Le stockage du carbone 14. Le carbone 14 se retrouve ainsi stocké en concentration identique dans l’atmosphère et dans tous les êtres vivants. La disparition du carbone 14. Lorsqu’un organisme meurt, il n’absorbe plus de carbone 14. Celui-ci de désintègre alors sans aucune compensation et la décroissance de son taux s’effectue selon une vitesse connue. La détermination du taux de carbone 14 qui subsiste dans un fragment de l’organisme que l’on analyse permet alors de dater la mort de celui-ci. Pour le carbone 14, sa diminution est de 50% au bout de 5730 ans +/- 40 ans (cette valeur est appelée la période de demi-vie).
Les limites de la datation au carbone 14. D’apparence très simple, la datation au carbone 14 repose sur l’hypothèse que sa concentration reste constante au cours du temps. C’est loin d’être le cas, ce qui entraîne des corrections et une incertitude plus ou moins importante dans le résultat final. Certaines périodes où la concentration était relativement stable sont mieux adaptées à la mesure. Ce n’est, hélas, pas le cas pour la période historique qui nous concerne ici et qui nous conduit à une grande incertitude. La datation au carbone 14 permet de déterminer l’époque de la mort d’un arbre (ou de tout autre organisme) et d’en donner l’âge. Elle est souvent associée à la dendrochronologie (étude des cernes).