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1 octobre 2016 6 01 /10 /octobre /2016 14:35

Le 12 septembre : 6ème étape : le tour du Bassin d’Arcachon (sens horaire), par mes amis car je devais faire réparer ma roue arrière fortement voilée. Mon ami Jean-Marie m’a rejoint pour un déjeuner au restaurant du camping Club d’Arcachon. Au moment de monter sur mon vélo pour aller à la rencontre de mes amis cyclistes, j’ai trouvé la température trop forte (34°C) pour parcourir des kilomètres. J’ai choisi la sagesse et je me suis baigné dans la piscine du camping.

Vélodyssée 2016 - Etape 6: Arcachon
Vélodyssée 2016 - Etape 6: Arcachon

Arcachon est une commune du Sud-Ouest de la France, sous-préfecture du département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle a été créée en 1857 par séparation d'une partie de la commune de La Teste-de-Buch. Partie intégrante de l'ancienne province de Gascogne, elle s'inscrit dans le périmètre du Pays de Buch, des Landes de Gascogne et de la forêt des Landes.

Vélodyssée 2016 - Etape 6: Arcachon
Vélodyssée 2016 - Etape 6: Arcachon

Devenue la ville principale du bassin d'Arcachon avec une population 2013 de 10 500 habitants, au centre d'une aire urbaine de 60 000 habitants, elle est une des grandes stations balnéaires de la côte atlantique, aux côtés de Royan, Biarritz ou La Baule.

Vélodyssée 2016 - Etape 6: Arcachon

Louis XVI ayant l'intention d'établir un port militaire dans la baie d'Arcachon, il était nécessaire en premier lieu de fixer les sables des dunes. L'ingénieur de la marine Charlevoix de Villiers étudie la question et propose, en 1779, l'emploi de plantations. Victime d'intrigues, il tombe en disgrâce.

Vélodyssée 2016 - Etape 6: Arcachon
Vélodyssée 2016 - Etape 6: Arcachon

Le problème est repris neuf ans plus tard par Nicolas Brémontier. Brémontier fait d'abord construire une digue destinée à arrêter le cheminement des sables au point de départ. À environ 70 m de la ligne atteinte par les plus hautes mers, on enfonce dans le sol une palissade de madriers contre laquelle le sable s'accumule. Relevant les madriers à mesure que le sable monte, on crée une « dune littorale » de 10 à 12 m de hauteur, formant barrière. Le sable de la surface est fixé par des semis de gourbet, dont l'épais lacis de racines s'étend rapidement.

Vélodyssée 2016 - Etape 6: Arcachon

Brémontier s'attaque ensuite au problème de la fixation des dunes intérieures. Des graines de pins maritimes, mélangées à des graines d'ajonc et de genêt sont semées sous une couverture de fagots de branchages qui maintiennent provisoirement les sables. Au bout de quatre ans, le genêt atteint près de deux mètres de hauteur. Le pin, d'une croissance plus lente, grandit ainsi protégé et distance bientôt les autres plantes qui, en pourrissant, apportent des éléments organiques fertilisants.

Vélodyssée 2016 - Etape 6: Arcachon
Vélodyssée 2016 - Etape 6: Arcachon
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30 septembre 2016 5 30 /09 /septembre /2016 14:45

9 septembre 2016: 3ème étape : Seignosse – Contis-les-Bains. De Seignosse, nous atteignons Messanges où on apprend que les Landes possèdent le plus grands nombre de kilomètres de chemins de Saint-Jacques de Compostelle : la voie du Puy-en-Velay avec 35 km, la voie du Vézelay avec 120 km, la voie de Tours avec 140 km et la voie littorale ou de Soulac avec 130 km.

Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.

On y a appris également que bien avant nous, les gallo-romains pratiquaient déjà le gemmage pendant l’antiquité pour faire commerce de la résine. C’est cependant au 19ème siècle que le gemmage s’est développé dans les Landes de Gascogne.

Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.

La campagne de boisement initiée par la Loi de 1857 par Napoléon III a imposé aux communes la plantation de pins en vue d’assécher les marais des Landes de Gascogne.

Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.

Ensuite nous sommes passées à Moliets, puis Léon (le prénom de mon père). À Léon, nous avons profité du marché hebdomadaire pour effectuer les courses en vue du pique-nique.

Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.

Nous avons pris le café à Saint-Girons Plage. Puis nous rejoignons le Cap de l’Homy. Nous arrivons enfin au camping de Contis-les-Bains (commune de Saint-Julien-en-Born).

Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
Vélodyssée 2016-3ème  étape : Seignosse – Contis-les-Bains.
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5 septembre 2016 1 05 /09 /septembre /2016 16:35

Pont Albert LOUPPE. Le pont à haubans de l’Elorn (pont de l'Iroise) fut inauguré en 1995 pour remplacer le pont Albert Louppe, sur lequel nous nous trouvons, mis en service au début des années 30. Auparavant on empruntait des bateaux traversiers joignant les deux cales du Passage, de Kerhuon et de Plougastel, sur l’autre rive. Le fleuve côtier de l’Elorn, alimentant la rade de Brest, avec l’Aulne, s’enfonce dans les terres sur de nombreux kilomètres, il est navigable jusqu’à Landerneau, barré là par l’un des derniers ponts habités du monde : le pont de Rohan.

La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE

Le pont de l’Iroise enjambe l’Élorn entre Le Relecq-Kerhuon et Plougastel-Daoulas sur la RN165 (future A82) qui relie Brest à Quimper dans le Finistère. Parmi les ponts à haubans, il possède la troisième plus grande portée principale de France, derrière le pont de Normandie et le pont de Saint-Nazaire et avant le Viaduc de Millau. À la suite d’accidents survenus, dus à une vitesse excessive sur le nouveau pont et en raison du nombre de personnes l'empruntant pour aller travailler à Brest, un radar a été placé sur l'ouvrage, en direction de Brest, la vitesse étant limitée sur ce tronçon à 90 km/h.

La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE

Depuis 2008, La Ville de Le Relecq-Kerhuon et Le Centre National des Arts de la Rue Le Fourneau co-écrivent une histoire estivale de théâtre de rue « Les Pique-Niques Kerhorres », un concept original alliant proposition artistique et moment de convivialité autour d’un pique-nique partagé.

