Qu’on se le dise, les Français n’ont plus de complexes et profitent de ce genre d’élection défouloir (européennes), sans traduction immédiate, pour se venger des politiciens médiocres. Un Parti socialiste trop longtemps érigé en premier prix de vertu mais qui n’a pas profité de ses dix ans d’opposition pour s’adapter au monde. Un parti conservateur en panne de leader dont le président accumule les maladresses, voire même les irrégularités, au risque de gâcher ses chances de reconquête du pouvoir.