Les deux premières parties de mon séjour printanier à Sanary-sur-Mer ont évoqué Bourges, étape sur la route de Brest à Sanary, les Pointus de Sanary, les pigeons sanaryens, Saint-Mandrier et la nécropole nationale franco-italienne, le phare rouge de Sanary, à voir sur: 220608-printemps 2022 à Sanary-sur-Mer – part 1 (Wordpress – 237ème article) : https://gebete29.wordpress.com/wp-admin/post.php?post=13581&action=edit
puis en deuxième partie, j'ai évoqué les Massaï, l'église Saint-Nazaire de Sanary, la goélette à cinq-mâts CLUB MED 2, l'exposition PELAGOS, et les "Deux Frères" du Cap Sicié à voir sur:
220611-printemps 2022 à Sanary-sur-Mer – part 2 (Blogger – 221ème article) : https://www.blogger.com/blog/post/edit/4484331595279219320/2473060889844691001
Je vous propose pour ce troisième chapitre de voir Marseille et Callelongue, Toulon, la végétation méditerranéenne, les gabians, le port de Hyères, l'histoire récente de Sanary et l'exposition de Caroline SECQ dans le fort du Cap Nègre.
11 – MARSEILLE et CALLELONGUE - La statue de David à Marseille est une copie du célèbre David de Michel-Ange en marbre de Carrare. Elle fut offerte par le marbrier-sculpteur Jules Cantini en 1903, puis fut placée en 1949 près des plages du Prado à l'intersection de l'avenue du Prado, de la promenade Georges Pompidou et de l'avenue Pierre Mendès France dans le 8e arrondissement.
La calanque de Callelongue est la première calanque du massif de Marseilleveyre entre Marseille et Cassis. Elle est située à l'extrémité sud-est du 8e arrondissement de Marseille, dans le quartier des Goudes tout au bout de la route du bord de mer, après le village des Goudes. Son nom vient du provençal cala lònga et signifie « grande crique ».
Le téléscaphe, une sorte de téléphérique sous-marin des années 19601 reliant Les Goudes à la calanque de Callelongue, se situait sur la zone. Certains vestiges sont encore visibles comme les mécanismes à roues permettant de faire avancer les cabines.
La calanque de Callelongue est entourée de falaises qui constituent des sites d'escalade réputés (Rocher des Goudes, rocher de Saint-Michel, rocher du Trou du Chat) desservis par des pistes d'accès balisés (chemins de randonnée). Le secteur est également pourvu de vastes grottes (grotte de l'Ours, de l'Ermite, de St-Michel, du Déserteur) situées au pied des falaises et d'accès facile jusqu'à leur entrée.
12 – TOULON - Toulon est une ville portuaire située sur la côte méditerranéenne, bordée de plages de sable et de criques de galets. Importante base navale, son port abrite des sous-marins et des navires de guerre, ainsi que des bateaux de pêche et des ferrys. Le grand musée national de la Marine, dans le port de Toulon, expose des objets maritimes. Des sommets calcaires abrupts forment la toile de fond de la ville. Un funiculaire emmène les visiteurs jusqu'au sommet du mont Faron.
La statue de Cuverville à Toulon. Erigée en hommage aux grands navigateurs de l’histoire, elle est inaugurée sur le carré du port le 1er mai 1847. Elle est aussi connue sous le nom de "Génie de la navigation", mais porte un drôle de nom. Si les Toulonnais connaissent davantage cette statue sous le nom de “Cuverville”, c’est tout simplement car la partie postérieure de son anatomie est tournée vers la ville ! Tout d’abord construite en pierre et exposée eu Louvre, elle est ensuite faite en bronze pour rejoindre sa terre natale : le carré du port de Toulon.