La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE

Cet été 2016, 4 Pique-Niques, imaginés avec la complicité d’une dizaine de compagnies de théâtre de rue, 4 rendez-vous exceptionnels, répartis entre juillet, août et septembre pour redécouvrir des lieux remarquables du Relecq-Kerhuon. La dernière étape des Pique-Niques Kerhorres 2016 a eu lieu le dimanche 4 septembre dès 11h11 aux alentours du pont Albert Louppe. De nombreux spectacles étaient proposés tout au long de la journée.

La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE

Dans la rue, sur une place, deux êtres se croisent. Deux individus qui attendent beaucoup de cette rencontre et dont les corps en mouvement vont exprimer bien des espoirs. Ce qui semblait une dualité n’est soudain qu’un passage vers l’autre. Ni du-elle, ni du-lui ; tout simplement Du-All, une performance dansée à la croisée des chemins d’une femme, d’un homme, d’un musicien et de chacun d’entre nous. Ultime performance de ce 4 septembre 2016 : La compagnie Moral Soul est une compagnie de danse professionnelle créée en 1999 par Herwann Asseh.

La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE

La compagnie Moral Soul se construit autour de créations chorégraphiques mais également autour de projets de sensibilisation afin de faire découvrir la danse, de la transmettre et d’initier des publics variés. De ce fait, elle intervient dans diverses structures telles que les établissements scolaires, les structures culturelles, les maisons d’arrêt, les maisons de retraite, les MPT, etc…

La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
La Compagnie Moral Soul sur le Pont Albert LOUPPE
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2 septembre 2016 5 02 /09 /septembre /2016 11:09

Affiche déclinée du célèbre livre : « Les femmes qui lisent sont dangereuses » de Laure Adler et Stephan Bollmann. Les femmes et la lecture dans l'art occidental " Les livres ne sont pas des objets comme les autres pour les femmes »…

Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes

Les épaves de Camaret, le long du Sillon des épaves de langoustiers, appelés mauritaniens… On comprend pourquoi ce site inspire tant les artistes peintres ! Au XIXe siècle, la pêche à la sardine a fait la richesse de Camaret. Avec la crise de la pêche à la sardine du début du XXe siècle, les pêcheurs se sont reconvertis à la pêche à la langouste. La pêche, très abondante, avait lieu sur les côtes britanniques, espagnoles et mauritaniennes. Ainsi, en 1960, Camaret était le premier port langoustier d’Europe, avec une forte activité de construction de bateaux, étudiés pour la pêche à longue distance.

Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes

Camaret subit à nouveau de plein fouet la crise des années 1990. Les bateaux dont nous pouvons voir aujourd’hui les épaves sont présents depuis les années 1960 pour certains. Il s’agit de langoustiers qui n’ont pas trouvé acheteurs. Si le port de Camaret est toujours actif, nombreux sont les bateaux qui ne prennent plus la mer... Ces épaves témoignent du riche passé maritime de Camaret, qui s'est développé grâce à la pêche à la langouste.

Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes

Des cairns (ou montjoies) enjolivent une bite d’amarrage qui n’est plus utilisée sur le Sillon de Camaret.

Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes

Le Quartier des Artistes doit beaucoup à l'implication du sculpteur Jean-Claude Le Roux, installé à Camaret en 1992. Ayant remarqué le quartier de Saint-Thomas, à l'arrière du quai Toudouze, il fit venir à l'époque des amis artistes qui s'installèrent dans des anciens commerces qui avaient cessé leurs activités. Depuis, ces lieux ont repris vie sous la forme d'ateliers d'arts et de galeries. Ici, tous les styles se côtoient, de la figuration à l'abstraction.

Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes

Depuis les années 1880, Camaret a toujours séduit les artistes, peintres, poètes, hommes de lettres et de théâtre. Aujourd’hui encore le lieu attire les artistes. Certains s’y installent pour quelques saisons, d’autres y prennent racine. Ainsi s’est constituée au fil des années une petite colonie qui a peu à peu redonné vie à de vieilles maisons et d’anciens commerces, dans le centre bourg que l’on appelle " Quartier des artistes ».

Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
Camaret, Ses épaves, son quartier des artistes
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14 août 2016 7 14 /08 /août /2016 23:12

Les trois étages du village de Rocamadour datent du Moyen Âge, ils reflètent les trois ordres de la société : les chevaliers au-dessus, liés aux clercs religieux au milieu et les travailleurs laïcs en bas près de la rivière.

Rocamadour et son Saint Amadour

De rares documents mentionnent qu'en 1105 une petite chapelle était bâtie dans un abri de la falaise au lieu-dit Rupis Amatoris, à la limite des territoires des abbayes bénédictines Saint-Martin de Tulle et Saint-Pierre de Marcilhac. En 1112, Eble de Turenne, abbé de Tulle s'installa à Rocamadour. En 1119, une première donation est faite par Eudes, comte de la Marche. En 1148, un premier miracle est annoncé. Le pèlerinage à Marie attirait les foules. La statue de la Vierge est datée du XIIe siècle. Géraud d'Escorailles, abbé de 1152 à 1188, fit construire les édifices religieux, financés par les dons des visiteurs. Les travaux furent terminés à la fin du XIIe siècle.

Rocamadour et son Saint Amadour

Rocamadour bénéficia déjà d'une renommée européenne comme l'atteste le Livre des Miracles du XIIe siècle écrit par un moine du sanctuaire et reçut de nombreux pèlerins. En 1159, Henri II d'Angleterre, époux d'Aliénor d'Aquitaine vint à Rocamadour remercier la Vierge pour sa guérison.

Rocamadour et son Saint Amadour

En 1166, en voulant inhumer un habitant, on découvrit un corps intact, présenté comme celui de saint Amadour. Rocamadour avait trouvé son saint. Au moins quatre récits, plus ou moins teintés de légende, présentèrent saint Amadour comme un personnage proche de Jésus.

Rocamadour et son Saint Amadour

En 1211, le légat pontifical pendant la croisade des Albigeois, Arnaud Amalric, vint passer l'hiver à Rocamadour. De plus, en 1291, le pape Nicolas IV accorda trois bulles d'indulgence d'un an et quarante jours pour les visiteurs du site. La fin du XIIIe siècle voit l'apogée du rayonnement de Rocamadour et l'achèvement des constructions. Le château est protégé par trois tours, un large fossé et de nombreux guetteurs.

Rocamadour et son Saint Amadour
Rocamadour et son Saint Amadour

Le déclin : En 1317, les moines quittèrent Rocamadour. Le site fut alors administré par un chapitre de chanoines nommés par l'évêque. Au XIVe siècle, un refroidissement climatique, des famines, des épidémies comme la peste noire ravagent l'Europe. En 1427, une reconstruction est amorcée, mais sans moyens financiers ni humains. Un énorme rocher écrase la chapelle Notre-Dame qui est reconstruite, en 1479, par l’évêque de Tulle.

