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8 octobre 2014 : Jean Guisnel : Tout le monde est d’accord : la guerre aérienne contre les sectaires de Daesh ne suffira pas à réduire ces criminels de guerre suicidaires. Mais une fois ce constat d’évidence effectué, que fait-on ? Envoyer des troupes au sol... La belle affaire ! L’armée syrienne libre n’est pas à la hauteur. Les militaires irakiens piteusement débandés devant des hordes d’hommes masqués, désormais équipés des matériels qu’ils leur ont pris, verraient bien les Américains revenir pour se faire tuer à leur place. Le Turc Erdogan réclamait une intervention au sol en Syrie contre les jihadistes, en oubliant qu’il a l’autorisation de son parlement pour faire parler la poudre. Mais non... La vérité, c’est que les États de la région, tous dotés d’armées sur le papier très puissantes à l’instar de la Turquie, de l’Iran, de l’Égypte ou de l’Arabie saoudite, refusent de s’engager. Il faudrait d’abord qu’ils se mettent d’accord, effort apparemment insurmontable. Surtout, ils trouvent excellent que les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et d’autres pays européens ou l’Australie se mouillent. Ils seraient encore plus enchantés que ces nations leur envoient de l’infanterie. Pour l’instant, c’est non. Qu’ils montrent d’abord de quoi ils sont capables. On verra ensuite...