je raconte ma vie de grand adulte retiré des affaires et chaque semaine il se passe quelque chose, des informations sur le fonctionnement de l'Union européenne, des randonnées et balades en
Bretagne, des manifestations extraordinaires, des évènements aussi originaux que des matchs de Ligue 1, miss France brestoise, et des lieux de légendes bretonnes
Le Prix Michelin ; Il a été créé par les frères Édouard et André Michelin le 6 mars 1908 et récompensa d’une somme de 100 000 francs or le premier pilote qui en partant de Paris poserait son avion sur le sommet du puy de Dôme. Le 7 mars 1911, Eugène Renaux accompagné d’Albert Senoucque remporte le prix. Une stèle érigée en 1923 commémore cet exploit. À l’époque, une telle distance n’avait jamais été parcourue en avion. Cette tentative victorieuse faisait suite à celle de Charles Weymann qui se posa à Volvic le 7 septembre 1910 et à celles des frères Morane qui s'écrasèrent à Boissy-Saint-Léger le 5 octobre 1910.
La route automobile : La route à péage qui mène au sommet est inaugurée le 12 juillet 1926, en remplacement du chemin de fer de 1906. Cette route est désormais définitivement fermée au trafic. Depuis 2012, seule subsiste une voie de secours.
Le pylône TDF : En 1956, un pylône TDF, haut de 73 mètres, a été installé. Destiné à supporter les antennes de diffusion des programmes audiovisuels, il est devenu aujourd’hui un symbole de ce volcan et permet de le reconnaître de très loin.
Voie ferrée à crémaillère : En 2006, on lance une étude afin de réinstaller un funiculaire pour monter au sommet du puy de Dôme. Janvier 2008, le Conseil général du Puy-de-Dôme a voté la réalisation d’un chemin de fer à crémaillère. La construction des infrastructures a été attribuée à SNC-Lavalin (Canada) et celle des automotrices à Stadler Rail (Suisse). Les automotrices sont une extrapolation de celles en service à Montserrat (Espagne). La caténaire délivre du 1,5 kV continu. L’exploitation a été attribuée à SNC-Lavalin.
La voie a été inaugurée de façon anticipée le 26 mai 2012. Toutefois, le même jour, de violents orages ont conduit à des éboulements et coulées de boue et de nombreux touristes sont restés bloqués plusieurs heures au sommet du puy de Dôme ainsi qu'au milieu de la voie avant d'être évacués, et la gare, située en contrebas, s'est retrouvée inondée. L'exploitation fut suspendue jusqu'au 16 juin 2012, le temps d'effectuer les réparations. Toutefois, de nombreux incidents sont survenus sur l'infrastructure depuis. Le 100 000e voyageur a été accueilli le 1er août 2012. Cet accès par voie ferrée est devenu l’unique accès au sommet par voie motorisée en 2012, bien que subsiste une voie routière de secours.
Le puy de Dôme est un des lieux les plus visités d’Auvergne avec près d’un demi-million de visiteurs par an. C’est notamment un lieu de décollage pour de nombreux adeptes du parapente. En revanche, la pratique du deltaplane, associée à l'image du puy de Dôme depuis 1973, est compromise depuis la mise en service du train à crémaillère.
Les Gallo-Romains ont installé, au Ier ou au IIe siècle, à son sommet un temple dédié à Mercure, aujourd'hui en reconstitution, dont le rayonnement dépassait de loin les limites du territoire arverne. Il fut abandonné vers le IIIe ou IVe siècle et a été redécouvert en 1872 lors de la construction d’un observatoire atmosphérique. Selon Pline l'Ancien, les Arvernes avaient fait faire une statue monumentale du dieu Mercure, œuvre du sculpteur grec Zénodore vers 60 ap. J.-C ; il est tentant de penser qu'elle se trouvait dans ce sanctuaire, mais il n’existe actuellement aucune preuve archéologique de son emplacement ni même de son existence.
21 septembre 2016 : Les Sables d’Olonne. Le quartier de l’Île Penotte.
Pour marquer le point final à notre aventure sur l’EuroVéloroute N°1, nous allons visiter un quartier insolite des Sables d’Olonne.
L’Île Penotte, entre port et plage, est un joli petit quartier jadis populaire et peu éclairé, constitué de ruelles tarabiscotées, tourniquantes et tournicotantes. On les appelle ici « venelles » et leurs noms sont parfois étonnantes : rue Travot, rue d’Assas, rue Trompeuse, rue des Corderies ou rue des Bains…
Dans les années 1990, les rues ont été repavées et le quartier réhabilité est devenu, grâce à sa position privilégiée, fort à la mode. Et c’est en 1997 que Danièle, « Dan », Sablaise d’origine, s’y est définitivement établie, année qui marque aussi le début de ses réalisations en coquillages.
Ce qui étonne au premier abord est la signalétique. En effet, autour des plaques des rues, s’épanouissent des fleurs, courent des rats ou veillent des chouettes de coquillages.
La Municipalité des Sables d’Olonne, heureuse de cet engouement pour ce quartier oublié, a accepté, en plus des fresques murales, la décoration des plaques des rues, auxquelles elle a même fait ajouter la précision « quartier de l’Île Penotte ».