Rocamadour et son Saint Amadour
Rocamadour et son Saint Amadour

Par la suite, lors des guerres de religion, le passage iconoclaste de mercenaires protestants en 1562 provoque la destruction des édifices religieux et de leurs reliques. Les chanoines décrivent, dans une supplique au pape Pie IV en 1563, les dégâts causés : « Ils ont, ô douleur! tout saccagé; ils ont brûlé et pillé ses statues et ses tableaux, ses cloches, ses ornements et joyaux, tout ce qui était nécessaire au culte divin... ». Les reliques sont profanées et détruites, y compris le corps de saint Amadour. Selon les témoins, le capitaine protestant Bessonie le rompt à coups de marteau de forgeron en disant : « Je vais te briser, puisque tu n'as pas voulu brûler ». Les capitaines Bessonie et Duras tireront, au profit de l'armée du prince de Condé, la somme de 20 000 livres de tout ce qui composait le trésor de Notre-Dame depuis le XIIe siècle. Le site fut une nouvelle fois pillé sous la Révolution.

Rocamadour et son Saint Amadour
Rocamadour et son Saint Amadour

Au début du XIXe siècle, les sanctuaires de Rocamadour étaient dans un état de délabrement important, des arbres poussaient dans le grand escalier, la plupart des commerçants étaient partis. Trois sanctuaires étaient en service (églises Saint-Sauveur et Saint-Amadour, chapelle Notre-Dame), deux sont en mauvais état (Saint-Michel et Saint-Blaise), les deux autres sont ruinés (Sainte Anne et Saint-Jean-Baptiste). La toiture de l'église Saint-Sauveur était à refaire, le mur extérieur de la face du midi accusait un surplomb de trente centimètres sous la poussée des voûtes surchargées de gravats. En 1831, Jacques-Antoine Delpon écrivait : « Tout annonce que cet oratoire célèbre ne subsistera pas longtemps ».

Rocamadour et son Saint Amadour
Rocamadour et son Saint Amadour

Une volonté politique naquit en France pour la conservation des monuments historiques. Le 13 avril 1830, M. Baumes, préfet du Lot, écrivit une lettre pour demander une aide urgente au ministre de l'Intérieur. Il y joignit un devis, qui s'élevait à 8 500 francs, établi en 1822 par l'abbé Caillaux. Cette lettre resta sans réponse. Une liste des monuments fut dressée pour le Lot, la chapelle de Rocamadour y apparut prioritaire, mais aucun financement ne fut accordé par l'État ou par la municipalité de Rocamadour, ruinée par un procès.

Rocamadour et son Saint Amadour
Rocamadour et son Saint Amadour
Rocamadour et son Saint Amadour

Début 1855, monseigneur Jean-Jacques Bardou, évêque de Cahors, eut l'idée de lancer une grande loterie pour rassembler des fonds. Le ministère de l'Intérieur imposa comme préalable l'établissement de plans et de devis pour les travaux. L'architecte départemental réalisa ces documents et évalua la dépense prévisible à 318 819,71 francs. Trois tirages eurent lieu : 15 décembre 1856, 30 juin 1857 et 31 décembre 1857. 600 000 billets de 1 franc sont émis, mais la loterie ne rapporta que 84 624,63 francs, soit le quart de la somme nécessaire aux travaux.

Rocamadour et son Saint Amadour
Rocamadour et son Saint Amadour
Rocamadour et son Saint Amadour

L'abbé Jean-Baptiste Chevalt, prêtre architecte et archéologue du diocèse de Montauban fut chargé par monseigneur Bardou de la conduite des travaux qui débutèrent en 1858. En l'absence de financement public et pour éviter de nouveaux retards, l'évêque refusa de soumettre les travaux au contrôle de la commission des monuments historiques, d'où d'importantes tensions que tempéra le préfet du Lot.

Rocamadour et son Saint Amadour
Rocamadour et son Saint Amadour
Rocamadour et son Saint Amadour
Rocamadour et son Saint Amadour

L'épreuve finale du pèlerinage consistait à gravir à genoux les 216 marches conduisant à la cité religieuse (qui comprend sept églises, et douze autres que les restaurations du XIXe siècle n'ont pu relever). Enfin parvenus à l'intérieur des sanctuaires après cette ascension, les pèlerins laissaient en ex-voto divers objets. Les plus connus restent les fers de condamnés libérés de leurs chaînes, les bateaux de marins sauvés et reconnaissants, ou les plaques de marbre gravées et accrochées au mur de la chapelle au XIXe siècle et au XXe siècle. L'insigne des pèlerins est la sportelle.

Rocamadour et son Saint Amadour
Rocamadour et son Saint Amadour
Rocamadour et son Saint Amadour

Bien plus que présentant les reliques du corps d'Amadour, le succès du site vint des miracles de la Vierge noire dont la cloche miraculeuse signalait par son tintement le sauvetage en mer de marins. Cette reconnaissance du monde des marins valut à Notre Dame de Rocamadour d'être vénérée dans plusieurs chapelles comme au Finistère ou au Québec. L'Église encouragea également ce pèlerinage par l'attribution à perpétuité d'indulgences plénières aux personnes qui recevraient les sacrements de la pénitence et de la communion à Rocamadour. Les plus célèbres sont celles du Grand Pardon de Rocamadour, lorsque la Fête-Dieu arrive, assez exceptionnellement, le jour de la Saint Jean-Baptiste (24 juin). Les jours de grands pardons où l'indulgence plénière est accordée, plus ou moins 30 000 personnes se pressent à Rocamadour.

Rocamadour et son Saint Amadour
Rocamadour et son Saint Amadour
Rocamadour et son Saint Amadour
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14 août 2016 7 14 /08 /août /2016 15:19

Avant-dernier trio du périple du Caylar à Rocamadour. Les étapes 10, 11 et 12. Deux étapes, la 11ème et la 12ème nous font cheminer sur le GR65, plus connu sous le nom de Chemin de Compostelle.

