hydrolienne est située sous l’eau (elle est composée d’une base qui permet de la fixer au sol et d’un rotor qui tourne avec l’énergie cinétique des courants marins, et l’électricité produite est envoyée sur terre par des fils électriques posés au fond des océans). Les réserves esthétiques posées par certains citoyens, accusant les éoliennes de dégrader le paysage national, sont ainsi elles aussi de l’histoire ancienne. Il faut également noter que les hydroliennes sont beaucoup plus petites que les éoliennes pour une même puissance.

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Les potentiels des courants marins sont très importants. Le potentiel européen exploitable serait d'environ 12,5 GW (dont 2,5 GW sur les côtes Françaises), soit l'équivalent de 12 réacteurs nucléaires de 900 MW. Ce qui représente la consommation continue de 6 à 8 millions d’habitants. EDF a développé les deux premiers modèles de turbine hydrolienne DCNS/OpenHydro, qui ont été immergés avec succès, en janvier 2016, à près de 40 mètres de profondeur au large de Paimpol-Bréhat. Chaque turbine pèse environs 300 tonnes pour 16 mètres de diamètre. Elle est fixée sur un socle de 900 tonnes pour résister aux puissants courants marins qui circulent dans cette zone. C’est la première ferme hydrolienne expérimentale au monde. Ces deux machines pourront produire 1 mégawatt (MW) d'électricité, ce qui correspond à l'approvisionnement en énergie de 1 500 foyers.

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La mise à l’eau de l’hydrolienne représente une étape importante de ce projet de parc démonstrateur hydrolien mené par EDF. La prochaine opération sera le raccordement de la turbine au réseau électrique. Un autre parc est en projet et devrait être installé à « Raz Blanchard » à la pointe ouest du Cotentin. Là, les courants sont bien plus forts qu’en Bretagne nord et c’est donc le site idéal pour entamer une production industrielle. Le troisième et dernier volet consacrant le début de l’exploitation de fermes pilotes d’hydroliennes devra avoir lieu au plus tard le 20 mars 2017. Une PME quimpéroise plus modeste, Sabella, a elle immergé la première hydrolienne « D10 » en face de l’île d’Ouessant en juin 2015. Elle a généré plus de 50 MWh d’électricité en conditions d’exploitation réelles. « Un contrat d'exclusivité avec un développeur philippin est en cours de signature. (…) Il devrait aboutir dans le courant de l'année », indique son dirigeant.

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Ces projets démontrent en tout état de cause le potentiel significatif d’une filière industrielle encore aujourd’hui à peine émergente. Les promesses sont également élevées en matière d’emploi, l’énergie hydrolienne pourrait permettre de créer jusqu’à 10 000 emplois en France à l’horizon 2030.

À l'horizon 2030, les îles de Molène, Ouessant et Sein, situées au large du Finistère, en Bretagne, devraient être alimentées à 100 % par des énergies renouvelables.

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"Nous lançons aujourd'hui le processus de transition énergétique" sur les trois îles, a annoncé le maire de Molène lors d'une présentation du programme environnemental de l’Association des îles du Ponant (AIP), au début du mois de septembre. À l'horizon 2030, les îles de Molène, Ouessant et Sein visent ainsi un objectif de production d'électricité grâce à des sources d'énergie à 100 % renouvelables, un programme pionnier soutenu par la région Bretagne et le gouvernement.

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Des îles fragilisées par le changement climatique - Alors que ces territoires sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique, notamment en raison de la montée du niveau des eaux, l’AIP a été lauréate d'un appel à projets de la région Bretagne et d'un autre de l'État, visant à promouvoir la transition énergétique. Les trois îles se sont ainsi engagées dans une démarche visant l'objectif du 100 % renouvelable.

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Les trois îles prévoient d'installer des éoliennes et des panneaux photovoltaïques, d'améliorer les performances énergétiques du bâti existant, de moderniser l'éclairage public, de réduire les consommations d'énergie dans l'habitat privé, d'installer des bornes de recharge autonomes pour les véhicules électriques, ou encore de promouvoir l'élevage des poules pour réduire la part des déchets dans les ordures ménagères.

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Actuellement, les trois îles sont alimentées par des centrales au fioul, tandis qu'Ouessant bénéficie d'un mix énergétique grâce à une ferme hydrolienne expérimentale vouée à se pérenniser. À terme, le programme a vocation à se décliner dans 12 des îles réunies au sein de l'Association des îles du Ponant.

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La pointe de Pern est l'endroit le plus à l'Ouest de la France métropolitaine. L'ensemble du site de la pointe de Pern est protégé, y compris ses galets et ses rochers. Il est donc interdit de ramasser galets, fleurs, plantes...

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Il serait inenvisageable de venir à Ouessant sans voir la pointe de Pern. Par tous les temps, elle offre un paysage magnifique qui reste gravé à jamais dans votre cœur. A défaut d'arbre, vous pourrez déambuler entre les rochers hirsutes en laissant vagabonder votre imagination pour découvrir quel animal ou autre se cache derrière ces blocs rocheux.

