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Hollande s’est Merkelisé… Il est loin, le temps où François Hollande faisait campagne (présidentielle) contre le couple « Merkozy ». Loin le temps où la merkelophobie avait droit de cité en Hollandie.
Pas plus tard qu’au printemps 2013, le président de l’Assemblée, Claude Bartolone, plaidait pour une « confrontation » avec l’Allemagne ; Harlem Désir opposait « le Président de la croissance » à « la Chancelière de l’austérité » et Cambadélis supervisait la rédaction d’un texte du PS dénonçant « l’intransigeance égoïste de la chancelière Merkel ». Il faut dire que Hollande lui-même avait, fin mars 2013, prôné une « tension amicale » ! Bref : le germanophile Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre, se sentait bien seul… Comme les choses ont changé ! Désormais, Hollande et Merkel avancent bras dessus, bras dessous comme ils le firent littéralement pendant quelques minutes lors de la grande manifestation du 11 janvier - c’est tout sauf un hasard si, ce jour-là, notre Président a choisi de mettre la Chancelière à l’honneur à ses côtés.