Helmut Warzecha a passé son enfance avant la Seconde Guerre mondiale dans les forêts de Silésie, en Pologne où son père pratiquait déjà la taxidermie. Jeune prisonnier de guerre échoué en Pays nantais, il est resté après 1945 en France sur les rives de la Boulogne aux portes du lac de Grand-Lieu.
En maîtrisant parfaitement les techniques de la taxidermie, il a aussi fait preuve d’un véritable talent artistique et d’une affection particulière pour le marais de Grand-Lieu. C’est ainsi qu’en tant qu’excellent connaisseur de la faune locale il s’est pris au jeu de vouloir en conserver de nombreux spécimens pour l’éternité.
Sans doute savait-il intuitivement que certaines espèces se raréfiaient et qu’il était important d’en conserver une image la plus fidèle possible. Par ailleurs, dans nos marais où la chasse est pratique courante, il se voyait confier fréquemment les oiseaux retrouvés morts à l’occasion de traque de gibier.
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