Les portes et leurs encadrements ne sont pas en reste, dans l’originalité et la décoration. Leurs encadrements, leurs numéros, leurs linteaux sont tous ornés de motifs décoratifs. Coquilles Saint-Jacques ou de Tahiti, modestes coquillages de nos côtes ou prestigieux cousins d’outre-mer, tous rivalisent à l’ornementation du quartier.
18 septembre 2016 : 12ème étape : l’Île de Ré. Nous avons rejoint le pied du pont de l’île de Ré avec la voiture. Nous avons franchi le pont aisément, tous les trois, Gérard, Jean-Paul et moi. Nous avons vu La Flotte, St-Martin de Ré, Ars en Ré et le Phare des Baleines. Au retour, nous avons suivi la côte sud de l’île. Cette rando faisait 75 km. A l’avant-port de Saint-Martin-de-Ré, une douzaine de magnifiques Citroën Type C faisaient étape quelques minutes, au moment précis où nous y passions. Parfois connue sous le nom de Citroën 5HP, la Citroën Type C est le second modèle d'automobile conçu par André Citroën, et commercialisé par Citroën entre 1922 et 1926. Elle est par ailleurs la première voiture fabriquée en grand nombre. La première couleur dans laquelle elle est proposée est le jaune, ce qui lui vaut le premier surnom de « petite citron ».
L’île de Ré, île au large des côtes aunisiennes et vendéennes, fait partie de l'archipel charentais, elle est la quatrième plus grande île de France métropolitaine, derrière la Corse, l'île d'Oléron et Belle-Île. Autrefois partie intégrante de la province d'Aunis, elle est désormais rattachée au département de la Charente-Maritime et à la région Nouvelle-Aquitaine.
La capitale historique de l'île est Saint-Martin-de-Ré, qui forme avec la commune voisine de La Flotte un pôle urbain de 5 300 habitants en 2013, l'unité urbaine de La Flotte. La commune la plus peuplée est cependant Sainte-Marie-de-Ré (3 100 habitants).
L'île de Ré est séparée du continent par le pertuis Breton, et se situe plus au nord des îles d'Aix, d'Oléron et de Madame, et des forts Boyard, d'Énet et de Louvois situé dans le pertuis d'Antioche au sud. Depuis le 19 mai 1988, elle est reliée au continent par le pont de l'île de Ré. Touristique, l'île est surnommée « Ré la blanche » en raison de la teinte caractéristique de ses maisons traditionnelles.
Hors-saison, l’île est peuplée d’environ 18 000 habitants, ce chiffre est multiplié par dix en pleine saison estivale.
Le Phare des Baleines, construit en 1853 et haut de 57 mètres, (à côté de la Tour des baleines d'époque Vauban, 1682), demeure un des monuments notables de l'île de Ré, situé à son extrémité ouest, sur la commune de Saint-Clément-des-Baleines. En 1873, la citadelle de Saint-Martin-de-Ré sert d'étape (Bagne de l'île de Ré) pour les condamnés au bagne, notamment vers la Nouvelle-Calédonie puis vers la Guyane de 1897 à 1938. L'île est reliée au continent par un pont construit en 1988 ; jusqu'à cette date, la liaison se faisait par bac.
La culture rétaise est riche et caractéristique. L'âne en culotte est un des symboles de l'île de Ré. Cette tenue était utilisée pour qu'il ne soit pas piqué par les moustiques dans les marais.
Les ressources économiques de l'île sont essentiellement touristiques, maritimes (ostréiculture et plaisance) et agricoles (vignes, cultures maraîchères).
Coquillages et poissons frais sont encore vendus par quelques pêcheurs sur les quais de Saint-Martin-de-Ré ou Rivedoux-Plage, la majorité des bateaux de pêche étant maintenant amarrés dans le bassin en eau profonde du port de pêche de Chef de Baie/La Pallice, résolvant ainsi le problème des marées.
L’ostréiculture est développée principalement sur la côte nord où sont installés les ports de l'île (Rivedoux-Plage, La Flotte-en-Ré, Saint-Martin-de-Ré, Loix) mais aussi sur la côte sud d'Ars-en-Ré. En 2007, dans le pertuis Breton, l’ostréiculture rétaise s’oriente vers une nouvelle méthode de culture, celle en filière en eau profonde. Dans la partie ouest de l'île, entre Loix, Ars, Saint-Clément-des-Baleines et Les Portes-en-Ré, on découvre 1500 hectares de marais et marais salants, terres d'accueil de milliers d'oiseaux migrateurs et terres de culture pour les sauniers qui récoltent le sel sur 350 hectares de saliculture.
La citadelle de Saint-Martin-de-Ré est un ouvrage militaire édifié de 1690 afin de protéger l'île de ré. Elle est l'un des principaux monuments historiques de la ville de Saint-Martin-de-Ré. Elle est transformée en dépôt pour le regroupement des prisonniers destinés à être envoyer aux bagnes.