Etape 10 : Saint-Cyprien sur Dourdou – CONQUES ;

étape 11 : CONQUES – Livinhac-le-Haut ;

étape 12 : Livinhac-le-Haut – FIGEAC.

de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC

Etape 10. De Saint-Cyprien-sur-Dourdou à CONQUES. Des terres austères et sauvages de l’Aubrac, les pèlerins descendent vers la vallée du Lot avec une étape majeure : Conques. Par milliers, ils affluent sur la Via Podiensis à la recherche d’eux-mêmes.

de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC

Au bout du chemin, le superbe village médiéval de Conques et son abbatiale au splendide tympan reste l’un des plus importants centres d’arts et de spiritualité d’Occident. Grâce aux reliques de Sainte-Foy, rapportées d’Agen en 883, Conques est devenu une étape très fréquentée sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, venant du Puy-en-Velay. Aujourd’hui encore, nombreux sont les marcheurs qui empruntent ce chemin historique, faisant étape au cœur du village, où ils sont accueillis par les religieux.

de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC

L’abbatiale de Conques : C’est un chef-d’œuvre de l’art roman à Conques. L’abbatiale, avec son splendide tympan du Jugement dernier est l’un des plus importants centres d’arts et de spiritualité d’Occident.

de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC

UNE ABBATIALE miraculeusement sauvée : Maltraitée pendant les guerres de religion, abandonnée après la Révolution, et promise à la destruction, l’abbatiale fut redécouverte par Prosper Mérimée en 1837, alors Inspecteur général des Monuments historiques. Il reconnut l’exceptionnelle pureté de l’édifice et dégagea les fonds nécessaires à sa restauration.

de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC

Durant plus d’un siècle, jusqu’après l’an 2000, les travaux de restauration se sont poursuivis, l’édifice ayant été doté de nouveaux vitraux, qui furent conçus, dessinés et installés par l’artiste rouergat mondialement connu Pierre Soulages.

de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC

Notre halte au Gîte d’étape communal, rue Emile Roudier, 12320 CONQUES (12.20 €/nuit). La randonnée n’était pas longue, 11 km sous la pluie, on a pu donc visiter Conques pendant l’après-midi où la météo est devenue plus clémente.

de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC

Etape 11. De CONQUES à Livinhac-le-Haut. Le pont sur le Dourdou : du centre de Conques, par la rue Charlemagne sur le GR® 65, après être passé sous la porte du Barry on descend jusqu’au magnifique pont dit « romain ». En continuant sur ce chemin, on monte vers la chapelle Sainte-Foy avec son beau point de vue sur Conques. Là, la tradition veut que chaque pèlerin sonne la cloche et les chanceux entendront la réponse des moines de Conques.

de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC

Livinhac-le-Haut : du vieux pont suspendu ne subsistent aujourd'hui que les deux arches en amont du pont actuel. Le projet de création du vieux pont vit le jour en 1833. C'est une entreprise bordelaise qui fut retenue pour sa construction. Le pont était alors soumis à un péage qui représentait une lourde charge pour les usagers. En 1888, le pont fut racheté à cette même société Bordelaise avec le concours du gouvernement, du département, des sociétés industrielles du pays et des municipalités riveraines. Il devint alors gratuit. Il joua un rôle important dans le développement du bassin, vers le Cantal. Son premier tablier était en bois. En 1932, il reçut, après réfection un nouveau tablier en fer. Le pont garda quelques années encore sa fonction piétonnière, puis fut fermé et démoli en 2000. Dans les années 1982/84, fut construit un nouveau pont répondant davantage à la circulation croissante.

de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC

Après un parcours de 20 km, nous avons dormi au Gîte communal, 85 Place du 14 Juin, 12300 LIVINHAC-le-HAUT (21.00 € Nuit + pdj)

de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
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Etape 12. De Livinhac-le-Haut à FIGEAC. Les deux magnaneries de Livinhac-le-Haut: Nous pouvons voir, rue du Coustalou et au faubourg, deux bâtisses témoignant d'une activité maintenant disparue : l'élevage des vers à soie. Les bombyx se nourrissaient de feuillage de mûriers et faisaient l'objet d'une multitude de soins. Jusqu'au milieu du XIXème siècle, l'église de Livinhac-le-Haut était ceinturée d'une quinzaine de maisons non habitées, des celliers (lieu où l'on rangeait les récoltes). C'était une église ecclésiale.

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FIGEAC… la cité connectée aux pyramides ; entre les vallées du Lot et du Célé, Figeac nous mène sur les traces de Champollion, le déchiffreur des hiéroglyphes. Figeac séduit par sa vitalité et son cachet, mais aussi par ses paysages alentour : reliefs montagnards annonçant au nord le Massif Central, paysages pastoraux des causses du Quercy, méandres et falaises de la vallée du Célé, …

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Sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle : la situation enviable de Figeac a fait d’elle une ville florissante. Elle s’est imposée dès le XIIe siècle par sa vocation marchande et devint une étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.

de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
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Les guerres de Religion trouvèrent la ville de Figeac divisée. Jeanne de Genouillac, fille de Galiot, seigneur d'Assier, travailla à gagner la population à la foi nouvelle. Les protestants tentèrent, à partir de Capdenac, devenue protestante en 1563, de s'emparer de Figeac à deux reprises en 1564, puis le 28 décembre 1568, avant d'y parvenir finalement en 1576 lorsque les calvinistes à l'intérieur de la ville ouvrirent les portes à ceux de dehors. Les armées protestantes s'emparèrent de la ville, se livrèrent à un massacre et brûlèrent une partie de la ville. La colline du Puy fut transformée en place forte10. Le 10e synode national protestant se tint à Figeac le 2 août 1579. L'édit de Nantes laissa la ville aux protestants et ce n'est qu'après la chute de Montauban, en 1622, que Louis XIII fit démanteler la citadelle.

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Figeac est classée ville d'art et d'histoire et a été reconnue par le conseil Régional Midi-Pyrénées comme l'un des 18 Grands Sites de Midi-Pyrénées. La vieille ville a gardé son plan et ses ruelles tortueuses du Moyen Âge et l'on peut y voir de nombreuses maisons anciennes en grès.

de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
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Nous avons dormi (1 /2 pension : 30.00 €) au Gîte Passiflore, 5 avenue Joseph Loubet, 46100 FIGEAC pour récupérer de cette étape de 22 km.

de Saint Cyprien/Dourdou à FIGEAC
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13 août 2016 6 13 /08 /août /2016 00:49

Du 10 au 25 mai 2016, nous avons effectué un périple pédestre de 280 km, entre Le Caylar (Hérault) et Rocamadour (Lot) en 15 étapes. Nous : quatre Brestois, Henri (75 ans), Jean-Louis (68 ans), Jean-Paul (65 ans) et moi-même Didier (65 ans). C’est la dixième année où nous sommes ensemble pour accomplir un grand périple, parfois deux (une année au Portugal : Jean-Paul et Didier), quelques fois trois et plus souvent tous les quatre.