Le Rugby club toulonnais est un club de rugby à XV français fondé le 3 juin 1908 et basé à Toulon (Var). L'équipe première, évolue en Top 14 depuis 2008 et dispute selon les années la coupe d'Europe ou le challenge européen. Il est le premier club européen à remporter trois coupes d'Europe consécutives, en 2013, 2014 et 2015. En 2014, il remporte son quatrième titre de champion de France, réalisant ainsi un doublé historique Coupe d'Europe-Championnat.
Le Rugby club toulonnais s'installe au stade Mayol au début de la saison 1920-1921. Depuis 1998, il possède un centre de formation sur lequel s'appuie l'équipe première ainsi qu'une équipe féminine depuis 2016.
13 – végétation méditerranéenne - Le bassin méditerranéen est l’une des régions les plus riches en biodiversité avec 25 000 espèces végétales, soit 10 % des plantes connues, alors que sa surface terrestre ne représente que 1,6 %. Près de 60 % de ces espèces ne se trouvent nulle part ailleurs. Une richesse naturelle due à la multiplicité des habitats : 40 600 km de côtes rocheuses et sableuses, de nombreuses chaînes de montagnes, des zones arides, des régions humides, des falaises, des plaines.
Les forêts de chênes verts, de conifères et de feuillus forment la végétation originelle du bassin méditerranéen. Toutefois, la plupart de ces forêts ont disparu en raison des perturbations engendrées par les activités humaines depuis des millénaires. Actuellement, le type de végétation le plus répandu est le maquis, qui se maintient grâce au pâturage et aux feux naturels. Il a remplacé les forêts originelles. Le maquis, appelé également matorral, est une formation végétale caractérisée par des buissons et des arbustes à feuilles persistantes, souvent épineux, tels que ajoncs, cistes, bruyères, genêts, pistachiers et genévriers.
Ainsi on trouve des rince-bouteille Calistemon laevis, Phoenix des Canaries, Pottosporum tobira odorants, lauriers roses, palmiers, jasmin, passiflore, bignone, glycine, etc…
14 – les gabians - Gabian : Un des noms vulgaires du goéland leucophée. Le gabian, en provençal, est le goéland (qui a un gros cou). Des gabians se sont posés sur le trottoir et dévorent un sandwich qui a été jeté. (Populaire) (Provence) Synonyme de douanier ou de gabelou, par extension, synonyme de gendarme et parfois (peut-être par dérision) synonyme de voleur.
Parfois encore on confond le Goéland et la Mouette, ce qui se comprend car en dehors du bec qui est très différent, on a souvent l'impression que la Mouette est un Goéland en miniature. Mais la différence d'envergure, plus de 1 mètre pour le Leucophée, ne permet aucune hésitation lorsqu'ils volent. Le goéland : bec jaune et grande envergure. Ils possèdent un bec jaune avec une tache rouge sur la partie inférieure et un plumage blanc avec des ailes gris perle. Ils ont le même gabarit : environ 67 cm de long et pèsent autour de 1 kg ; ils sont donc trois fois plus massifs qu'une mouette.
De la famille des laridés, il existe de très nombreuses espèces de Goéland. Ceux que l'on peut voir fréquemment sur nos rivages sont le Goéland cendré, le Goéland brun, le Goéland leucoptére, le Goéland argenté, le Goéland leucophée et le Goéland marin. Le Goéland a une espérance de vie élevée, de 35 à 50 ans.
Le goéland leucophée fait partie de la liste des oiseaux protégés suivant l’arrêté ministériel du 29 octobre 2009. En termes de règlementation, sont donc interdits : « la destruction intentionnelle ou l’enlèvement des œufs et des nids ; la destruction, la mutilation intentionnelles, la capture ou l’enlèvement des oiseaux dans le milieu naturel ; la perturbation intentionnelle des oiseaux, notamment pendant la période de reproduction et de dépendance, pour autant que la perturbation remette en cause le bon accomplissement des cycles biologiques de l’espèce considérée. »
De plus, « sont interdites sur les parties du territoire métropolitain où l’espèce est présente (…) la destruction, l’altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux. »
15 – Le Port de Hyères - Le port de plaisance de Hyères - Port Saint-Pierre est situé dans le Var. Il dispose d'une capacité d'accueil de 1432 bateaux sur pontons. Le port de Hyères - Port Saint-Pierre dispose d'un espace visiteurs pour vos escales avec 120 places disponibles. Le port est réservé aux bateaux de moins de 16 m.