La citadelle fut, pendant 65 ans (de 1873 à 19383), l'unique point de regroupement des condamnés aux travaux forcés, avant leur départ, par bateau (La Loire, ou Le Martinière), vers le bagne de la Guyane française ou le bagne de Nouvelle-Calédonie. La citadelle et les fortifications de Saint-Martin-de-Ré sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du 20 mars 1984
Le 15 septembre 2016 : 9ème étape. Ce matin, à 09h00, un taxi est venu prendre en charge Jean-François pour son rapatriement vers Le Relecq-Kerhuon. Nous avons pris la voiture pour nous rendre à Port Bloc, près du Fort du Verdon, à la pointe de Grave pour embarquer dans le car-ferry qui traverse l’embouchure de la Gironde. Nous avons débarqué au Conche de Foncillon, au port de Royan. Aujourd’hui, je suis amateloté avec Gérard. Nous avons démarré la rando vélo à La Palmyre.
Nous avons traversé la Seudre sur le pont entre La Tremblade et Marennes. Puis nous visitons Brouage. Les marais et la place forte de Brouage ont été admis dans le Réseau des grands sites de France en 1989. Lieu unique par son environnement naturel et architectural, la place forte de Brouage a aussi un riche passé historique. C'est un ancien port de commerce du sel du nom de Jacopolis sur Brouage devenu port de guerre catholique voulu par le cardinal de Richelieu qui le nommera Brouage en 1627 pour concurrencer la place forte huguenote de La Rochelle.
L’exposition : « Il était une foi… en Nouvelle-France (Canada)… ». Le propos de l'exposition dans l’église de Brouage est d'évoquer l'historique des débuts de la chrétienté dans les territoires de l'Amérique du Nord-Est, de l'arrivée des premiers découvreurs accompagnés de leurs aumôniers, à l'établissement de l'Eglise en tant que véritable institution en Nouvelle-France, en passant par l'intense apostolat des missionnaires voués à la conversion des Amérindiens, la fondation des œuvres charitables et l'installation progressive du clergé chargé de la vie spirituelle des colons - autant d'étapes qui ont finalement donné naissance, à la fin du XVII° siècle à l'Eglise spécifiquement "canadienne" selon le terme du moment.
Savez-vous ce qu’est une Moule de bouchot ? Bien évidement il s’agit d’une sorte de moule ! Ce qui fait sa spécificité, c’est son mode d’élevage… Et non ! Bouchot n’est ni une ville ni un lieu-dit… c’est l’une des façons d’élever des moules ! Retour sur les origines de ce mode d’élevage. C’est un voyageur irlandais, Patrick Walton, qui en 1235, a inventé la culture sur bouchot. Victime d’un naufrage dans la Baie de l’Aiguillon, il s’installe et se consacre à la capture d’oiseaux d’eau à l’aide de filets.
Il s’aperçoit rapidement que les piquets retenant ses filets, plantés dans la mer, se recouvrent de moules. Il multiplie les piquets et les réunit par des claies. Il baptise son invention avec les mots « bout » et « choat » : la clôture en bois. La culture des Moules de bouchot est née.
En quoi consiste ce mode d’élevage ? Où est-il pratiqué ? Deux espèces sont cultivées pour produire les Moules de bouchot : Mytilus edulis, et Mytilus galloprovincialis. Ces espèces correspondent à des produits sélectionnés pour leur aptitude à vivre dans les conditions d’élevage sur estran telles que définies dans un cahier des charges précis mais également selon les méthodes et la durée d’élevage qui permettent de garantir la spécificité et la régularité des produits. Cette culture se pratique sur le littoral Atlantique ou de la Manche, sur des alignements de pieux, les fameux bouchots.
Combien de temps faut-il pour obtenir des Moules de bouchot ? 1 an. C’est au début du printemps que naissent les Moules de bouchot entre la Charente et la Loire. Des cordes sont tendues horizontalement pour recueillir ce naissain qui peut se fixer facilement. En juin, les cordes sont disposées sur des portiques en bois appelés chantiers. Le naissain se développe ici jusqu’à la fin de l’été. Les cordes sont enroulées en spirale autour des bouchots à partir de septembre. Pour protéger les Moules de bouchot contre l’invasion des crabes, les pieux sont habillés d’une jupe ou tahitienne. Le développement des Moules de bouchot a lieu pendant l’hiver et le printemps suivants.
Les artisans producteurs veillent au bon développement des Moules de bouchot et interviennent tout au long de leur croissance pour garantir une qualité optimale. Par exemple, le catinage consiste à entourer les pieux de filets pour que les Moules de bouchot ne soient pas emportées par les tempêtes. Les algues sont enlevées régulièrement et les invasions de prédateurs surveillées. Après un an sur le bouchot, les moules sont cueillies mécaniquement par bateau amphibie ou tracteur pour être lavées, triées et conditionnées pour l’expédition et la vente.
Le marais de Brouage. Couvrant près de 16 000 hectares répartis sur une dizaine de communes, le marais de Brouage, en Charente-Maritime, est formé d’un ensemble de canaux se déployant au milieu des prés salés. Véritable paradis des hérons, cigognes, aigrettes, et d’une centaine d’autres espèces d’oiseaux, le marais a conservé à peu de choses près son aspect hérité de l’exploitation salicole, qui a définitivement disparu depuis les années 1950. Ces prairies naturelles du golfe de Saintonge appartiennent aux “marais de l’ouest”, vaste ensemble de marais arrière-littoraux situé entre les estuaires de la Loire et de la Gironde.
