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29 juillet 2017 6 29 /07 /juillet /2017 02:27

La tranchée des baïonnettes est un des deux mythes modernes datant de la Première Guerre mondiale, avec le « Debout les morts ! » de Péricard. Le monument commémoratif est situé sur le territoire de la commune de Douaumont, (Meuse).

La Tranchée des Baïonnettes
La Tranchée des Baïonnettes

Le 11 juin 1916, 57 hommes du 137e régiment d'infanterie — en majorité Vendéens — qui se préparaient à un assaut sont enterrés vivants par l'explosion d'un obus. Entre les 10 et 12 juin 1916, a eu lieu à cet endroit un effroyable bombardement (notamment de canons lourds de 280 mm et obusiers de 305 mm). Les fusils émergeant du sol marquaient l'endroit où certains soldats avaient été enterrés vivants dans leur tranchée, et on baptisa le lieu « la tranchée des fusils ». On la renomma par la suite « tranchée des Baïonnettes », un nom plus tristement évocateur. Très impressionné par ces images, un banquier américain du nom de Georges T. Rand fit don de 500 000 FRF pour la construction du mémorial qui abrite toujours le site.

La Tranchée des Baïonnettes
La Tranchée des Baïonnettes

En juin 1920, le secteur fut fouillé par des équipes de travailleurs immigrés indochinois et italiens, un travail particulièrement pénible, parmi les rats et les moustiques qui infestaient l'ancien champ de bataille. Quarante-sept corps furent mis au jour, dont quatorze purent être identifiés. Le monument fut construit par l'architecte André Ventre en 1920.

La Tranchée des Baïonnettes
La Tranchée des Baïonnettes

En fait, il est impossible que la terre soulevée par les obus qui tombent irrégulièrement parvienne à combler une tranchée. De plus, on n’en retrouve nulle trace sous cette forme dans les récits des combattants ; par contre, ces alignements de fusils ou de baïonnettes le long d’une tranchée, ou de corps, sont très fréquents. Il s’agit d’un usage qui s’est établi durant la guerre : après une offensive, il était nécessaire d’enterrer au plus vite les corps, y compris ceux des ennemis. La solution la plus pratique pour ceux-ci était de combler un boyau inutilisé avec leurs corps. La tombe collective était ensuite marquée de fusils baïonnettes en l’air. Cette explication est fournie dès la fin de la guerre par des soldats anciens combattants.

La Tranchée des Baïonnettes
La Tranchée des Baïonnettes

Le témoignage d'un ancien Verdunois : Extrait de Souvenirs de l'Hiver 1918-1919 à Verdun par Léon Chaize : « Je me rappelle avoir vu, en décembre 1918, les vraies baïonnettes de la fameuse tranchée. En janvier 1919, elles avaient déjà disparu, emportées par les Américains friands de souvenirs. Les baïonnettes offertes plus tard à l'admiration des touristes ne sont donc que des « ersatz ». Dans sa sauvagerie et sa tristesse, le site était alors beaucoup plus impressionnant qu'aujourd'hui avec son affreuse galette de béton moisi ».

La Tranchée des Baïonnettes
La Tranchée des Baïonnettes
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12 décembre 2015 6 12 /12 /décembre /2015 00:52

Une amatrice : « Je m’inspire de la nature argonnaise en toutes saisons, des villages, des champs… je peins des tableaux assez variés, de différents formats. Pour reproduire ces instantanés de la vie quotidienne, je prends des photos avant de venir peindre dans mon atelier. « Vous savez, l’image du peintre qui s’installe au milieu des champs et qui fait son tableau, ça n’existe plus beaucoup, assure-t-elle. Je préfère travailler chez moi ».
Octobre, dernières nuances de vert pour les paysages argonnais, la nature prend ses éclatantes couleurs automnales pour quelques semaines, moment privilégié pour le photographe. Il doit saisir la lumière matinale filtrée au travers de la fraîche rosée s'évaporant pour former une atmosphère voluptueuse, mais aussi l'intense et contrastée luminosité couchante.

Nature argonnaise
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12 décembre 2015 6 12 /12 /décembre /2015 00:52

Une amatrice : « Je m’inspire de la nature argonnaise en toutes saisons, des villages, des champs… je peins des tableaux assez variés, de différents formats. Pour reproduire ces instantanés de la vie quotidienne, je prends des photos avant de venir peindre dans mon atelier. « Vous savez, l’image du peintre qui s’installe au milieu des champs et qui fait son tableau, ça n’existe plus beaucoup, assure-t-elle. Je préfère travailler chez moi ».
Octobre, dernières nuances de vert pour les paysages argonnais, la nature prend ses éclatantes couleurs automnales pour quelques semaines, moment privilégié pour le photographe. Il doit saisir la lumière matinale filtrée au travers de la fraîche rosée s'évaporant pour former une atmosphère voluptueuse, mais aussi l'intense et contrastée luminosité couchante.

Nature argonnaise
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