•	Début de notre périple aveyronnais, entre Le Caylar et Millau en mai 2016
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La physionomie générale du présent périple est une diagonale sud-est / nord-ouest (150-330) de l’Aveyron et quatre étapes dans le Lot jusqu’à Rocamadour. Sites remarquables traversés :

A – Parc Naturel Régional des Grands Causses (Causse du Larzac)

B – Millau (Viaduc)

C – Plateau du Lévézo

D – Lac de Pareloup

E – Rodez (Musée Soulage et cathédrale Notre-Dame de l’assomption de Rodez)

F – Causse du Comtal (Salles-la-Source : cascade)

G – Conques – Livinhac-le-Haut – Figeac : GR 65 (Chemin de Compostelle)

H – Parc Naturel Régional des Causses du Quercy

•	Début de notre périple aveyronnais, entre Le Caylar et Millau en mai 2016
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Causses et Cévennes, paysage culturel de l’agropastoralisme méditerranéen. – Patrimoine mondial de l’UNESCO. Du Caylar à Livinhac-le-Haut, on est en AVEYRON. C’est un cadre naturel et grandiose où depuis des millénaires l’homme a patiemment façonné ces paysages méditerranéens. C’est tout un univers minéral où le schiste, le granite et le calcaire se conjuguent pour dessiner des plateaux, des gorges, des monts et des vallées.

Caussenards et Cévenols, qui pratiquent depuis plusieurs siècles l’agropastoralisme, restent les témoins de l’histoire agraire inédite qui s’incarne dans ces paysages d’exception. Cette histoire s’appuie sur des savoir-faire ancestraux et un formidable patrimoine bâti. Cet espace est préservé, partiellement couvert par le Parc national des Cévennes et le Parc naturel régional des Grands Causses, sur deux régions, Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées (ancienne mouture). Le Parc naturel des Grands Causses : les quatre premières étapes, jusqu’à Saint-Beauzély.

•	Début de notre périple aveyronnais, entre Le Caylar et Millau en mai 2016
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Du plateau du Larzac au Causse Méjean, le Parc naturel régional des Grands Causses regroupe quatre causses majeurs. Hauts plateaux calcaires, ces grands espaces sont entaillés de gorges profondes aux versants escarpés et boisés : tel est ce pays des causses que certains qualifient encore de désert. Adossée aux contreforts du Massif central, cette mosaïque de paysage recèle des richesses patrimoniales remarquables, véritable invitation à la découverte, au cœur de la nature.

•	Début de notre périple aveyronnais, entre Le Caylar et Millau en mai 2016
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Sur ces vastes plateaux calcaires entrecoupés de profondes gorges, dont le célèbre plateau du Larzac, plus de 2000 espèces végétales ont été recensées. Nombre d’entre elles ne poussent qu’ici, comme l’ancolie visqueuse ou l’aster à trois nervures. Dans cet espace préservé, les oiseaux sont les rois : le vautour fauve, le vautour moine et le percnoptère d’Egypte ont réinvesti le ciel des Causses. Ils cohabitent avec le faucon pèlerin et le crave à bec rouge qui nichent au creux des falaises. Soumis aux influences climatiques continentales, méditerranéennes et montagnardes, ce territoire est doté de grandes richesses faunistiques et floristiques : 124 espèces d’oiseaux nicheurs y cohabitent.

•	Début de notre périple aveyronnais, entre Le Caylar et Millau en mai 2016
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Le territoire de la commune de La Cavalerie se situe au centre du plateau du Larzac, le plus méridional de tous les causses du Massif central.

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1 - Le Caylar – La Couvertoirade – Nant. (20.3 km) Aveyron

2 - Nant – La Cavalerie (13.9 km) Aveyron

3 - La Cavalerie – Millau (19.6 km) Aveyron

4 - Millau – Saint-Beauzély (16.1 km) Aveyron

5 - Saint-Beauzély – Salles-Curan (19.5 km) Aveyron

6 - Salles-Curan – Pont-de-Salars (14.8 km) Aveyron

7 – Pont-de-Salars – Rodez (22.6 km) Aveyron

8 – Rodez – Salles-la-Source (13.3 km) Aveyron

9 – Salles-la-Source – Saint-Cyprien-sur-Dourdou (17.9 km) Aveyron

10 – Saint-Cyprien-sur-Dourdou – Conques (7.3 km) Aveyron

11 – Conques – Livinhac-le-Haut (23.8 km) Aveyron

12 – Livinhac-le-Haut – Figeac (21.6 km) Lot

13 – Figeac – Lacapelle-Marival (21.0 km) Lot

14 – Lacapelle-Marival – Gramat (20.4 km) Lot

15 – Gramat – Rocamadour (10.3 km) Lot

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Etape 1. Le Caylar-Nant. Dès le départ, on est entré de plein fouet dans l’aventure. Après 3 kilomètres, nous quittons déjà l’Hérault pour entrer en Aveyron et 3 kilomètres plus loin, on tombe de béatitude devant le spectacle de La Couvertoirade. La Couvertoirade est un des plus beaux villages de France, le Larzac Templier et Hospitalier, un décor époustouflant où on découvre un autre temps. C’est une véritable invitation au voyage au milieu d’un trésor médiéval, un petit joyau tout près des grands axes.

La cité templière et hospitalière de La Couvertoirade, c'est un village hors du temps. Ici, les voitures n'ont pas de droit d'accès. Et une fois passé les remparts, on s'attend presque à être reçu par un chevalier. Car c'est dans l'histoire du Moyen Âge que le village de La Couvertoirade tient sa légende.

•	Début de notre périple aveyronnais, entre Le Caylar et Millau en mai 2016
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En fin d’après-midi, nous atteignons Nant (prononcer Nante) ; d'origine celtique, le nom du village évoque la rencontre entre la terre et les eaux. Entre Causses et Cévennes, le village de Nant se niche au cœur d'une verdoyante vallée située au confluent de deux rivières: la Dourbie, affluent du Tarn et le Durzon affluent de la Dourbie.

C’est au Camping Les Deux Vallées, route de l’Estrade Basse – 12230 NANT (Mobil Home : 17.75 € pour la nuit sèche) que nous avons porté notre dévolu pour le stop de cette première journée.