Le site de ce marais de Brouage est issu du comblement du golfe qui se situait entre la Tour de Broue (commune de Saint-Sornin) et la place forte de Brouage. Il est essentiellement constitué d’anciens marais salants aménagés entre le XI° et le XVI° siècle, qui ont été laissés à l’abandon pendant plus de 200 ans avant d’être reconvertis en pâturages à partir du XIX° siècle.
Les pratiques traditionnelles d’élevage ont permis de maintenir une mosaïque de milieux : prairies naturelles, dépressions inondées plus ou moins longuement au cours de l’année, roselières, prés salés, etc.
Cette diversité d’habitats est propice à l’accueil d’une flore riche et d’une faune variée : loutres d’Europe, visons d’Europe, cigognes blanches, busards des roseaux, échasses blanches, hérons pourprés, cistudes d’Europe, etc. On y rencontre également beaucoup de passereaux, et de canards, comme les canards colvert ou souchet ou les sarcelles d’été et d’hiver, qui fréquentent la réserve naturelle de Moëze, située à 4 kilomètres de Brouage.
La Réserve naturelle nationale de Moëze-Oléron (RNN77) est une réserve naturelle nationale française, située en Charente-Maritime entre l'île d'Oléron et le continent. Classée en 1985, elle occupe une surface de 6 720 hectares et protège des milieux littoraux, des prairies humides et prés-salés. Les premiers polders ont été créés entre 1830 et 1850. La réserve naturelle a été créée en 1985. Elle a subi des dégâts considérables lors de la tempête Martin de décembre 1999 et de la tempête Xynthia (février 2010).
L’éducation à l’environnement a toujours accompagné les améliorations de la gestion de l’espace. De quelques centaines de personnes à la fin des années 1980, elles sont plus de 22 000 à vivre le spectacle du peuple migrateur, ce chiffre est à comparer aux 800 habitants que cumulent les 2 communes qui accueillent ces mordus de nature ! Un projet « écotouristique » en partenariat avec la communauté de communes du Sud Charente, se concrétise par l’ouverture d’une maison de la réserve « la ferme de Plaisance » et de 4 sentiers de découverte libre d’accès en périphérie de la RNN, dont une partie labellisée « nature et handicap ».
Après avoir assisté à un coucher de soleil exceptionnel à Port-des-Barques, nous atteignions le camping de Saint-Nazaire-sur-Charente.
Le 12 septembre : 6ème étape : le tour du Bassin d’Arcachon (sens horaire), par mes amis car je devais faire réparer ma roue arrière fortement voilée. Mon ami Jean-Marie m’a rejoint pour un déjeuner au restaurant du camping Club d’Arcachon. Au moment de monter sur mon vélo pour aller à la rencontre de mes amis cyclistes, j’ai trouvé la température trop forte (34°C) pour parcourir des kilomètres. J’ai choisi la sagesse et je me suis baigné dans la piscine du camping.
Arcachon est une commune du Sud-Ouest de la France, sous-préfecture du département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle a été créée en 1857 par séparation d'une partie de la commune de La Teste-de-Buch. Partie intégrante de l'ancienne province de Gascogne, elle s'inscrit dans le périmètre du Pays de Buch, des Landes de Gascogne et de la forêt des Landes.
Devenue la ville principale du bassin d'Arcachon avec une population 2013 de 10 500 habitants, au centre d'une aire urbaine de 60 000 habitants, elle est une des grandes stations balnéaires de la côte atlantique, aux côtés de Royan, Biarritz ou La Baule.
Louis XVI ayant l'intention d'établir un port militaire dans la baie d'Arcachon, il était nécessaire en premier lieu de fixer les sables des dunes. L'ingénieur de la marine Charlevoix de Villiers étudie la question et propose, en 1779, l'emploi de plantations. Victime d'intrigues, il tombe en disgrâce.
Le problème est repris neuf ans plus tard par Nicolas Brémontier. Brémontier fait d'abord construire une digue destinée à arrêter le cheminement des sables au point de départ. À environ 70 m de la ligne atteinte par les plus hautes mers, on enfonce dans le sol une palissade de madriers contre laquelle le sable s'accumule. Relevant les madriers à mesure que le sable monte, on crée une « dune littorale » de 10 à 12 m de hauteur, formant barrière. Le sable de la surface est fixé par des semis de gourbet, dont l'épais lacis de racines s'étend rapidement.
Brémontier s'attaque ensuite au problème de la fixation des dunes intérieures. Des graines de pins maritimes, mélangées à des graines d'ajonc et de genêt sont semées sous une couverture de fagots de branchages qui maintiennent provisoirement les sables. Au bout de quatre ans, le genêt atteint près de deux mètres de hauteur. Le pin, d'une croissance plus lente, grandit ainsi protégé et distance bientôt les autres plantes qui, en pourrissant, apportent des éléments organiques fertilisants.