La rade de Hyères les Palmiers : Une belle destination pour faire escale ! Tous les critères sont ici réunis pour assurer un séjour de qualité. Le Port Saint-Pierre labellisé Pavillon Bleu des Ports d’Europe depuis 1989, est un port de plaisance qui jouit d’une situation unique en méditerranée. Il dispose d’une capacité d’accueil de près de 1500 bateaux répartis sur 13 hectares de plan d’eau, abrités des vents par la belle et bienveillante presqu’île de Giens.
À quelques milles nautiques, vous découvre les bien- nommées îles d’or, au cœur du Parc National de Port-Cros et du sanctuaire Pélagos, qui prouve l’implication de Hyères dans la protection de l’environnement et des mammifères marins. A quelques pas des quais, on a les plages d’Hyères, de nombreux commerces et de jolis ports annexes : l’Ayguade, la Capte, le Niel et Auguier, de dimensions plus modestes, qui allient charme d’un petit port de plaisance provençal et services de qualité.
16 – Sanary – XXème Siècle : Durant l'entre-deux-guerres, après la captation du pouvoir en Allemagne par les nazis en 1933, la commune devient le lieu d'exil de nombreux intellectuels allemands et autrichiens, fuyant le nazisme.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, c’est à Sanary-sur-Mer que se cachait aux nazis celui qui était destiné à devenir par la suite le célèbre océanographe et inventeur Jacques-Yves Cousteau. Là, dans sa villa « Le Baobab », le savant tenait à l’abri des convoitises des occupants l'appareil respiratoire en eau profonde qu’il avait créé. En 1943, avec Philippe Tailliez, il entreprit sur la commune voisine de Bandol les premières tentatives d’immersion en eau profonde.
Le 13 novembre 1942, Sanary-sur-Mer est occupée par l’armée allemande, qui envahit la zone libre. En juin 1944, les Allemands détruisent des villas et des hôtels pour dégager des zones de tir, en vue d’un débarquement. Des bombardements alliés aggravent les dommages. En 1948, la ville, qui avait payé un « lourd tribut de sang et de destructions », reçoit le 11 novembre 194835 la Croix de guerre 1939-1945. La ville connaît une forte croissance sur le plan touristique depuis les années 1980-1990.
XXIème Siècle : Sanary s'affirme comme un lieu agréable, calme et prisé dans l'Ouest Var, tout en refusant toujours son rapprochement avec la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée.
17 – Expo Caroline SECQ au Cap Nègre – Caroline : « - Mon travail se construit tout en strates, superpositions, emboîtements, mais aussi entremêlements et méli-mélo. J’y conjugue et j’y assemble nos débris en dérive sur les plages pour inviter au voyage paradoxal qui va du rebut au re-beau. »
« - De l’art d’accommoder les restes ! D’un côté le déchet, rejeté dans tous les sens du terme, celui qui dérange et que l’on voudrait ne pas voir, celui qui aujourd’hui nous déborde littéralement autant que littoralement ! De l’autre, l’incroyable beauté de ces restes échoués, divinités déchues, trésors maculés, morcelés, abandonnés ; fragments de plaisir, d’utile ou d’improbable. Évocations merveilleuses et dégénérées d’une autre vie, celle d’avant… Sur le mouroir de nos plages, je travaille avec ce qu’il reste et ce que nous laisserons ; méditation sur origine et devenir, perte de sens et renaissance, esprit et matière, gloire et décadence, transformation et sublimation. Bienvenue dans mon monde d’architectures improbables, de bas-reliefs sous-marins, bidonvilles de plage, poésie plastique et tapisseries aquatiques. »