18 septembre 2016 : 12ème étape : l’Île de Ré. Nous avons rejoint le pied du pont de l’île de Ré avec la voiture. Nous avons franchi le pont aisément, tous les trois, Gérard, Jean-Paul et moi. Nous avons vu La Flotte, St-Martin de Ré, Ars en Ré et le Phare des Baleines. Au retour, nous avons suivi la côte sud de l’île. Cette rando faisait 75 km. A l’avant-port de Saint-Martin-de-Ré, une douzaine de magnifiques Citroën Type C faisaient étape quelques minutes, au moment précis où nous y passions. Parfois connue sous le nom de Citroën 5HP, la Citroën Type C est le second modèle d'automobile conçu par André Citroën, et commercialisé par Citroën entre 1922 et 1926. Elle est par ailleurs la première voiture fabriquée en grand nombre. La première couleur dans laquelle elle est proposée est le jaune, ce qui lui vaut le premier surnom de « petite citron ».
L’île de Ré, île au large des côtes aunisiennes et vendéennes, fait partie de l'archipel charentais, elle est la quatrième plus grande île de France métropolitaine, derrière la Corse, l'île d'Oléron et Belle-Île. Autrefois partie intégrante de la province d'Aunis, elle est désormais rattachée au département de la Charente-Maritime et à la région Nouvelle-Aquitaine.
La capitale historique de l'île est Saint-Martin-de-Ré, qui forme avec la commune voisine de La Flotte un pôle urbain de 5 300 habitants en 2013, l'unité urbaine de La Flotte. La commune la plus peuplée est cependant Sainte-Marie-de-Ré (3 100 habitants).
L'île de Ré est séparée du continent par le pertuis Breton, et se situe plus au nord des îles d'Aix, d'Oléron et de Madame, et des forts Boyard, d'Énet et de Louvois situé dans le pertuis d'Antioche au sud. Depuis le 19 mai 1988, elle est reliée au continent par le pont de l'île de Ré. Touristique, l'île est surnommée « Ré la blanche » en raison de la teinte caractéristique de ses maisons traditionnelles.
Hors-saison, l’île est peuplée d’environ 18 000 habitants, ce chiffre est multiplié par dix en pleine saison estivale.
Le Phare des Baleines, construit en 1853 et haut de 57 mètres, (à côté de la Tour des baleines d'époque Vauban, 1682), demeure un des monuments notables de l'île de Ré, situé à son extrémité ouest, sur la commune de Saint-Clément-des-Baleines. En 1873, la citadelle de Saint-Martin-de-Ré sert d'étape (Bagne de l'île de Ré) pour les condamnés au bagne, notamment vers la Nouvelle-Calédonie puis vers la Guyane de 1897 à 1938. L'île est reliée au continent par un pont construit en 1988 ; jusqu'à cette date, la liaison se faisait par bac.
La culture rétaise est riche et caractéristique. L'âne en culotte est un des symboles de l'île de Ré. Cette tenue était utilisée pour qu'il ne soit pas piqué par les moustiques dans les marais.
Les ressources économiques de l'île sont essentiellement touristiques, maritimes (ostréiculture et plaisance) et agricoles (vignes, cultures maraîchères).
Coquillages et poissons frais sont encore vendus par quelques pêcheurs sur les quais de Saint-Martin-de-Ré ou Rivedoux-Plage, la majorité des bateaux de pêche étant maintenant amarrés dans le bassin en eau profonde du port de pêche de Chef de Baie/La Pallice, résolvant ainsi le problème des marées.
L’ostréiculture est développée principalement sur la côte nord où sont installés les ports de l'île (Rivedoux-Plage, La Flotte-en-Ré, Saint-Martin-de-Ré, Loix) mais aussi sur la côte sud d'Ars-en-Ré. En 2007, dans le pertuis Breton, l’ostréiculture rétaise s’oriente vers une nouvelle méthode de culture, celle en filière en eau profonde. Dans la partie ouest de l'île, entre Loix, Ars, Saint-Clément-des-Baleines et Les Portes-en-Ré, on découvre 1500 hectares de marais et marais salants, terres d'accueil de milliers d'oiseaux migrateurs et terres de culture pour les sauniers qui récoltent le sel sur 350 hectares de saliculture.
La citadelle de Saint-Martin-de-Ré est un ouvrage militaire édifié de 1690 afin de protéger l'île de ré. Elle est l'un des principaux monuments historiques de la ville de Saint-Martin-de-Ré. Elle est transformée en dépôt pour le regroupement des prisonniers destinés à être envoyer aux bagnes.
La citadelle fut, pendant 65 ans (de 1873 à 19383), l'unique point de regroupement des condamnés aux travaux forcés, avant leur départ, par bateau (La Loire, ou Le Martinière), vers le bagne de la Guyane française ou le bagne de Nouvelle-Calédonie. La citadelle et les fortifications de Saint-Martin-de-Ré sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du 20 mars 1984