Du 1er novembre au 6 décembre 1832, l'épidémie de choléra, qui sévit dans toute la France, tue quatre vingt six roscovites. Devant l'incompétence des médecins locaux, deux médecins de la Marine sont dépêchés de Brest et mettent un terme à la surmortalité. Le 8 avril suivant, la municipalité est contrainte par une loi d'assainissement votée par l'Assemblée d'ouvrir, en sus des cimetières de l'enclos paroissial et de l’hospice ainsi que celui de Santec, un quatrième cimetière, le cimetière du Vil. Cette même année 1831, des investisseurs brestois, espérant valoriser un polder de cent hectares, construisent la digue à écluse qui ferme le fond de l'anse de Laber, espérance déçue par l’opposition de la commune favorable aux goémoniers et à la libre pâture pratiquée par les santéquois. Les vapeurs à aubes de Corbière font entrer les colporteurs dans la modernité et convertit Roscoff en port pêche.