9 septembre 2016: 3ème étape : Seignosse – Contis-les-Bains. De Seignosse, nous atteignons Messanges où on apprend que les Landes possèdent le plus grands nombre de kilomètres de chemins de Saint-Jacques de Compostelle : la voie du Puy-en-Velay avec 35 km, la voie du Vézelay avec 120 km, la voie de Tours avec 140 km et la voie littorale ou de Soulac avec 130 km.
On y a appris également que bien avant nous, les gallo-romains pratiquaient déjà le gemmage pendant l’antiquité pour faire commerce de la résine. C’est cependant au 19ème siècle que le gemmage s’est développé dans les Landes de Gascogne.
La campagne de boisement initiée par la Loi de 1857 par Napoléon III a imposé aux communes la plantation de pins en vue d’assécher les marais des Landes de Gascogne.
Ensuite nous sommes passées à Moliets, puis Léon (le prénom de mon père). À Léon, nous avons profité du marché hebdomadaire pour effectuer les courses en vue du pique-nique.
Nous avons pris le café à Saint-Girons Plage. Puis nous rejoignons le Cap de l’Homy. Nous arrivons enfin au camping de Contis-les-Bains (commune de Saint-Julien-en-Born).
Pont Albert LOUPPE. Le pont à haubans de l’Elorn (pont de l'Iroise) fut inauguré en 1995 pour remplacer le pont Albert Louppe, sur lequel nous nous trouvons, mis en service au début des années 30. Auparavant on empruntait des bateaux traversiers joignant les deux cales du Passage, de Kerhuon et de Plougastel, sur l’autre rive. Le fleuve côtier de l’Elorn, alimentant la rade de Brest, avec l’Aulne, s’enfonce dans les terres sur de nombreux kilomètres, il est navigable jusqu’à Landerneau, barré là par l’un des derniers ponts habités du monde : le pont de Rohan.
Le pont de l’Iroise enjambe l’Élorn entre Le Relecq-Kerhuon et Plougastel-Daoulas sur la RN165 (future A82) qui relie Brest à Quimper dans le Finistère. Parmi les ponts à haubans, il possède la troisième plus grande portée principale de France, derrière le pont de Normandie et le pont de Saint-Nazaire et avant le Viaduc de Millau. À la suite d’accidents survenus, dus à une vitesse excessive sur le nouveau pont et en raison du nombre de personnes l'empruntant pour aller travailler à Brest, un radar a été placé sur l'ouvrage, en direction de Brest, la vitesse étant limitée sur ce tronçon à 90 km/h.
Depuis 2008, La Ville de Le Relecq-Kerhuon et Le Centre National des Arts de la Rue Le Fourneau co-écrivent une histoire estivale de théâtre de rue « Les Pique-Niques Kerhorres », un concept original alliant proposition artistique et moment de convivialité autour d’un pique-nique partagé.
Cet été 2016, 4 Pique-Niques, imaginés avec la complicité d’une dizaine de compagnies de théâtre de rue, 4 rendez-vous exceptionnels, répartis entre juillet, août et septembre pour redécouvrir des lieux remarquables du Relecq-Kerhuon. La dernière étape des Pique-Niques Kerhorres 2016 a eu lieu le dimanche 4 septembre dès 11h11 aux alentours du pont Albert Louppe. De nombreux spectacles étaient proposés tout au long de la journée.
Dans la rue, sur une place, deux êtres se croisent. Deux individus qui attendent beaucoup de cette rencontre et dont les corps en mouvement vont exprimer bien des espoirs. Ce qui semblait une dualité n’est soudain qu’un passage vers l’autre. Ni du-elle, ni du-lui ; tout simplement Du-All, une performance dansée à la croisée des chemins d’une femme, d’un homme, d’un musicien et de chacun d’entre nous. Ultime performance de ce 4 septembre 2016 : La compagnie Moral Soul est une compagnie de danse professionnelle créée en 1999 par Herwann Asseh.
La compagnie Moral Soul se construit autour de créations chorégraphiques mais également autour de projets de sensibilisation afin de faire découvrir la danse, de la transmettre et d’initier des publics variés. De ce fait, elle intervient dans diverses structures telles que les établissements scolaires, les structures culturelles, les maisons d’arrêt, les maisons de retraite, les MPT, etc…
Affiche déclinée du célèbre livre : « Les femmes qui lisent sont dangereuses » de Laure Adler et Stephan Bollmann. Les femmes et la lecture dans l'art occidental " Les livres ne sont pas des objets comme les autres pour les femmes »…
Les épaves de Camaret, le long du Sillon des épaves de langoustiers, appelés mauritaniens… On comprend pourquoi ce site inspire tant les artistes peintres ! Au XIXe siècle, la pêche à la sardine a fait la richesse de Camaret. Avec la crise de la pêche à la sardine du début du XXe siècle, les pêcheurs se sont reconvertis à la pêche à la langouste. La pêche, très abondante, avait lieu sur les côtes britanniques, espagnoles et mauritaniennes. Ainsi, en 1960, Camaret était le premier port langoustier d’Europe, avec une forte activité de construction de bateaux, étudiés pour la pêche à longue distance.