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Etape 2. Nant-La Cavalerie. Implanté au cœur du plateau du Larzac, le village hospitalier de La Cavalerie possède un patrimoine légué par les templiers et les hospitaliers des plus remarquablement conservé en France et en Europe. Le territoire, marqué par le travail conjoint du temps et de l’homme, offre une typicité de paysages marqués de l’empreinte de l’agro-pastoralisme. Ce savoir-faire ancestral qui a modelé ses paysages et conduit à la renommée des produits de ce terroir a récemment été classé au Patrimoine mondial (UNESCO).

14 km seulement, mais sous un déluge terrible, on a été bien accueilli à Le Gîte - Mme Valérie Lacombe, 8 rue cote bossue, 12230 La CAVALERIE (19.00 € pdj compris)

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Etape 3. La Cavalerie-MILLAU. Nous traversons une partie du Parc Naturel Régional du Grand Causse. D’une superficie de 327 935 ha, il est le troisième parc le plus grand de France après celui des Volcans d'Auvergne et celui de Corse. Il regroupe 68 000 000 habitants. Le paysage des causses ont été façonnés par l'activité pastorale.

En 2011, 22 communes du Parc, faisant partie du site Les Causses et les Cévennes, ont été distinguées par l'UNESCO reconnaissant leur valeur universelle exceptionnelle comme « paysages culturels de l'agro-pastoralisme méditerranéen » permettant leur inscription sur la liste du Patrimoine mondial l’Humanité.

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Nous arrivons à Millau en fin d’après-midi après plus de 20 kilomètres vallonnés (on s’est un peu égaré du GR et du sentier que nous avions projeté de suivre, d’où quelques hectomètres en sus). Millau fait partie de l'ancienne province du Rouergue où l'on parle une forme d'occitan: le dialecte rouergat. Ses habitants s'appellent les Millavois et Millavoises. Le territoire de cette commune constitue une partie du parc naturel régional des Grands Causses.

Le XIXe siècle voit le développement de l'industrie du gant, la modernisation et l'expansion de la ville. Au XXe siècle, près de 12 000 personnes sur les 18 000 que compte la ville, vivent de l'industrie des cuirs et peaux. Mais la prospérité est parfois marquée par des conflits sociaux. Ainsi, la crise économique de 1929 a des répercussions à Millau avec la faillite de la banque Villa en 1934. La ville est paralysée par une grève générale de six mois pendant l'hiver 1934-1935, à la suite de la décision des patrons gantiers de baisser de 25 à 30 % les salaires des ouvriers. Les ouvriers cèdent finalement car la famine gagne peu à peu la ville. L'industrie gantière commence à décliner dans les années 1960, et Millau devient une ville de services.

•	Début de notre périple aveyronnais, entre Le Caylar et Millau en mai 2016
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On s’est arrêté au Gîte des Grands Causses, 425 rue Jean-Jacques ROUSSEAU, 12100 MILLAU (33.00 € en ½ pension). L’étape avait été de 18 km (+ 2km). Je parlerai du viaduc de Millau dans la narration des trois prochaines étapes car nous avons choisi de passer sous le viaduc au début de la quatrième étape.

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25 juillet 2016 1 25 /07 /juillet /2016 14:34

Village au milieu des Causses. Dès l’approche de La Couvertoirade, en plein cœur du Causse du Larzac on est surpris par les deux tours surgissant d’un chaos rocheux. On pénètre par l’ancienne porte fortifiée, c’est un méandre de ruelles, de petits passages couverts et de maisons du XVe siècle. On monte sur le chemin de ronde des remparts et on domine le village classé, on admire la nature environnante exceptionnellement bien préservée.

La Couvertoirade, village au millieu des Causses
La Couvertoirade, village au millieu des Causses

L’église de La Couvertoirade: On accède par un escalier taillé dans la roche à l’église Saint-Christophe. Construite en partie par les templiers puis par les hospitaliers, elle possède des vitraux contemporains qui seront vous surprendre : signés par le maître verrier Claude Baillon, ils ont la particularité d’être figuratifs, chose rare pour des vitraux contemporains.

La Couvertoirade, village au millieu des Causses
La Couvertoirade, village au millieu des Causses

Du moulin au four : Le moulin à vent de la colline du Rédounel est l’unique moulin à vent restauré de l’Aveyron. En montant cette colline, on découvre une belle vue d’ensemble de La Couvertoirade. Le four banal du village templier, longtemps à l’abandon est aujourd’hui également restauré et remis en fonction. Vous pourrez y déguster du pain, des fouaces et autres spécialités locales. Il arrive même parfois qu'il se transforme en « théâtre de poche »...

La Couvertoirade, village au millieu des Causses
La Couvertoirade, village au millieu des Causses

Vers 1120, peu après la première croisade, Hugues de Payns, chevalier originaire de Champagne ayant pris l’habit monastique à Jérusalem, fonde avec quelques compagnons « Les chevaliers de l’ordre du temple »…/… une milice dont la mission sera de défendre les routes du Royaume de Jérusalem pour la sécurité des pèlerins. Ainsi nait l’ordre des Templiers, un ordre à la fois religieux et militaires composé de moines-soldats.

La Couvertoirade, village au millieu des Causses
La Couvertoirade, village au millieu des Causses

Autour des années 1140, l’ordre s’organise en une véritable force militaire qui étendra son action à l’ensemble des Etats Latins. L’ordre doit son nom à son installation dans la mosquée Al Aqsa, construite au VIIe siècle sur l’emplacement symbolique de l’ancien Temple de Salomon : les « chevaliers de l’ordre du Temple » furent appelés plus couramment les Templiers.

La Couvertoirade, village au millieu des Causses
La Couvertoirade, village au millieu des Causses
La Couvertoirade, village au millieu des Causses

En Occident, les Templiers se voient octroyer de nombreuses donations de terres qui sont organisées en commanderies et dont les revenus sont destinés à la Terre Sainte. Rapidement, les possessions et le pouvoir des Templiers deviendront considérables.

La Couvertoirade, village au millieu des Causses
La Couvertoirade, village au millieu des Causses

La fascination qu’exercent les Templiers est en partie due à leur tragique disparition : le vendredi 13 octobre 1307, sur ordre du roi de France Philippe IV le Bel, tous les Templiers du royaume, accusés d’hérésie, d’idolâtrie et de sodomie, sont arrêtés, emprisonnés voire torturés.