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 01:11

Déchiquetée, rocheuse, chaotique par endroits, parsemée de dunes et de constructions, de criques et de plages, la Côte Sauvage de Plouescat s’étend de Porsgwenn à Poulfouenn. Elle est riche en vestiges de la préhistoire et de l’histoire, en sites naturels et en roches fantastiques.
Vestiges de la préhistoire : le grand menhir de Kamm-Louis, le menhir couché de St-Eden…
Traces de l’histoire : Kamm-louis et le combat de la Belle Poule, la figure de proue de la Sainte-Marthe, le corps de garde disparu, le magasin à poudre et les batteries côtières, les fours à goémon…
Sites naturels : les anses du Froudenn, de Menfig, de Kamm-Louis et du Kick, l’ile aux lapins, Poulfouenn, Thevenn Meur et Kepren.
Roches fantastiques : Roc’h-Men-Goubars et la sculpture marine du gisant, Feunteun ar Vir, Roc’h ar c’hi, Roc’h Paotred ar zabat, Roc’h-Koukoug.
Finistère Nord ; Plouescat ; Côte Sauvage ; Grands rochers extravagants.
La Côte Sauvage de Plouescat.

Plouescat et sa Côte Sauvage
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Déchiquetée, rocheuse, chaotique par endroits, parsemée de dunes et de constructions, de criques et de plages, la Côte Sauvage de Plouescat s’étend de Porsgwenn à Poulfouenn. Elle est riche en vestiges de la préhistoire et de l’histoire, en sites naturels et en roches fantastiques.
Vestiges de la préhistoire : le grand menhir de Kamm-Louis, le menhir couché de St-Eden…
Traces de l’histoire : Kamm-louis et le combat de la Belle Poule, la figure de proue de la Sainte-Marthe, le corps de garde disparu, le magasin à poudre et les batteries côtières, les fours à goémon…
Sites naturels : les anses du Froudenn, de Menfig, de Kamm-Louis et du Kick, l’ile aux lapins, Poulfouenn, Thevenn Meur et Kepren.
Roches fantastiques : Roc’h-Men-Goubars et la sculpture marine du gisant, Feunteun ar Vir, Roc’h ar c’hi, Roc’h Paotred ar zabat, Roc’h-Koukoug.
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Traces de l’histoire : Kamm-louis et le combat de la Belle Poule, la figure de proue de la Sainte-Marthe, le corps de garde disparu, le magasin à poudre et les batteries côtières, les fours à goémon…
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Vestiges de la préhistoire : le grand menhir de Kamm-Louis, le menhir couché de St-Eden…
Traces de l’histoire : Kamm-louis et le combat de la Belle Poule, la figure de proue de la Sainte-Marthe, le corps de garde disparu, le magasin à poudre et les batteries côtières, les fours à goémon…
Sites naturels : les anses du Froudenn, de Menfig, de Kamm-Louis et du Kick, l’ile aux lapins, Poulfouenn, Thevenn Meur et Kepren.
Roches fantastiques : Roc’h-Men-Goubars et la sculpture marine du gisant, Feunteun ar Vir, Roc’h ar c’hi, Roc’h Paotred ar zabat, Roc’h-Koukoug.
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Sites naturels : les anses du Froudenn, de Menfig, de Kamm-Louis et du Kick, l’ile aux lapins, Poulfouenn, Thevenn Meur et Kepren.
Roches fantastiques : Roc’h-Men-Goubars et la sculpture marine du gisant, Feunteun ar Vir, Roc’h ar c’hi, Roc’h Paotred ar zabat, Roc’h-Koukoug.
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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 01:11

Déchiquetée, rocheuse, chaotique par endroits, parsemée de dunes et de constructions, de criques et de plages, la Côte Sauvage de Plouescat s’étend de Porsgwenn à Poulfouenn. Elle est riche en vestiges de la préhistoire et de l’histoire, en sites naturels et en roches fantastiques.
Vestiges de la préhistoire : le grand menhir de Kamm-Louis, le menhir couché de St-Eden…
Traces de l’histoire : Kamm-louis et le combat de la Belle Poule, la figure de proue de la Sainte-Marthe, le corps de garde disparu, le magasin à poudre et les batteries côtières, les fours à goémon…
Sites naturels : les anses du Froudenn, de Menfig, de Kamm-Louis et du Kick, l’ile aux lapins, Poulfouenn, Thevenn Meur et Kepren.
Roches fantastiques : Roc’h-Men-Goubars et la sculpture marine du gisant, Feunteun ar Vir, Roc’h ar c’hi, Roc’h Paotred ar zabat, Roc’h-Koukoug.
Finistère Nord ; Plouescat ; Côte Sauvage ; Grands rochers extravagants.
La Côte Sauvage de Plouescat.

Plouescat et sa Côte Sauvage
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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 01:11

Déchiquetée, rocheuse, chaotique par endroits, parsemée de dunes et de constructions, de criques et de plages, la Côte Sauvage de Plouescat s’étend de Porsgwenn à Poulfouenn. Elle est riche en vestiges de la préhistoire et de l’histoire, en sites naturels et en roches fantastiques.
Vestiges de la préhistoire : le grand menhir de Kamm-Louis, le menhir couché de St-Eden…
Traces de l’histoire : Kamm-louis et le combat de la Belle Poule, la figure de proue de la Sainte-Marthe, le corps de garde disparu, le magasin à poudre et les batteries côtières, les fours à goémon…
Sites naturels : les anses du Froudenn, de Menfig, de Kamm-Louis et du Kick, l’ile aux lapins, Poulfouenn, Thevenn Meur et Kepren.
Roches fantastiques : Roc’h-Men-Goubars et la sculpture marine du gisant, Feunteun ar Vir, Roc’h ar c’hi, Roc’h Paotred ar zabat, Roc’h-Koukoug.
Finistère Nord ; Plouescat ; Côte Sauvage ; Grands rochers extravagants.
La Côte Sauvage de Plouescat.

Plouescat et sa Côte Sauvage
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