Camaret subit à nouveau de plein fouet la crise des années 1990. Les bateaux dont nous pouvons voir aujourd’hui les épaves sont présents depuis les années 1960 pour certains. Il s’agit de langoustiers qui n’ont pas trouvé acheteurs. Si le port de Camaret est toujours actif, nombreux sont les bateaux qui ne prennent plus la mer... Ces épaves témoignent du riche passé maritime de Camaret, qui s'est développé grâce à la pêche à la langouste.
Des cairns (ou montjoies) enjolivent une bite d’amarrage qui n’est plus utilisée sur le Sillon de Camaret.
Le Quartier des Artistes doit beaucoup à l'implication du sculpteur Jean-Claude Le Roux, installé à Camaret en 1992. Ayant remarqué le quartier de Saint-Thomas, à l'arrière du quai Toudouze, il fit venir à l'époque des amis artistes qui s'installèrent dans des anciens commerces qui avaient cessé leurs activités. Depuis, ces lieux ont repris vie sous la forme d'ateliers d'arts et de galeries. Ici, tous les styles se côtoient, de la figuration à l'abstraction.
Depuis les années 1880, Camaret a toujours séduit les artistes, peintres, poètes, hommes de lettres et de théâtre. Aujourd’hui encore le lieu attire les artistes. Certains s’y installent pour quelques saisons, d’autres y prennent racine. Ainsi s’est constituée au fil des années une petite colonie qui a peu à peu redonné vie à de vieilles maisons et d’anciens commerces, dans le centre bourg que l’on appelle " Quartier des artistes ».
Les trois étages du village de Rocamadour datent du Moyen Âge, ils reflètent les trois ordres de la société : les chevaliers au-dessus, liés aux clercs religieux au milieu et les travailleurs laïcs en bas près de la rivière.
De rares documents mentionnent qu'en 1105 une petite chapelle était bâtie dans un abri de la falaise au lieu-dit Rupis Amatoris, à la limite des territoires des abbayes bénédictines Saint-Martin de Tulle et Saint-Pierre de Marcilhac. En 1112, Eble de Turenne, abbé de Tulle s'installa à Rocamadour. En 1119, une première donation est faite par Eudes, comte de la Marche. En 1148, un premier miracle est annoncé. Le pèlerinage à Marie attirait les foules. La statue de la Vierge est datée du XIIe siècle. Géraud d'Escorailles, abbé de 1152 à 1188, fit construire les édifices religieux, financés par les dons des visiteurs. Les travaux furent terminés à la fin du XIIe siècle.
Rocamadour bénéficia déjà d'une renommée européenne comme l'atteste le Livre des Miracles du XIIe siècle écrit par un moine du sanctuaire et reçut de nombreux pèlerins. En 1159, Henri II d'Angleterre, époux d'Aliénor d'Aquitaine vint à Rocamadour remercier la Vierge pour sa guérison.
En 1166, en voulant inhumer un habitant, on découvrit un corps intact, présenté comme celui de saint Amadour. Rocamadour avait trouvé son saint. Au moins quatre récits, plus ou moins teintés de légende, présentèrent saint Amadour comme un personnage proche de Jésus.
En 1211, le légat pontifical pendant la croisade des Albigeois, Arnaud Amalric, vint passer l'hiver à Rocamadour. De plus, en 1291, le pape Nicolas IV accorda trois bulles d'indulgence d'un an et quarante jours pour les visiteurs du site. La fin du XIIIe siècle voit l'apogée du rayonnement de Rocamadour et l'achèvement des constructions. Le château est protégé par trois tours, un large fossé et de nombreux guetteurs.
Le déclin : En 1317, les moines quittèrent Rocamadour. Le site fut alors administré par un chapitre de chanoines nommés par l'évêque. Au XIVe siècle, un refroidissement climatique, des famines, des épidémies comme la peste noire ravagent l'Europe. En 1427, une reconstruction est amorcée, mais sans moyens financiers ni humains. Un énorme rocher écrase la chapelle Notre-Dame qui est reconstruite, en 1479, par l’évêque de Tulle.
Par la suite, lors des guerres de religion, le passage iconoclaste de mercenaires protestants en 1562 provoque la destruction des édifices religieux et de leurs reliques. Les chanoines décrivent, dans une supplique au pape Pie IV en 1563, les dégâts causés : « Ils ont, ô douleur! tout saccagé; ils ont brûlé et pillé ses statues et ses tableaux, ses cloches, ses ornements et joyaux, tout ce qui était nécessaire au culte divin... ». Les reliques sont profanées et détruites, y compris le corps de saint Amadour. Selon les témoins, le capitaine protestant Bessonie le rompt à coups de marteau de forgeron en disant : « Je vais te briser, puisque tu n'as pas voulu brûler ». Les capitaines Bessonie et Duras tireront, au profit de l'armée du prince de Condé, la somme de 20 000 livres de tout ce qui composait le trésor de Notre-Dame depuis le XIIe siècle. Le site fut une nouvelle fois pillé sous la Révolution.