En 1312, au Concile de Vienne, l’ordre est dissout par le Pape. Le dernier maître de l’ordre et deux hauts dignitaires, déclarés relaps, seront brûlés en 1314. La mission des Templiers avait pris fin après la perte des Etats Latins en 1291, et l’opinion publique le leur reprochera : pour beaucoup, ils étaient devenus inutiles, trop riches et trop puissants.

La Couvertoirade, village au millieu des Causses
La Couvertoirade, village au millieu des Causses

Au milieu du XIe siècle, bien avant la première croisade, des marchands d’Amalfi (Italie) avaient fondé à Jérusalem, près du Saint Sépulcre, un hôpital à l’intention des pèlerins venant se recueillir sur le tombeau du Christ. Après la croisade cet hôpital laïc va poursuivre sa mission d’hospitalité et se transformer en ordre religieux : l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Il sera reconnu en tant que tel par une bulle papale en 1113. Comme l’Ordre du Temple c’est vers 1140 qu’il s’organisera en ordre militaire tout en conservant sa vocation première : l’hospitalité.

La Couvertoirade, village au millieu des Causses
La Couvertoirade, village au millieu des Causses

L’ordre de Saint-Jean de Jérusalem survivra à la disparition des États Latins après la chute de Saint-Jean-d’Acre en 1291. Dans un premier temps les chevaliers se réfugieront dans le royaume franc de Chypre avant de s’installer sur l’île de Rhodes, à partir de 1306, d’où ils seront chassés par les Turcs en 1522. En 1530, l’empereur Charles Quint leur donne l’île de Malte où ils resteront jusqu’en 1798, devenant les Chevaliers de l'Ordre de Malte.

La Couvertoirade, village au millieu des Causses
La Couvertoirade, village au millieu des Causses

Le nom de Cubertoirata apparaît au XIe siècle comme simple mention dans le chartrier de l’abbaye de Gellone (Saint-Guilhem-le-Désert actuellement).

La Couvertoirade, village au millieu des Causses
La Couvertoirade, village au millieu des Causses

Les templiers sont présents à La Couvertoirade dès la deuxième moitié du XIIe siècle. Leur implantation en ce lieu est due à la présence de terres cultivables, d’eau pour les hommes comme pour les bêtes, d’un rocher convenant à la construction d’un château et d’une draille venant du Languedoc pour la transhumance.

Le village va se développer au pied de l’église et du château voisin, tous deux construits sur le même rocher. Sur ce Causse, les Templiers vont poursuivre l’activité agricole de leurs prédécesseurs : culture des céréales panifiables et élevage des ovins pour le lait, la viande et la laine.

La Couvertoirade, village au millieu des Causses
La Couvertoirade, village au millieu des Causses

Après l’abolition de l’Ordre du Temple au concile de Vienne (1312), la commanderie de Sainte-Eulalie dont fait partie la Couvertoirade passe la même année aux mains des hospitaliers de Saint- Jean-de-Jérusalem.

La Couvertoirade, village au millieu des Causses
La Couvertoirade, village au millieu des Causses
La Couvertoirade, village au millieu des Causses

En 1328 le village compte 135 feux, soit entre 540 et 600 habitants. C’est dans la deuxième moitié de la guerre de Cent Ans que le commandeur de Sainte-Eulalie, alors grand prieur de Saint-Gilles, décide de faire fortifier tous les villages de la commanderie. Les murailles enserrant le village seront construites en quelques années seulement.

La Couvertoirade, village au millieu des Causses
La Couvertoirade, village au millieu des Causses

Le Larzac connaîtra une ère de prospérité après la fin de la guerre de Cent Ans, en 1453. Sur ce territoire, un certain nombre de maisons de la deuxième moitié du XVe siècle en témoignent encore. Mais un nouvel orage plus destructeur que le précédent s’annonce : les guerres de religion.

La Couvertoirade, village au millieu des Causses
La Couvertoirade, village au millieu des Causses

Pendant cette période le commandeur installe à demeure, dans le château, une petite garnison armée de mousquets avec à leur tête un capitaine. Cette précaution ne sera pas inutile et en 1562 l’évêque de Lodève devra venir en personne avec une troupe pour débloquer la place assiégée par les Huguenots.

La paix retrouvée le village se développe désormais à l’extérieur des murailles dans le barri. Mais il y aura encore une dernière alerte, en 1702, au moment de la révolte des Camisards dans les Cévennes proches. Ce sera la dernière.

La Couvertoirade, village au millieu des Causses
La Couvertoirade, village au millieu des Causses

Le dernier commandeur de Sainte-Eulalie et donc de la Couvertoirade sera le commandeur de Riquetti Mirabeau qui, lors de la vente des commanderies de l’ordre de Malte (considérées comme biens nationaux à la Révolution Française), se trouvait à Malte. A cette époque le château était déjà en très mauvais état et une petite partie servait de logement au fermier du commandeur.

La Couvertoirade, village au millieu des Causses
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Comme partout le village sera touché par l’exode rural mais la qualité de son patrimoine lui a permis de revivre.

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22 juillet 2016 5 22 /07 /juillet /2016 03:12

Le château d'Amboise surplombe la Loire à Amboise dans le département d'Indre-et-Loire. Il fait partie des châteaux de la Loire. Avant d'être rattaché à la couronne en 1434, le château appartenait, depuis plus de quatre siècles, à la puissante famille d'Amboise. Pendant la Renaissance, il sert de résidence à plusieurs rois de France. Il a été partiellement détruit après la Révolution : du projet de Charles VIII subsistent toutefois le logis royal, la chapelle Saint-Hubert où reposent les restes présumés de Léonard de Vinci, les terrasses et les tours cavalières qui donnent au monument cette silhouette si singulière. Le château d'Amboise fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840.

•	Les rois de France résident au Château d’Amboise à la Renaissance
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Louis d'Amboise, l'un des membres de la famille seigneuriale, participa en 1431 à un complot contre Louis de la Trémoille, favori de Charles VII. Démasqué, il est d'abord condamné à mort avant d'être gracié. Son château en revanche, lui sera confisqué en 1434. Dès lors, Amboise entre dans le domaine royal. Rapidement, Amboise devient une demeure royale, et Charles VIII en fait un véritable palais.

