je raconte ma vie de grand adulte retiré des affaires et chaque semaine il se passe quelque chose, des informations sur le fonctionnement de l'Union européenne, des randonnées et balades en
Bretagne, des manifestations extraordinaires, des évènements aussi originaux que des matchs de Ligue 1, miss France brestoise, et des lieux de légendes bretonnes
Vous parlez d’un chantier de partage ? Pas question, en effet, de traiter cet engouement à la légère. Ce que les gens voulaient, c’était voir travailler les charpentiers, les sculpteurs, les forgerons, les voiliers. Leur parler. Ils voulaient surtout qu’on leur explique comment à partir d’un arbre, on peut faire un bateau, parce que personne ne raconte plus ça maintenant. C’était aussi un projet culturel, au cœur de notre aventure. L’Hermione, c’est aussi un choc esthétique. Ces gréements, ces voiles de lin, et sa figure de proue, le lion ! Franchement, on ne savait pas que ce serait aussi beau !
Comment a fonctionné cette longue aventure ? Il y eut des hauts, des bas, des prises de bec. Mais on n’a perdu personne en route ! Le grand absent, Raymond Labbé, un remarquable charpentier de marine qui a beaucoup fait pour L’Hermione, est décédé en 2005. Pour moi, il est toujours là… Donc des moments de tension mais on l’a fait ce bateau ! Il ne fallait pas décevoir ceux qui nous avaient fait confiance. On a ouvert le chantier en 1997. Les gens payaient pour voir des bouts de bois ! Certains goguenards se gaussaient, ceux qui pensaient que ce bateau ne flotterait jamais. On n’avait jamais pensé dépasser les 100.000 visiteurs. On en a eu 4,2 millions ! C’est l’une des clefs du succès.
Comment est née L’Hermione ? Au cours d’une soirée entre potes ! Dans cet endroit sublime qu’est la Corderie Royale de Rochefort, l’arsenal voulu par Louis XIV. Nous étions devant les formes de radoub. Elles étaient restées dans la vase depuis 1944, sous une forêt de roseaux. On ne les voyait même pas ! Elles venaient d’être dévasées. Le choc ! C’était une formidable cathédrale de pierre. Il ne manquait qu’une chose pour faire revivre ce lieu magique : un bateau ! Pas n’importe lequel. On voulait un symbole de la liberté. Ce serait L’Hermione, la fameuse frégate sur laquelle La Fayette a rejoint l’Amérique en 1780. Avec Érik Orsenna et les copains, on a décidé que la réplique serait construite à l’identique sur les lieux où la première Hermione avait vu le jour. C’est comme ça que tout est parti. Un pari de fin de soirée. On ne s’était pas donné d’échéance mais on pensait que ça allait durer disons au moins dix ans ! Résultat ? Cela fait 22 ans que je préside l’association ! Pourquoi moi ? C’était un clin d’œil, un symbole. Comme la frégate, un trait d’union. J’ai la double nationalité franco-américaine. Mon père était l’un de ces GI qui ont débarqué sur les plages normandes en 1944.
Benedict Donnelly. « L’Hermione, une leçon d’histoire vivante » « On naviguera totalement à la voile. Les manœuvres se font dans les hauteurs. Ils seront 80 à bord, dont un tiers de femmes et qui assurent ! ». L’Hermione, réplique du bateau à bord duquel La Fayette s’en alla prêter main-forte aux insurgés américains en 1780, va quitter, ce soir, les côtes de la Charente Maritime et naviguer vers les États-Unis. Une fabuleuse aventure dans laquelle Benedict Donnelly s’investit à fond depuis 22 ans.
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L' Hermione , frégate dite &de 12& (un seul pont de batterie armé de canons tirant des boulets de 12 livres, soit 6 kg), est un navire caractéristique de la guerre d'Amérique. La marine française aligne 60 bateaux de cette classe au 1779. C'est un trois-mâts...
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