Au début du XIXe siècle, les sanctuaires de Rocamadour étaient dans un état de délabrement important, des arbres poussaient dans le grand escalier, la plupart des commerçants étaient partis. Trois sanctuaires étaient en service (églises Saint-Sauveur et Saint-Amadour, chapelle Notre-Dame), deux sont en mauvais état (Saint-Michel et Saint-Blaise), les deux autres sont ruinés (Sainte Anne et Saint-Jean-Baptiste). La toiture de l'église Saint-Sauveur était à refaire, le mur extérieur de la face du midi accusait un surplomb de trente centimètres sous la poussée des voûtes surchargées de gravats. En 1831, Jacques-Antoine Delpon écrivait : « Tout annonce que cet oratoire célèbre ne subsistera pas longtemps ».
Une volonté politique naquit en France pour la conservation des monuments historiques. Le 13 avril 1830, M. Baumes, préfet du Lot, écrivit une lettre pour demander une aide urgente au ministre de l'Intérieur. Il y joignit un devis, qui s'élevait à 8 500 francs, établi en 1822 par l'abbé Caillaux. Cette lettre resta sans réponse. Une liste des monuments fut dressée pour le Lot, la chapelle de Rocamadour y apparut prioritaire, mais aucun financement ne fut accordé par l'État ou par la municipalité de Rocamadour, ruinée par un procès.
Début 1855, monseigneur Jean-Jacques Bardou, évêque de Cahors, eut l'idée de lancer une grande loterie pour rassembler des fonds. Le ministère de l'Intérieur imposa comme préalable l'établissement de plans et de devis pour les travaux. L'architecte départemental réalisa ces documents et évalua la dépense prévisible à 318 819,71 francs. Trois tirages eurent lieu : 15 décembre 1856, 30 juin 1857 et 31 décembre 1857. 600 000 billets de 1 franc sont émis, mais la loterie ne rapporta que 84 624,63 francs, soit le quart de la somme nécessaire aux travaux.
L'abbé Jean-Baptiste Chevalt, prêtre architecte et archéologue du diocèse de Montauban fut chargé par monseigneur Bardou de la conduite des travaux qui débutèrent en 1858. En l'absence de financement public et pour éviter de nouveaux retards, l'évêque refusa de soumettre les travaux au contrôle de la commission des monuments historiques, d'où d'importantes tensions que tempéra le préfet du Lot.
L'épreuve finale du pèlerinage consistait à gravir à genoux les 216 marches conduisant à la cité religieuse (qui comprend sept églises, et douze autres que les restaurations du XIXe siècle n'ont pu relever). Enfin parvenus à l'intérieur des sanctuaires après cette ascension, les pèlerins laissaient en ex-voto divers objets. Les plus connus restent les fers de condamnés libérés de leurs chaînes, les bateaux de marins sauvés et reconnaissants, ou les plaques de marbre gravées et accrochées au mur de la chapelle au XIXe siècle et au XXe siècle. L'insigne des pèlerins est la sportelle.
Bien plus que présentant les reliques du corps d'Amadour, le succès du site vint des miracles de la Vierge noire dont la cloche miraculeuse signalait par son tintement le sauvetage en mer de marins. Cette reconnaissance du monde des marins valut à Notre Dame de Rocamadour d'être vénérée dans plusieurs chapelles comme au Finistère ou au Québec. L'Église encouragea également ce pèlerinage par l'attribution à perpétuité d'indulgences plénières aux personnes qui recevraient les sacrements de la pénitence et de la communion à Rocamadour. Les plus célèbres sont celles du Grand Pardon de Rocamadour, lorsque la Fête-Dieu arrive, assez exceptionnellement, le jour de la Saint Jean-Baptiste (24 juin). Les jours de grands pardons où l'indulgence plénière est accordée, plus ou moins 30 000 personnes se pressent à Rocamadour.
Avant-dernier trio du périple du Caylar à Rocamadour. Les étapes 10, 11 et 12. Deux étapes, la 11ème et la 12ème nous font cheminer sur le GR65, plus connu sous le nom de Chemin de Compostelle.
Etape 10 : Saint-Cyprien sur Dourdou – CONQUES ;
étape 11 : CONQUES – Livinhac-le-Haut ;
étape 12 : Livinhac-le-Haut – FIGEAC.
Etape 10. De Saint-Cyprien-sur-Dourdou à CONQUES. Des terres austères et sauvages de l’Aubrac, les pèlerins descendent vers la vallée du Lot avec une étape majeure : Conques. Par milliers, ils affluent sur la Via Podiensis à la recherche d’eux-mêmes.
Au bout du chemin, le superbe village médiéval de Conques et son abbatiale au splendide tympan reste l’un des plus importants centres d’arts et de spiritualité d’Occident. Grâce aux reliques de Sainte-Foy, rapportées d’Agen en 883, Conques est devenu une étape très fréquentée sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, venant du Puy-en-Velay. Aujourd’hui encore, nombreux sont les marcheurs qui empruntent ce chemin historique, faisant étape au cœur du village, où ils sont accueillis par les religieux.
L’abbatiale de Conques : C’est un chef-d’œuvre de l’art roman à Conques. L’abbatiale, avec son splendide tympan du Jugement dernier est l’un des plus importants centres d’arts et de spiritualité d’Occident.