•	Les rois de France résident au Château d’Amboise à la Renaissance
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Le château d'Amboise se caractérisait par une très bonne sécurité. Le 7 octobre 1461, le roi Louis XI vint saluer la reine Marie d'Anjou, sa mère, après son sacre à Reims. Elle demeurait désormais en Poitou, afin que la reine Charlotte de Savoie et leur fille Anne de France puissent s'y installer. En effet, en 1433, le dauphin Louis qui était au château de Loches pour son éducation aurait pu trouver refuge à Amboise, menacé par les alliés des Bourguignons. Désormais, le château devint en raison de sa sécurité la résidence ainsi que l'école des princes et des princesses, notamment Charles VIII, Louise de Savoie, enfin François Ier de France. Il faut ajouter dans la liste Marguerite d'Autriche qui devint une grande politicienne au XVIe siècle.

•	Les rois de France résident au Château d’Amboise à la Renaissance
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La paix de Cambrai est un des bénéfices de cette éducation à Amboise. De plus, ce château possédait une bibliothèque remarquable avec un libraire comptant un grand nombre de livres de Charlotte de Savoie et Louis XI. Le fils de Charles VII, Louis XI, fait élever son propre fils (le futur Charles VIII) à Amboise pour des raisons de sécurité. Étant né en 1470 au château, le dauphin Charles apprécie Amboise et en fait sa demeure de prédilection. Il y est élevé sous la garde d'un seigneur de Touraine, Jean Bourré.

•	Les rois de France résident au Château d’Amboise à la Renaissance
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À partir d'Henri III, les séjours royaux se firent plus rares, pour devenir quasi inexistants. Peu à peu, le château se transforme en prison de luxe pour les grands personnages de l'État. En 1626, César, duc de Vendôme et son frère Alexandre, grand-prieur de France, y sont internés pour avoir conspiré contre Richelieu. Le château passe ensuite entre les mains du frère du roi, Gaston d'Orléans. Celui-ci y effectue quelques démolitions dans les années 1660. Confisqué de nouveau par le roi, Amboise redevient une prison. Louis XIV y enfermera Nicolas Fouquet et le duc de Lauzun.

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Propriété du duc de Choiseul au XVIIIe siècle, celui-ci l'abandonne vers 1760 au profit de Chanteloup à quelques kilomètres au sud d'Amboise. Après le décès de ce Louis-Jean-Marie de Bourbon (1725-1793), duc de Penthièvre, rachète les domaines du Château royal et de Chanteloup en 1786. Ceux-ci seront confisqués par la nation en 1793, en pleine Révolution française.

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Une grande partie du château fut démolie lors du premier Empire, lorsque Napoléon offrit le château déjà en mauvais état à l'ex-consul Roger Ducos ; lequel n'ayant pas les moyens de restaurer l'ensemble, préféra détruire les deux tiers du bâtiment (la collégiale Saint-Florentin et le logis des reines notamment) entre 1806 et 1810.

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Louis-Philippe Ier hérita du château par le biais de sa mère. Il dégagea les anciens remparts en faisant détruire les maisons attenantes et redécora l'aile Louis XII. Il est de nouveau confisqué lors de la Révolution de 1848. En 1848, à la suite d'un traité de reddition non respecté par les autorités françaises, l'émir Abd El-Kader et une centaine de compagnons y furent placés en captivité, avant d'être libérés par Napoléon III en 1852.

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20 juillet 2016 3 20 /07 /juillet /2016 07:44

Les chutes du Rhin ou Rheinfall, voire Rhyfall sont des chutes d'eau situées entre Neuhausen (rive droite) et Flurlingen (rive gauche) en Suisse en aval de Schaffhouse. Elles sont classées parmi les plus grandes d'Europe.

Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin

Entre le lac de Constance et Bâle, là où le Rhin forme la frontière entre la Suisse et le Land de Bade-Wurtemberg, le lit du fleuve s'est creusé dans les roches calcaires du Jura formant des rapides et ces chutes.

Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin

Lorsque le Rhin a son débit moyen, ce sont 750 m3/s d'eau qui franchissent les rochers d'une hauteur de 23 mètres et sur 150 mètres de largeur. Le débit maximum mesuré fut de 1 260 m3/s en 1965 et le débit minimum de 95 m3/s en 1921.

Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
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En contrebas des chutes, sur la rive droite du Rhin (coté ville de Neuhausen), se trouve la maison Wörth à partir de laquelle des petits esquifs permettent de s'approcher au plus près des chutes, d'accoster sur le rocher qui se trouve au milieu et de grimper au sommet où flotte le drapeau suisse. Au-dessus des chutes, sur la rive de Zurich, se trouve la maison Laufen qui abrite un restaurant, une boutique et une auberge de jeunesse.

Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
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Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin

L'histoire géologique récente, avec les glaciations successives et les formations géologiques, explique la formation de ces chutes. Il y a environ 500 000 ans la première avancée des glaciers sur le plateau suisse commence à dessiner le paysage actuel. Jusqu'à la fin de la glaciation de Riss il y environ 200 000 ans, le Rhin coulait à l'ouest de Schaffhouse à travers le Klettgau. Ce lit ancien fut ensuite comblé par des dépôts glaciaires.

Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
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Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin

Il y a environ 120 000 ans, le fleuve fut détourné vers le sud au niveau de la ville de Schaffhouse et forma une « rigole ». Le bassin versant actuel laisse encore voir cette rigole, qui fut ensuite comblée de sédiments glaciaires.

Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin

Pendant la dernière glaciation, la glaciation de Würm, le Rhin fut repoussé en un large croissant vers le sud et creusa son lit actuel dans le calcaire. Sur la zone de transition entre la roche calcaire et les sédiments glaciaires facilement érodables se formèrent les chutes dans leur physionomie actuelle il y a environ 17 000 à 14 000 ans.

Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin

Observer la plus grande chute d'eau d'Europe de tout près, ressentir le grondement des masses d'eau dans tout son corps - c'est Fascinant. Près de Schaffhouse, un bateau emmène les visiteurs vers l'imposant rocher qui se trouve au milieu des eaux bouillonnantes.

Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin

Il y a plus de 15 000 ans, le Rhin, dévié de son cours par des mouvements tectoniques, a dû se tailler un nouveau passage. Les chutes du Rhin se sont formées à la frontière entre une couche de calcaire dur et une zone de cailloutis. Plusieurs centaines de mètres cubes d'eau par seconde se précipitent en mugissant d'une hauteur de 23 mètres sur une largeur de 150 mètres.

Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin
Entre le Lac de Constance et Bâle, les chutes du Rhin

Un rocher émerge au centre des masses bouillonnantes, bravant les éléments depuis des millénaires. Un bateau permet d'accéder à cet îlot escarpé situé au cœur des chutes et d'observer ce spectacle naturel sur des plates-formes construites en partie au-dessus des eaux bouillonnantes.

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