UNE ABBATIALE miraculeusement sauvée : Maltraitée pendant les guerres de religion, abandonnée après la Révolution, et promise à la destruction, l’abbatiale fut redécouverte par Prosper Mérimée en 1837, alors Inspecteur général des Monuments historiques. Il reconnut l’exceptionnelle pureté de l’édifice et dégagea les fonds nécessaires à sa restauration.
Durant plus d’un siècle, jusqu’après l’an 2000, les travaux de restauration se sont poursuivis, l’édifice ayant été doté de nouveaux vitraux, qui furent conçus, dessinés et installés par l’artiste rouergat mondialement connu Pierre Soulages.
Notre halte au Gîte d’étape communal, rue Emile Roudier, 12320 CONQUES (12.20 €/nuit). La randonnée n’était pas longue, 11 km sous la pluie, on a pu donc visiter Conques pendant l’après-midi où la météo est devenue plus clémente.
Etape 11. De CONQUES à Livinhac-le-Haut. Le pont sur le Dourdou : du centre de Conques, par la rue Charlemagne sur le GR® 65, après être passé sous la porte du Barry on descend jusqu’au magnifique pont dit « romain ». En continuant sur ce chemin, on monte vers la chapelle Sainte-Foy avec son beau point de vue sur Conques. Là, la tradition veut que chaque pèlerin sonne la cloche et les chanceux entendront la réponse des moines de Conques.
Livinhac-le-Haut : du vieux pont suspendu ne subsistent aujourd'hui que les deux arches en amont du pont actuel. Le projet de création du vieux pont vit le jour en 1833. C'est une entreprise bordelaise qui fut retenue pour sa construction. Le pont était alors soumis à un péage qui représentait une lourde charge pour les usagers. En 1888, le pont fut racheté à cette même société Bordelaise avec le concours du gouvernement, du département, des sociétés industrielles du pays et des municipalités riveraines. Il devint alors gratuit. Il joua un rôle important dans le développement du bassin, vers le Cantal. Son premier tablier était en bois. En 1932, il reçut, après réfection un nouveau tablier en fer. Le pont garda quelques années encore sa fonction piétonnière, puis fut fermé et démoli en 2000. Dans les années 1982/84, fut construit un nouveau pont répondant davantage à la circulation croissante.
Après un parcours de 20 km, nous avons dormi au Gîte communal, 85 Place du 14 Juin, 12300 LIVINHAC-le-HAUT (21.00 € Nuit + pdj)
Etape 12. De Livinhac-le-Haut à FIGEAC. Les deux magnaneries de Livinhac-le-Haut: Nous pouvons voir, rue du Coustalou et au faubourg, deux bâtisses témoignant d'une activité maintenant disparue : l'élevage des vers à soie. Les bombyx se nourrissaient de feuillage de mûriers et faisaient l'objet d'une multitude de soins. Jusqu'au milieu du XIXème siècle, l'église de Livinhac-le-Haut était ceinturée d'une quinzaine de maisons non habitées, des celliers (lieu où l'on rangeait les récoltes). C'était une église ecclésiale.
FIGEAC… la cité connectée aux pyramides ; entre les vallées du Lot et du Célé, Figeac nous mène sur les traces de Champollion, le déchiffreur des hiéroglyphes. Figeac séduit par sa vitalité et son cachet, mais aussi par ses paysages alentour : reliefs montagnards annonçant au nord le Massif Central, paysages pastoraux des causses du Quercy, méandres et falaises de la vallée du Célé, …
Sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle : la situation enviable de Figeac a fait d’elle une ville florissante. Elle s’est imposée dès le XIIe siècle par sa vocation marchande et devint une étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
Les guerres de Religion trouvèrent la ville de Figeac divisée. Jeanne de Genouillac, fille de Galiot, seigneur d'Assier, travailla à gagner la population à la foi nouvelle. Les protestants tentèrent, à partir de Capdenac, devenue protestante en 1563, de s'emparer de Figeac à deux reprises en 1564, puis le 28 décembre 1568, avant d'y parvenir finalement en 1576 lorsque les calvinistes à l'intérieur de la ville ouvrirent les portes à ceux de dehors. Les armées protestantes s'emparèrent de la ville, se livrèrent à un massacre et brûlèrent une partie de la ville. La colline du Puy fut transformée en place forte10. Le 10e synode national protestant se tint à Figeac le 2 août 1579. L'édit de Nantes laissa la ville aux protestants et ce n'est qu'après la chute de Montauban, en 1622, que Louis XIII fit démanteler la citadelle.
Figeac est classée ville d'art et d'histoire et a été reconnue par le conseil Régional Midi-Pyrénées comme l'un des 18 Grands Sites de Midi-Pyrénées. La vieille ville a gardé son plan et ses ruelles tortueuses du Moyen Âge et l'on peut y voir de nombreuses maisons anciennes en grès.
Nous avons dormi (1 /2 pension : 30.00 €) au Gîte Passiflore, 5 avenue Joseph Loubet, 46100 FIGEAC pour récupérer de cette étape de 22 km.
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la vie à Brest est dynamique, un IKEA, un tramway, Océanopolis, un stade nautique, un technopole, et des randonnées pédestres et cyclistes dans tout le Finistère. Les Chemins de COMPOSTELLE, La Loire à Vélo, le Chemin de Stevenson...